Playlists chronologiques – 1969, année oubliée…

Dans le cadre des playlists constituées chronologiquementet arbitrairement de 1964 à 2020– , j’avais malencontreusement oublié 4 années : 1969, 1974, 1975 et 2004. Erreur que je vais progressivement réparer en commençant par l’année 1969 !

Johannes Brahms – Concerto pour piano n°1 – Claudio Arrau ; Concertgebouw Amsterdam, Bernard Haitink
The Butterfield Blues Band – Keep On Moving
Nicolo Paganini – Concertos pour violon 1&2 – Shmuel Ashkenasi ; OS Vienne, Heribert Esser
The Beatles – Abbey Road -Anniversary Edition-
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Playlist « Album en carton »

Ecoute attentive ce matin d’un album mythique «Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band », sorti en 1967 et remastérisé spécifiquement pour la stéréo dans les règles de l’art pour une « édition du cinquantième anniversaire » en 2017, par le fils du producteur originel George Martin, long compagnon des enregistrements en studio des Beatles disparu en 2016. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Par rapport aux premières éditions CD ou la vieille version LP que j’avais, le son est très nettement amélioré et désormais supérieur aux meilleures éditions mono, qui, seules avaient bénéficié d’un mixage spécifique par George Martin –en 1967, de nombreux foyers étaient encore équipés principalement en électrophones monophoniques, même si la stéréophonie était un procédé déjà répandu, mais nécessitant un matériel plus coûteux , tant pour l’enregistrement et le mixage que pour la reproduction-.

Cette édition du cinquantième anniversaire est très joliment présentée –belle reproduction de la photo de la pochette– et l’album est accompagné de tout le pack cartonné à découper –d’où le titre de la notule, vous l’aurez compris-qui accompagnait la pochette originale : moustaches, galons, badges… Toute cette profusion est disponible à prix modique.

Evidemment, cela n’améliore pas fondamentalement le contenu de cet album mythique pour de nombreux auditeurs –je n’en fais pas partie-, mais l’ensemble reste très agréable à écouter. L’aura de « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » semble avoir quelque peu pâli depuis sa parution –tant d’autres excellents albums sont sortis en 1967, grande année en réalité pour ce genre musical-, et ce sont essentiellement tous les gimmicks de console et de mixage qui ont perduré, bien plus que le contenu musical dont certaines facilités sont très largement sauvées par la production.
De l’aveu même de John Lennon, aussi tôt qu’en 1968 –avis que je viens de découvrir ici, au sein d’un très bon article relativement exhaustif– : « The biggest load of shit we’ve ever done ». C’est lui qui l’a dit…

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 Playlist vieilles retrouvailles et surprise matinale

Sur la lancée de la playlist d’hier –le groupe est évoqué en fin de documentaire comme « avatar » du Glam Rock-, j’ai entamé cette matinée avec deux albums que j’ai achetés il y a très longtemps, et délaissés sur les étagère depuis presqu’aussi longtemps : non pas que je n’aime pas, au contraire, mais ils font partie de ceux dont on se dit toujours qu’on peut remettre l’écoute à plus tard parce que d’autres sont prioritaires « là maintenant tout de suite ». Tragique erreur, en fait : j’avais oublié que c’était aussi bien ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Bauhaus, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, fut un groupe relativement éphémère, assez vite confronté à des querelles d’ego qui le conduisirent à sa dissolution.  Au début des années 80, ils ont connu un succès relatif mais ne percèrent jamais complètement en France.
Plus que du « Rock Gothique » auquel on les assimile, il s’agit de new wave un peu sombre, à la suite des deux groupes majeurs qui illustrèrent le mieux ce courant : The Cure et Joy Division. Avec Bauhaus, on ne se situe pas exactement sur les mêmes sommets, mais ces retrouvailles sont tout-à-fait revigorantes !

La surprise matinale est provoquée par l’écoute de la réédition du 50ème anniversaire de l’album « Abbey Road » des Beatles. C’est le seul album du groupe que je trouve à la hauteur de leur aura légendaire, et le dernier qu’ils enregistrèrent avant de se séparer –encore ne se côtoyèrent-ils pas très souvent pour l’enregistrer, étant rarement tous présents ensemble dans le studio lors des sessions-.
La célèbre boutique de vente à distance m’a proposé, ce matin, de le découvrir via une écoute en ligne dans un tout nouveau mixage et remastering –le CD vient d’être réédité vendredi pour célébrer son demi-siècle dans diverses présentation plus ou moins luxueuses-. Ce travail de nettoyage sonore est une grande réussite et l’album y trouve une nouvelle jeunesse. Paradoxalement, on entend beaucoup plus qu’auparavant la conception « très studio » qui présida à son élaboration, du fait d’une spatialisation et d’une aération sonore nettement accrues. Du coup, je l’ai commandé !

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Copie et copie…

« They play the same kind of negro music than the Beatles, but with far more technical skills ».

C’est ce que l’on pouvait lire dans la revue « The Gramophone » en 1963, lors de la sortie du premier disque des Rolling Stones.
Les deux vidéos ci-dessous confirment aisément ces propos : la reprise de cette excellente chanson de Chuck Berry me semble infiniment mieux maîtrisée par les cailloux que par les scarabées : soutien rythmique beaucoup plus adéquat –la batterie de Ringo Star fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose et la basse de Wyman est à la fois plus mobile et plus variée que celle de son « rival », le pire bassiste qu’ait entendu le grand compositeur, arrangeur et producteur Quiny Jones selon son aveu-, sans même parler de la fluidité de l’aisance des guitaristes, bien meilleurs chez les Rolling Stones ou de l’assimilation du texte par l’un ou l’autre des chanteurs : Mick Jagger y met une morgue qui manque cruellement dans la version chantée par les Beatles.

 

L’occasion de relancer une vieille querelle, qui remonte presqu’à cette époque et qui ne sera sans doute jamais définitivement tranchée !!!

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Devinette pour finir l’année…

Avant de vous livrer la devinette de décembre, je tiens à rappeler qu’une devinette proposée en novembre n’a pas trouvé de réponse à ce jour : elle se trouve ici. Voilà qui est dit !

Pour finir l’année, je vous propose de me dire quel est le seul morceau de blues qui a jamais occupé la première place des charts anglais depuis leur création, aussi étonnant que cela puisse paraître !
J’ai un peu vérifié ici ou là avant de vous soumettre cette devinette, mais il semble que ce soit effectivement une réalité !

Allez, je vous laisse chercher parmi cette liste, et que le meilleur gagne !
[spoiler]• The Rolling StonesDown In The Hole
• Fleetwood MacMy Baby’s Good To Me
• Led ZeppelinYou Shook Me
• John Mayall And The BluesbreakersDouble Crossing’ Time
• The YardbirdsSteeled Blues
• The BeatlesYer Blues
• The Rolling Stones Little Red Rooster
• Led ZeppelinSince I’ve been Loving You
• Them Featuring Van MorrisonGo On Home Baby
• John MayallLaurel Canyon Home[/spoiler]

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Playlist avec un A

Et voilà, après un bref intermède estival, le quotidien reprend très vite ses droits –même si j’ai essentiellement « télétravaillé » aujourd’hui-, et, bien évidemment, de nouvelles playlist prennent le chemin de mes oreilles !

Aujourd’hui, indécis devant un trop-plein de choix –c’est souvent le cas lors des retours de vacances : trop de choix tue le choix ! -, j’ai donc laissé l’ordre alphabétique décider à ma place : quatre albums dont le titre commence par la lettre (A) : • Aftermath, The Rolling Stones. 1966 • All Summer Long, The Beach Boys. 1964 • Aïda, Verdi. 1955 • Abbey Road, The Beatles. 1969 –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur les deux extraits ci-dessous pour en profiter un peu vous aussi !-.

Finalement, j’aurais pu tomber bien plus mal ! Le premier album « de maturité » des Rolling Stones, qui a toujours fait partie de mes favoris du groupe; un beau disque de surf music alors que je rentre de la mer –et que l’été n’est pas fini-, sans doute mon opéra préféré de Verdi –je ne suis pas difficile en la matière et piètre connaisseur du genre, qui n’est guère le mien– et, pour finir, mon album préféré des Beatles !

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Playlist de légende -à ce qu’il paraît…-

Ce matin, entre élections et cuisine, j’ai écouté « un album de légende » à propos duquel la presse, spécialisée ou non, fait tout un foin en ce moment, parce qu’il est paru il y a cinquante ans ce mois et qu’il a, paraît-il, marqué son époque, et bien au-delà.

Sauf que, cinquante ans après, je connais une bonne poignée d’albums qui sont parus la même année et que je situe bien plus haut dans mon panthéon personnel… Parce que franchement, « Sgt. Peppers Lonely Hearts Club Band », personnellement, je ne trouve pas cela aussi fabuleux que ça : très bien produit –pléthore d’instruments variés, beaucoup de petit détails sonores un peu partout, des traficotages électroniques dans tous les sens-, quelques jolies compositions un peu niaises, mais aussi pas mal de remplissage sans grand intérêt à mes oreilles.

De cette année sans doute importante pour l’évolution de la musique traditionnellement appelée « Pop-Rock », je préfère quantité d’albums, qui se retrouvent dans la playlist ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– : ma playlist de légende à moi !

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Original et copie -et vice versa-.

En 1963, les Beatles, déjà presqu’installés, rencontrèrent les Rolling Stones, alors presque débutants, et leur offrirent cette chanson, destinée à devenir leur second 45 tours, et qu’ils n’avaient pas encore enregistrée eux-mêmes, ni même inscrite à leur répertoire.
Il est donc difficile de dire quelle est la version originale et quelle est la copie. Les compositeurs originaux sont bel et bien bien Lennon et Mc Cartney, mais, dans ce cas précis, les élèves dépassent largement les maîtres pour ce qui touche à l’interprétation de cette chanson : chez les Stones la partie de basse est dantesque –c’est épuisant à jouer proprement à cette vitesse, vraiment– et c’est peut-être bien la première fois que l’on peut voir un guitariste anglais blanc jouer de la slide guitare en video !
Un critique musical anglais, en 1964, disait des Rolling Stones qu’ils jouaient le même style de musique que les Beatles « with far more technical skills ». C’est bien ce que l’on entend –et voit– ici…


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Playlist blanche pour entamer l’année

2017 étant encore une page vierge qui sera complétée au jour le jour –mes oreilles étaient en mode « Pause » toute la journée d’hier-, c’est tout naturellement une playlist blanche qui accompagne cette matinée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’album de Joy Division est excellent, je vous en avais déjà proposé un extrait ici et celui des Beatles l’un de leurs tout meilleurs disques -comme quoi, il m’arrive même de dire du bien de ce groupe que je goûte peu-.
Les sonates de Mozart par Glenn Gould –celui qui regrettait que Mozart était mort trop vieux– sont hautement contestables et contestées, il n’empêche que, personnellement, je les apprécie beaucoup, mais comme il s’agit d’oeuvres de Mozart qui peuvent très rapidement m’ennuyer, au moins, dans cette version, le temps passe vite et l’oreille est constamment sollicitée par telle ou telle curiosité.
En revanche, le Bach de Keith Jarrett est parfois d’un ennui mortel, et, dans ma discothèque, c’est la moins intéressante des versions des Variations Goldberg de Bach –comme si le célèbre pianiste de jazz voulait montrer qu’il pouvait être un musicien sérieux en abordant le répertoire classique : ce n’est pas sérieux, c’est essentiellement terne, plutôt besogneux et assez peu vivant, comme vous pourrez l’entendre vous-mêmes dans l’extrait proposé…-.

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Et vous, vous en donneriez combien ?

whiten1Personnellement, un peu mais pas trop –et du coup, je ne l’aurai jamais, mais ça ne m’empêchera pas de dormir–  ! Bon, l’objet est rare d’autant qu’il est unique, et pourra évidemment passionner les collectionneurs les plus avertis, toujours avides de ce genre de raretés. Personnellement, mon exemplaire porte un numéro beaucoup plus élevé  🙄 . Et il est unique aussi  :mrgreen: !!!

Cela étant, le contenu est plus appétissant que le contenant, même mes oreilles supportent difficilement une écoute en continu des quatre faces qui composent l’album : il y a quand même des titres très oubliables dans ce qui fut un double 33 tours !

Mon morceau préféré, c’est une chanson de Lennon, à la beauté troublante malgré les wahwahwah incongrus : Sexy Sadie, qui n’est de loin pas la plus connue du groupe –en extrait ci dessous-. Et j’aime beaucoup, également, la chanson de George Harrison : While my guitare gentry wheeps, avec Eric Clapton à la guitare. Mais des niaiseries genre « Ob-la-di Ob-la-da », ou des collages vaguement bruiteux du style « Revolution 9 », ça me parle très moyennement…

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