Playlist « Deuxième chance », une suite

C’est une notule de Sardequin sur son blog qui m’a conduit à vouloir offrir une nouvelle chance à des disques qui, jusqu’à ce jour, me laissaient dubitatifs, ou déçu après leur découverte –parfois lointaine…-.  Cliquer sur l’image pour la voir en grand. Cela m’arrive périodiquement.

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On trouve donc, en vrac –avec quelques commentaires en vrac eux aussi…– :

• le « Sgt. Pepper’s lonely hearts club band » des Beatles : peut-être bien le disque le plus surfait de l’histoire de la pop music, en tout cas à mes oreilles. Je n’ai jamais compris l’aura dont bénéficiait ce disque depuis sa sortie, et je ne comprends toujours pas… Ça va de la pop agréable, naïve et gentille à des prémices de world music –j’aime beaucoup George Harrison, mais « Within’you, without you », c’est du dernier pénible…– en passant par des choses un peu plus rock mais assez moyennement exécutées –le titre éponyme-. Restent donc deux trucs de Lennon au-dessus du lot : « Lucy in the sky with diamonds » et, surtout, « A day in the life ». L’album est par ailleurs bien produit –mais pas mieux que le « Pet Sounds » des Beach Boys, par exemple, qui est d’une toute autre tenue musicale-, la pochette est jolie et le 33T offrait même des images à découper pour se forger son propre costume… C’est un bon disque, mais pas le grand disque que l’on attend eu égard aux commentaires dythirambiques qui l’accompagnent.
• New Order : « Best of ». New Order, c’est tout simplement Joy Division sans Ian Curtis, trop tôt disparu… Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ? On change en tout cas complètement d’ambiance, et, pour tout dire : c’est bien, mais très loin de Joy Division. Forcément, quand on aime les premiers -groupe majeur de la fin des 70’s-, on peut être déçu… D’autres groupes ont produit le même type de pop fraîche et dansante au travers de compositions plus intéressantes.
• Wagner : « Die Walküre », James Levine. Des 27 versions de l’oeuvre dans ma discothèque –recomptage effectué ce jour…-, c’est l’une des deux ou trois versions que j’ai toujours eu du mal à apprécier. Qu’on ne s’y trompe pas, tout est plutôt très bien : bel orchestre, chanteurs plutôt adéquats, belle prise de son. Mais l’ensemble est d’une grande placidité et tout cela est tellement étale qu’on n’y trouve guère de passion ou de tension pour cette oeuvre magnifique. Je préfère de très loin des version plus imparfaites, mais plus engagées.
• Led Zeppelin : « Presence ». J’ai toujours eu un peu de mal avec le groupe, qui peut rapidement tourner à l’ostentation un peu vaine. Quand, en plus, les compositions peinent à égaler celles d’antan…

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Vite et en vrac !

J’ai presque effectué ma semaine de 35 heures en moins de trois jours : je pourrais travailler chez Amazon et je devrais même y survivre.

Capture d’écran 2013-12-18 à 14.00.17Du coup, j’ai eu très peu de temps pour écouter un peu de musique, et n’ai pas avancé d’un mot dans mon roman depuis lundi. J’ai quand même jeté une oreille aux inédits des Beatles publiés sur iTunes : franchement, ça ne va pas me pousser à apprécier davantage le groupe, c’est vraiment très proche de la variété, si si : c’est gentillet, et même pas très bien joué !

Quand on écoute les inédits de la même époque des Rolling Stones, on comprend tout ce qui sépare les deux groupes (même si les cris des adolescentes et les scène d’hystérie collective sont les mêmes, les charges de policiers dans tous les pays du monde et les salles dévastées lors des concerts des derniers, ça a une autre gueule !!! ). L’entreprise, au demeurant, est essentiellement commerciale et en lien avec la réforme de la durée de vie des droits d’auteur (prolongée à 70 ans en Europe, mais pas encore transposée en doit français si je ne m’abuse).

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