Playlist en couleurs – Bleu, encore et encore !

• Joni Mitchell – Blue – 1971 ****
• Beethoven – Symphonies n°&8 – OP Berlin, Karajan – Live 1977 *****
• Marianne Faithfull – Broken English – 1979 – ****
• Grieg – Sigurd Jorsalfar – OP Bergen, Ruud – 2004 *****
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Playlist « Compilons, compilons, compilons… »

Les albums de compilations sont généralement faits paresseusement par des artistes en mal d’idées -et permettent généralement d’activer la pompe à phynances…- pour des fainéants qui n’ont pas envie de découvrir plus avant un artiste ou un groupe… Ça tombe bien, je suis d’humeur paresseuse aujourd’hui !

La superbe et relativement copieuse compilation des Flamin’Groovies vaut aujourd’hui une fortune en double LP. L’illustration de sa pochette intérieure n’est pas sans rappeler celle de « Supersnazz« . Cette compilation est intéressante pour ceux qui découvriraient le groupe, elle traverse leur carrière un peu erratique –entre pop musclée et rock garage, le groupe n’a jamais réussi à trancher…– de manière attrayante !
L’album de Pat Benatar propose des titres bien remastérisés à l’occasion de sa sortie, mais je me rends compte que passés les trois premiers albums  parus entre 1979 et 1981 et vraiment bons, je n’apprécie pas trop la suite de la carrière de la chanteuse.
Enfin, la compilation des Cure est la plus originale : ils se sont donné la peine d’enregistrer 18 grands succès en formation acoustique, et ça leur réussit bien ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

The Flamin’Groovies – Groovies Greatest Grooves – 1989 *****
Pat Benatar – Greatest Hits – 2005 ****
• The Cure – Greatest Hits : Acoustic Hits – 2001 *****

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Playlist « Concerts pirates mais officiels tardivement… »

Réchauffons quelque peu l’air ambiant subitement rafraîchi des deux derniers jours –et vaguement neigeux : le ciel est annonciateur ce matin !– avec quelques albums enregistrés en live, aptes à enflammer l’atmosphère, mais dont la parution « officielle » est très postérieure à l’événement.
Le contenu de ces albums fut plus ou moins disponible « sous le manteau » d’assez longue date et bien avant que des éditeurs un peu plus sérieux ne rendent ces disques plus facilement et plus officiellement accessibles –la disponibilité de l’album de Bob Dylan & Mick Taylor reste cependant assez aléatoire à ce jour-. Ces trois disques bénéficient désormais de conditions techniques acceptables –voire très convenables pour celui consacré à The Specials, qui provient de bandes enregistrées par la BBC pour des émissions télé/radiodiffusées– et s’avèrent, chacun dans son genre, très satisfaisants.
Vous aurez évidemment deviné que la première date mentionnée est celle des concerts enregistrés, la seconde indiquant la date de parution de l’album… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

 

• AC/DC – Live From Atlantic Studios, November 1977 – 1997 ****
• Bob Dylan ft. Mick Taylor – Live In Rome, June 1984 – 2017 ****
• The Specials – The BBC Sessions 1979/83 – 1998 *****

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Playlist « Toute une histoire… ou presque ! »

Pour la playlist du jour, je me suis remis dans les oreilles les deux albums retraçant, en concert, l’histoire d’un groupe qui est mon deuxième groupe préféré : The Cure. Ils avaient publié, il y 6 ans presque jour pour jour, un remarquable coffret-anniversaire pour célébrer leur quarante ans d’existence, en 6 disques et un bel album photo, dans un écrin solidement cartonné –2 Blu-Ray et 4 CD proposant deux concerts londoniens, l’un en salle et l’autre en plein-air-, que je vous avais présenté à l’époque.

L’un des concerts, au Royal Festival Hall de Londres le 24 juin 2018, retrace les quarante ans d’histoire du groupe –1978-2018– de manière chronologique : « From Here To There », puis de manière chronologique inversée « From There To Here ». Ne manquent donc à l’appel que deux chansons qui seraient extraites de leur tout dernier et excellent album, pour que ce regard sur l’histoire du groupe soit complet.

Le concert-fleuve de ce jour –les concerts de The Cure sont les plus longs auxquels j’ai assisté et dépassent toujours allègrement les deux heures- permet de retrouver, en version « quintette » avec le très solide Reeves Gabrels à la guitare soliste,  des titres plus rares que les « tubes » les plus connus qu’ils jouent régulièrement lors des festivals où ils se produisent, et sont interprétés avec énergie et conviction –les films de ces concerts sont révélateurs à cet égard-. Bref, que du bonheur !

Désormais, la question est de savoir s’ils atteindront leurs cinquante ans pour célébrer un nouvel anniversaire ?

 

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Playlist courte et punchie !

Playlist très courte aujourd’hui –il semblerait que l’automne commence à s’installer très progressivement depuis le début de la semaine-, avec ces deux albums LP déposés sur la platine. Très courte, mais très punchie, dans laquelle on retrouve :

• The Rolling Stones – Sticky Fingers – 1971 *****

Adolescent, j’avais ce disque, très fatigué à force d’écoutes répétées, avec sa pochette originale agrémentée d’une vraie braguette, laquelle a disparu des rééditions actuelles, mais le pressage 180 grammes réalisé de nos jours est très bon et très silencieux. Evidemment, le contenu de l’album –leur premier édité sous leur propre label et gratifié de leur célèbre logo– est légendaire, même si ce n’est pas mon préféré du groupe !

• The New York Dolls – Too Much Too Soon – 1974 *****

Ce qui pouvait paraître excessif et provocant en 1974 paraît aujourd’hui bien sage… The New York Dolls est cet excellent groupe new-yorkais, punk avant l’heure, qui ne rencontra guère de succès en son temps et qui, voulant imiter le style de vie hyper-décadent des Rolling Stones à la même époque, n’y résista pas ! Néanmoins, les deux albums qu’ils proposèrent –celui-ci est le second– sont du premier choix et s’inscrivent au sommet des productions de glam-rock ! Pressage 180 grammes, vinyle silencieux. -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « 1982 : Rock en France »

Je suis généralement remarquablement peu sensible au monde de la « chanson française », fut-elle « de qualité », et ma discothèque est donc remarquablement pauvre en productions hexagonales. Néanmoins, 1982 fut une année plutôt faste pour le rock en France, avec quelques albums de qualité, dont les trois qui composent cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• The Dogs – Too Much Class For The Neighbourhood ****

Apparemment, The Dogs, groupe français comme son nom ne l’indique pas –ils sont originaires de Rouen– sont un peu oubliés de nos jours, mais ils publièrent coup sur coup deux très bons disques de rock, chantés en Anglais –avec un accent français prononcé et rigolo– : celui-ci en 1982, et « Legendary Lovers » en 1983, qui connurent leur petit succès commercial –avec environ 25 000 exemplaires vendus, rien à voir cependant avec les chiffres de vente d’artistes plus connus !-.

• Alain Bashung – Play Blessures ****

Album dont Serge Gainsbourg a co-écrit certaines paroles, « Play Blessures » a atteint de nos jours un rang de « disque culte » que sa réception critique et son sucés commercial initial, mitigés, ne laissaient en rien présager. Avec le recul c’est en effet un très bon disque, même si « Osez Joséphine » et « Bleu Pétrole » sont, à mes oreilles au moins, supérieurs. Quant à la meilleure « collaborations » entre Gainsbourg et Bashung, elle est constituée par la reprise intégrale et doublement posthume de « L’homme à tête de chou » du premier par le second, en 2001.

• Hubert-Félix Thiéfaine – Soleil cherche futur *****

L’album de la confirmation pour cet artiste très singulier, après « Dernières balises (avant mutation) », album de la consécration sorti l’année précédente. Au sein d’une discographie de très bon niveau, ces deux albums constituent l’apogée de la première partie de la carrière de Thiéfaine. Il faudra attendre la fin des années 90 pour qu’un nouveau diptyque qui se situe sur les mêmes hauteurs : « La tentation du bonheur », suivi de « Le bonheur de la tentation ».

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Playlist « Live en capitale »

Comme l’indique vaguement le nom de chacun des albums de la playlist, celle-ci est constituée de témoignages « officiels » –d’une manière générale, je préfère les bootlegs, souvent plus bruts de décoffrage et non retouchés éventuellement en post-production– de concerts enregistrés dans des cités-capitales… A écouter « un peu fort » de préférence ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Scorpions – Tokyo Tapes – 1978 *****

Mon tout premier disque de hard-rock –c’était un double-album, comme on disait à l’époque…-, alors que, collégien de plus en plus chevelu, je découvrais ce genre ! Les photographies intérieures de la pochette « gatefold » mettent bien en valeur le look de leurs chaussures/bottines à très hauts talons : sans rire, c’est ce qui m’avait le plus marqué à l’époque de la découverte de cet album ! Sinon, les soli d’Uli Jon Roth tout au long de ces concerts japonais sont de très belle tenue –en revanche, je zappe systématiquement le solo de batterie, qui, heureusement, n’est pas trop long…-, et le groupe, qui n’avait pas encore atteint son apogée commercial, sauf en Allemagne et au Japon, a énormément perdu avec son départ, à la fin de ces concerts nippons.

• Roger Waters -The Wall Live In Berlin – 1990 *****

Au moment où ce concert a été enregistré –20 juin 1990-, Berlin avait déjà vu son mur tomber, mais n’était plus/pas encore capitale de l’Allemagne, alors en cours de réunification : ce ne sera chose complètement effective qu’une année plus tard, jour pour jour, par un vote extrêmement discuté et disputé du Bundestag –20 juin 1991-. Pour ce concert berlinois, Roger Waters, qui avait quitté Pink Floyd, est entouré d’une brochette de stars intervenant ponctuellement pour donner vie à l’histoire contée par « The Wall » : Ute Lemper, Cindy Lauper, Sinéad O’Connor, Scorpions, Marianne Faithfull, Joni Mitchell, Van Morrison…

• The Cure – Paris – 1993 ****

L’album fut enregistré au Zénith de Paris en du 19 au 21 octobre 1993 –pour mon anniversaire : c’est une habitude pour ce groupe !-, durant la tournée européenne suivant la parution de « Wish », et fait presqu’immédiatement suite à un album live consacré à la tournée américaine de l’été 1993. Heureusement, les titres de ces deux albums ne sont pas trop redondants, et, personnellement, je préfère ceux de la tournée européenne, un peu moins axée sur les « tubes » les plus pop du groupe !
A cette date, The Cure, de composition très variable au fil des époques, est constitué en quintette autour de Robert Smith (b,g,v), Simon Gallup (b), Porl Thomson (g), Boris williams (d) et Perry Bamonte (k).

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Playlist « Les 80’s à Boston »

Avec New York, Boston est l’autre ville de la côte est des États-Unis à avoir connu une scène pop-rock prolifique et très active à partir des années 70. La playlist de ce jour donne un très modeste aperçu de l’éclectisme musical remarquable de cette scène bostonienne à travers trois albums relativement contemporains les uns des autres –début des 80’s-, mais chacun très différent de ton et d’esprit ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Steely Dan – Gaucho – 1980 ****

Groupe informel composé de très nombreux musiciens entourant Donald Fagen –claviers– et Walter Becker –guitare, basse, chant-, les deux seuls membres permanents, Steely Dan évolua entre le rock conventionnel, la pop mélodique, le rythm’n’blues et le jazz. « Gaucho », superbement enregistré d’un point de vue technique et hyper-produit, fit d’abord le bonheur des amateurs de chaînes Hi-Fi et servit longtemps de disque-test dans cette perspective. Album plutôt jazz baignant dans une ambiance assez intimiste, « Gaucho » donne à entendre les meilleurs requins de studio de l’époque et se vendit remarquablement bien aux États-Unis, où il remporta le convoité trophée de « disque de l’année » en 1980.

• The J Geils Band – Freeze Frame – 1981 ****

Il aura fallu que le J Geils bans sorte en 1981 un album très peu représentatif de leur style habituel –le rythm’n’blues et le Chicago Blues– pour atteindre à une notoriété planétaire. Leur succès était auparavant essentiellement limité aux États-Unis et, plus encore, à Boston, leur ville d’origine, où ils étaient cultissimes depuis longtemps. «Freeze frame», qui propose une pop pêchue et efficace où dominent les claviers –une première dans la musique du groupe– est leur dixième album déjà. Le disque contient l’énorme succès «Centerfold», unique numéro 1 du groupe, que j’ai eu la chance de voir en première partie des Rolling Stones en 1982 : l’occasion de découvrir un excellent guitariste, J. Geils, et un superbe harmoniciste, Magic Dick.

• The Real Kids – Hit You Hard – 1983 ****

Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez le mercredi 2 février 1983 ? Moi, oui : c’était le jour où les Real Kids, ce merveilleux groupe bostonien de Power Pop, se produisait à Paris dans sa formation originelle –la meilleure-, au Bataclan, et j’étais dans la salle ! Il en est résulté l’un des plus exceptionnels albums live qui soit, chaud comme la braise, le trop méconnu «All Kindsa Jerks Live» ! Lors de ce séjour parisien, le groupe enregistra pour le label français New Rose l’’album «Hit You Hard», destiné au seul marché européen. Très bon, très pop et mélodieux, c’est incontestablement l’album le mieux produit de leur discographie. Le destin de ce groupe très attachant est à rapprocher de celui des Flamin’Groovies : belle renommée et énorme succès d’estime qui ne se sont cependant  jamais traduits commercialement…

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Playlist « Trio féminin »

C’est une playlist uniquement féminine –seule réelle forme d’unité de cette playlist…– qui résonne dans la maison ce matin, avec trois albums très variés, un peu tirés de l’oubli et de l’étagère où ils reposaient. Seul autre point commun entre eux, ils connurent chacun, en leur temps, un très grand succès ! Cliquer sur l’mage pour la voir en plus grand-.

• Patti Smith – Easter – 1978 ****

Troisième et, sans doute, meilleur album de l’icône féminine punk –elle entama sa carrière de chanteuse sur la scène du CGBG au tout début du mouvement punk-, qui connut les beaux jours des passages en radio au moment de sa sortie grâce à l’interplanétaire tube « Because The Night », co-écrit avec Bruce Springsteen. L’album –le plus grand succès de l’artiste– est plus varié que les deux précédents, plus rock et moins punk également, même si la suite « Babelogue / Rock’n’Roll Nigger » constitue un pur moment de provocation rebelle -cette chanson est systématiquement retirée de l’album sur toutes les plateformes de streaming…-.

• Kate Bush – The Kick Inside – 1978 ****

C’est le premier album de cette grande artiste un peu excentrique et très discrète mais restée hyper-populaire –et cultissime– en Angleterre, qui connut un succès fulgurant pendant une douzaine d’années –fin des années 70 et années 80-, avant de se retirer presque complètement de la scène médiatique, bien que demeurant très sporadiquement professionnellement active. La chanson « Wuthering Heights », connut en son temps un immense succès. Il me souvient qu’il s’agit d’un des deux seuls albums que je possédais à l’époque en cassette et non en LP –l’autre étant « Freeze Frame » du J. Geils Band-.

• Sinéad O’Connor – I Do not Want What I havent’t Got – 1990 ****

Malheureux exemple d’une carrière très prometteuse gâchée par les inconstances d’un comportement plutôt erratique –elle fut notamment « éduquée » par les « Magdalena Sisters » dans un de leurs couvents de sinistre mémoire, ceci expliquant peut-etre cela…-. La chanson « Nothing Compares 2U », écrite par Prince, est, au moins à mes oreilles, l’un des rares exemples d’une reprise supérieure à l’original et connut un très grand succès à sa sortie, mais c’est tout tout l’album –le deuxième de l’artiste– qui est très réussi. Après plusieurs tentatives de suicide, Sinéad O’Connor est décédée en 2023 de causes naturelles.

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