Playlist courte et punchie !

Playlist très courte aujourd’hui –il semblerait que l’automne commence à s’installer très progressivement depuis le début de la semaine-, avec ces deux albums LP déposés sur la platine. Très courte, mais très punchie, dans laquelle on retrouve :

• The Rolling Stones – Sticky Fingers – 1971 *****

Adolescent, j’avais ce disque, très fatigué à force d’écoutes répétées, avec sa pochette originale agrémentée d’une vraie braguette, laquelle a disparu des rééditions actuelles, mais le pressage 180 grammes réalisé de nos jours est très bon et très silencieux. Evidemment, le contenu de l’album –leur premier édité sous leur propre label et gratifié de leur célèbre logo– est légendaire, même si ce n’est pas mon préféré du groupe !

• The New York Dolls – Too Much Too Soon – 1974 *****

Ce qui pouvait paraître excessif et provocant en 1974 paraît aujourd’hui bien sage… The New York Dolls est cet excellent groupe new-yorkais, punk avant l’heure, qui ne rencontra guère de succès en son temps et qui, voulant imiter le style de vie hyper-décadent des Rolling Stones à la même époque, n’y résista pas ! Néanmoins, les deux albums qu’ils proposèrent –celui-ci est le second– sont du premier choix et s’inscrivent au sommet des productions de glam-rock ! Pressage 180 grammes, vinyle silencieux. -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « 1982 : Rock en France »

Je suis généralement remarquablement peu sensible au monde de la « chanson française », fut-elle « de qualité », et ma discothèque est donc remarquablement pauvre en productions hexagonales. Néanmoins, 1982 fut une année plutôt faste pour le rock en France, avec quelques albums de qualité, dont les trois qui composent cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• The Dogs – Too Much Class For The Neighbourhood ****

Apparemment, The Dogs, groupe français comme son nom ne l’indique pas –ils sont originaires de Rouen– sont un peu oubliés de nos jours, mais ils publièrent coup sur coup deux très bons disques de rock, chantés en Anglais –avec un accent français prononcé et rigolo– : celui-ci en 1982, et « Legendary Lovers » en 1983, qui connurent leur petit succès commercial –avec environ 25 000 exemplaires vendus, rien à voir cependant avec les chiffres de vente d’artistes plus connus !-.

• Alain Bashung – Play Blessures ****

Album dont Serge Gainsbourg a co-écrit certaines paroles, « Play Blessures » a atteint de nos jours un rang de « disque culte » que sa réception critique et son sucés commercial initial, mitigés, ne laissaient en rien présager. Avec le recul c’est en effet un très bon disque, même si « Osez Joséphine » et « Bleu Pétrole » sont, à mes oreilles au moins, supérieurs. Quant à la meilleure « collaborations » entre Gainsbourg et Bashung, elle est constituée par la reprise intégrale et doublement posthume de « L’homme à tête de chou » du premier par le second, en 2001.

• Hubert-Félix Thiéfaine – Soleil cherche futur *****

L’album de la confirmation pour cet artiste très singulier, après « Dernières balises (avant mutation) », album de la consécration sorti l’année précédente. Au sein d’une discographie de très bon niveau, ces deux albums constituent l’apogée de la première partie de la carrière de Thiéfaine. Il faudra attendre la fin des années 90 pour qu’un nouveau diptyque qui se situe sur les mêmes hauteurs : « La tentation du bonheur », suivi de « Le bonheur de la tentation ».

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Playlist « Live en capitale »

Comme l’indique vaguement le nom de chacun des albums de la playlist, celle-ci est constituée de témoignages « officiels » –d’une manière générale, je préfère les bootlegs, souvent plus bruts de décoffrage et non retouchés éventuellement en post-production– de concerts enregistrés dans des cités-capitales… A écouter « un peu fort » de préférence ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Scorpions – Tokyo Tapes – 1978 *****

Mon tout premier disque de hard-rock –c’était un double-album, comme on disait à l’époque…-, alors que, collégien de plus en plus chevelu, je découvrais ce genre ! Les photographies intérieures de la pochette « gatefold » mettent bien en valeur le look de leurs chaussures/bottines à très hauts talons : sans rire, c’est ce qui m’avait le plus marqué à l’époque de la découverte de cet album ! Sinon, les soli d’Uli Jon Roth tout au long de ces concerts japonais sont de très belle tenue –en revanche, je zappe systématiquement le solo de batterie, qui, heureusement, n’est pas trop long…-, et le groupe, qui n’avait pas encore atteint son apogée commercial, sauf en Allemagne et au Japon, a énormément perdu avec son départ, à la fin de ces concerts nippons.

• Roger Waters -The Wall Live In Berlin – 1990 *****

Au moment où ce concert a été enregistré –20 juin 1990-, Berlin avait déjà vu son mur tomber, mais n’était plus/pas encore capitale de l’Allemagne, alors en cours de réunification : ce ne sera chose complètement effective qu’une année plus tard, jour pour jour, par un vote extrêmement discuté et disputé du Bundestag –20 juin 1991-. Pour ce concert berlinois, Roger Waters, qui avait quitté Pink Floyd, est entouré d’une brochette de stars intervenant ponctuellement pour donner vie à l’histoire contée par « The Wall » : Ute Lemper, Cindy Lauper, Sinéad O’Connor, Scorpions, Marianne Faithfull, Joni Mitchell, Van Morrison…

• The Cure – Paris – 1993 ****

L’album fut enregistré au Zénith de Paris en du 19 au 21 octobre 1993 –pour mon anniversaire : c’est une habitude pour ce groupe !-, durant la tournée européenne suivant la parution de « Wish », et fait presqu’immédiatement suite à un album live consacré à la tournée américaine de l’été 1993. Heureusement, les titres de ces deux albums ne sont pas trop redondants, et, personnellement, je préfère ceux de la tournée européenne, un peu moins axée sur les « tubes » les plus pop du groupe !
A cette date, The Cure, de composition très variable au fil des époques, est constitué en quintette autour de Robert Smith (b,g,v), Simon Gallup (b), Porl Thomson (g), Boris williams (d) et Perry Bamonte (k).

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Playlist « Les 80’s à Boston »

Avec New York, Boston est l’autre ville de la côte est des États-Unis à avoir connu une scène pop-rock prolifique et très active à partir des années 70. La playlist de ce jour donne un très modeste aperçu de l’éclectisme musical remarquable de cette scène bostonienne à travers trois albums relativement contemporains les uns des autres –début des 80’s-, mais chacun très différent de ton et d’esprit ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Steely Dan – Gaucho – 1980 ****

Groupe informel composé de très nombreux musiciens entourant Donald Fagen –claviers– et Walter Becker –guitare, basse, chant-, les deux seuls membres permanents, Steely Dan évolua entre le rock conventionnel, la pop mélodique, le rythm’n’blues et le jazz. « Gaucho », superbement enregistré d’un point de vue technique et hyper-produit, fit d’abord le bonheur des amateurs de chaînes Hi-Fi et servit longtemps de disque-test dans cette perspective. Album plutôt jazz baignant dans une ambiance assez intimiste, « Gaucho » donne à entendre les meilleurs requins de studio de l’époque et se vendit remarquablement bien aux États-Unis, où il remporta le convoité trophée de « disque de l’année » en 1980.

• The J Geils Band – Freeze Frame – 1981 ****

Il aura fallu que le J Geils bans sorte en 1981 un album très peu représentatif de leur style habituel –le rythm’n’blues et le Chicago Blues– pour atteindre à une notoriété planétaire. Leur succès était auparavant essentiellement limité aux États-Unis et, plus encore, à Boston, leur ville d’origine, où ils étaient cutlissime depuis longtemps. « Freeze frame », qui propose une pop pêchue et efficace où dominent les claviers –une première dans la musique du groupe– est leur dixième album déjà. Le disque contient l’énorme succès « Centerfold », unique numéro 1 du groupe, que j’ai eu la chance de voir en première partie des Rolling Stones en 1982 : l’occasion de découvrir un excellent guitariste, J. Geils, et un superbe harmoniciste, Magic Dick.

• The Real Kids – Hit You Hard – 1983 ****

Vous souvenez-vous de ce que vous faisiez le mercredi 2 février 1983 ? Moi, oui : c’était le jour où les Real Kids, ce merveilleux groupe bostonien de Power Pop, se produisait à Paris dans sa formation originelle –la meilleure-, au Bataclan, et j’étais dans la salle ! Il en est résulté l’un des plus exceptionnels albums live qui soit, chaud comme la braise, le trop méconnu « All Kindsa Jerks Live » ! Lors de ce séjour parisien, le groupe enregistra pour le label français New Rose l’’album « Hit You Hard », destiné au seul marché européen. Très bon, très pop et mélodieux, c’est incontestablement l’album le mieux produit de leur discographie. Le destin de ce groupe très attachant est à rapprocher de celui des Flamin’Groovies : belle renommée et énorme succès d’estime qui ne se sont cependant  jamais traduits commercialement…

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Playlist « Trio féminin »

C’est une playlist uniquement féminine –seule réelle forme d’unité de cette playlist…– qui résonne dans la maison ce matin, avec trois albums très variés, un peu tirés de l’oubli et de l’étagère où ils reposaient. Seul autre point commun entre eux, ils connurent chacun, en leur temps, un très grand succès ! Cliquer sur l’mage pour la voir en plus grand-.

• Patti Smith – Easter – 1978 ****

Troisième et, sans doute, meilleur album de l’icône féminine punk –elle entama sa carrière de chanteuse sur la scène du CGBG au tout début du mouvement punk-, qui connut les beaux jours des passages en radio au moment de sa sortie grâce à l’interplanétaire tube « Because The Night », co-écrit avec Bruce Springsteen. L’album –le plus grand succès de l’artiste– est plus varié que les deux précédents, plus rock et moins punk également, même si la suite « Babelogue / Rock’n’Roll Nigger » constitue un pur moment de provocation rebelle -cette chanson est systématiquement retirée de l’album sur toutes les plateformes de streaming…-.

• Kate Bush – The Kick Inside – 1978 ****

C’est le premier album de cette grande artiste un peu excentrique et très discrète mais restée hyper-populaire –et cultissime– en Angleterre, qui connut un succès fulgurant pendant une douzaine d’années –fin des années 70 et années 80-, avant de se retirer presque complètement de la scène médiatique, bien que demeurant très sporadiquement professionnellement active. La chanson « Wuthering Heights », connut en son temps un immense succès. Il me souvient qu’il s’agit d’un des deux seuls albums que je possédais à l’époque en cassette et non en LP –l’autre étant « Freeze Frame » du J. Geils Band-.

• Sinéad O’Connor – I Do not Want What I havent’t Got – 1990 ****

Malheureux exemple d’une carrière très prometteuse gâchée par les inconstances d’un comportement plutôt erratique –elle fut notamment « éduquée » par les « Magdalena Sisters » dans un de leurs couvents de sinistre mémoire, ceci expliquant peut-etre cela…-. La chanson « Nothing Compares 2U », écrite par Prince, est, au moins à mes oreilles, l’un des rares exemples d’une reprise supérieure à l’original et connut un très grand succès à sa sortie, mais c’est tout tout l’album –le deuxième de l’artiste– qui est très réussi. Après plusieurs tentatives de suicide, Sinéad O’Connor est décédée en 2023 de causes naturelles.

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Playlist courte, belle et intense !

Faute de temps aujourd’hui, mais également en raison d’un énorme fracas depuis exactement 07:00 ce matin chez les voisins en train d’abattre des plusieurs murs afin de totalement rénover l’appartement qu’ils viennent d’acheter –ça cogne très fort à coups de masse, ça découpe, ça perce… et les gravats descendent bruyamment le long de la façade par un « toboggan » au grand désespoir d’une Miss Moneypenny apeurée par tout ce raffut– j’écoute, très fort pour l’occasion, cette playlist courte mais intense, constituée de longs titres de Neil Young, poète et musicien canéricain comme il se décrit lui-même. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et lire plutôt que deviner le contenu de la playlist…-.

Textes intelligents –les paroles de la chanson « Ordinary People », ce long poème épique, peuvent être lues ici-, longues plages de guitares torturées et souvent saturées -il est quand même l’inventeur du « grunge » au courant des années 70, avant même que le terme ne soit popularisé dans les années 90…-, voix haut perchée mais très expressive, belle intensité émotionnelle caractérisent cette playlist, qui n’est représentative que d’une infime partie de la carrière de cet artiste prolifique.
Tout au long de sa longue carrière entamée à la fin des années 60 et la parution de plus de 40 albums depuis cette date, dont le plus célèbre demeure « Harvest », paru en 1972 et qui s’est remarquablement bien vendu, Neil Young a, sporadiquement, composé des titres marquants dans ce style : les cinq chansons de cette playlist sont sorties respectivement en 1972, 1977, 1996, 2007 et 2021.

Courte mais intense playlist ! 

 

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Playlist « Rébellions post-Trente Glorieuses »

Aujourd’hui, petite pause dans mon périple américain et retour en France !
La fin des « Trente Glorieuses » –±1947/±1977– a vu apparaître, dans nos contrées, une multitude de groupes –Téléphone, Starshooter, Bijou, Lili Drop, Taxi Girl, …– qui se sont constitués en opposition à la tradition de la variété et de la « chanson française », adoptant une attitude rebelle post-adolescente et énonçant les frustrations naissantes des adolescents face à la crise émergente.
La playlist de ce jour est constituée de trois albums issus de cette mouvance : hormis Téléphone, et, dans une largement moindre mesure Starshooter, ces groupes ont sombré dans un oubli regrettable mais ont, pour un bref moment, marqué la petite histoire du Rock en France. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Téléphone – Téléphone – 1977 ****
• Bijou – OK Carole. – 1978 ***
• Starsooter – Mode – 1979 ****

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Playlist « Sprechen Sie Deutsch ? »

An dieser Frage muss ich « JA » antworten. J’ai commencé à apprendre l’Allemand à l’école primaire au CM1 au milieu des années 70 –l’Alsace était alors région pionnière et pilote pour un enseignement d’une langue dès l’école primaire-, grâce à cette méthode, puis j’ai poursuivi en l’Allemand au collège en classe dès la Sixième –classe de collégiens LV1 « Allemand non dialectophones » car il existait également des classes « Allemand dialectophones » dans lesquelles les élèves possédaient d’entrée un vocabulaire nettement plus riche, mais une grammaire peu académique…-, continué en Allemand LV1 au lycée et jusqu’à l’université où j’ai suivi jusqu’en licence un élément de langue et culture d’origine –élément facile à obtenir, nous étions peu nombreux et cela tournait autant autour de la langue que des coutumes et de la gastronomie locales, bière et vin blanc compris !-.
Après la licence, j’ai abandonné l’Allemand et le Latin et n’ai gardé que l’Anglais dans le cadre de la poursuite de mes études. Par ailleurs, j’ai fait mon « service national » à Freiburg-In-Breisgau et à travers l’Allemagne fédérale, et ma mission me laissait énormément de temps libre pour côtoyer des étudiants allemands.
Donc, je comprends assez bien encore les paroles de la playlist de ce jour ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Nina Hagen Band – Unbehagen – 1979 ****

C’est le second album du Nina Hagen Band, qui s’inscrit dans la lignée punk un peu grandiloquent du premier opus, le groupe composé de bons musiciens étant chargé de porter la voix de Nina Hagen, dont le chant se compose de vocalises et d’éructations et autres bruitages. L’album, qui connut un très grand succès tant en Allemagne qu’en France, comporte notamment le hit « African Reggae » qui rendit la chanteuse populaire.

• D.A.F (Deutsch Amerikanische Freundschaft) – Allez ist gut – 1981 *****

Un album d’électropunk industriel très étrange et d’une grande sensualité, qui connut un immense succès en Allemagne et comporte les hits « Der Mussolini » et « Der Raüber und der Prinz », très jolie comptine en forme de jolie ballade presque murmurée.

• Nena – Nena ft. Nena. 20 Jahre : das Jubiläus-Album 2002 ***

Un album de reprises par Nena –la chanteuse– des principaux succès, dont le très célèbre 99 Luftballons » qu’elle a connus en solo ou avec Nena –le groupe– dans des versions remises au goût du jour, et qui relança la chanteuse, qui avait mis sa carrière quelques peu entre parenthèses. Pop-music gentille mais agréable.

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