Playlist « Bonne humeur »

Pour bien commencer la journée, une assez courte playlist pleine de bonne humeur, comprenant notamment l’un des tout meilleurs albums –trop méconnu malheureusement– de rock français et deux autres albums remplis d’allégresse. Jubilatoire !Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

👿Les ligues féministes de vertu vont me tomber sur le paletot pour avoir osé montrer la pochette de « Smell Of Female » … Quand on sait qu’en plus l’album contient un excellent titre intitulé « Faster Pussycat » !!!

Playlist « So British »

Faute de temps en cette période professionnellement très chargée –et ça ne semble pas prêt de s’arrêter-, les découvertes de beaux albums s’avèrent rares en ce moment !
J’ai cependant trouvé un magnifique disque proposé par l’un des plus fins chroniqueurs de la société anglaise, Ray Davies, plus connu pour son oeuvre de créateur au sein de son excellent groupe, The Kinks, que pour ses créations solitaires. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’album est d’autant plus rare qu’il n’est pas disponible en tant que tel, mais uniquement en complément d’une compilation consacrée au groupe parue en 1997 –mais les chansons regroupées sur l’album sont bien plus anciennes-. Ray Davies, sur des musiques généralement moins brutes de décoffrage que celles des Kinks –au moins à leurs débuts– et parfois inspirées par une ambiance du Music-Halll qu’il affectionnait tant, donne libre cours à ses chroniques « So British », faites de tendres moqueries et d’une bonne dose de nostalgie.

Et c’est absolument formidable !

Playlist « 1967 »

Poursuivant sur ma lancée de la notule précédente, je pioche des albums passionnants réalisés en 1967, sans même avoir besoin de remonter à « Between the Buttons », si représentatif du Swinging London et dont je vous ai déjà entretenu un peu plus longuement ici.
Tous les albums de cette playlist s’avèrent en fait bien plus passionnants que le « Sgt. Pepper’s… » même s’ils n’en possèdent vraisemblablement pas l’aura et que leur influence a sans doute pesé moins lourd, encore que ce soit discutable pour le deuxième d’entre eux, puisque Country Joe And The Fish fut le premier groupe à sortir un « album psychédélique » aussi tôt qu’en janvier 1967, prédécesseur du disque présenté ici. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Comme le disque des Beatles, ces quatre albums sont inspirés du principe alors émergeant de « concept-album », à l’instar de « Blonde On Blonde », de Bob Dylan, d’ « Aftermath » des Rolling Stones ou de « Pet Sourds » des Beach Boys, parus l’année précédente.

• « Something Else » des Kinks donne à entendre l’une des plus merveilleuses chanson composée dans les années 60, à savoir « Waterloo Sunset », mais tout l’album est remarquablement solide et contient bien d’autres pépites : il est étonnant que ce groupe majeur du début des années 60 ait essentiellement connu ses plus grands succès grâce à ses singles –45T– alors que ses albums parus à partir du milieu des années 60 et jusqu’au début des années 70 sont bien plus intéressants et d’une cohérence et d’un niveau de qualité globale très élévée assez rares.

• « I Feel Like I’m Fixin’ To Die » de Country Joe McDonald And The Fish reste avant tout célèbre pour la version remaniée de la chanson éponyme qui en fut donnée ai festival de Woodstock en 1969 : l’album est tout aussi représentatif du « rock psychédélique » que son prédécesseur –l’excellent Music For The Mind And Body »- avec ses paroles naïvement « cosmiques » et ses sonorités étrangement déformées à l’orgue et à la guitare-. Il est aussi, tout simplement, meilleur à mes oreilles que les meilleurs albums du Grateful Dead ou de Jefferson Airplane, inscrits peu ou prou dans la même veine.

• « Smile », des Beach Boys, possède la même sorte d’aura mythique que le « Sgt. Pepper’s… » des Beatles pour la simple raison qu’il aurait dû sortir en 1967 mais qu’il ne sortit pas, en définitive, dans sa version finalisée, Brian Wilson, son concepteur, tombant sévèrement en dépression pendant les séances d’enregistrement… Conçu comme « une symphonie de poche », l’album est construit en plusieurs mouvements –1. Americana – 2. Wonderful – 3. The Elements : Earth ; Wind ; Fire ; Water– fondés sur des thèmes musicaux récurrents et des textes relativement obscurs de l’écrivain Van Dyke Parks, comme dans la magnifique et nostalgique « Surf’s Up » –23’06 dans la vidéo-, mais dont certains sont très beaux dans leur étrangeté.
Brian Wilson en donna la version définitive en 2004 –cf. imagette de droite-, sans son groupe mais avec un orchestre regroupant les meilleurs musiciens de studio –un album somptueux et une tournée triomphale-. La très fameuse chanson « Good Vibrations » prend tout son sens lorsqu’elle arrive à la fin de l’album, comme une apothéose –42’10 dans la vidéo-.

 

• Enfin, « Sell Out », des Who, est un concept-album assez hilarant –la pochette est parfaitement loufoque– et totalement représentatif du pop-art cher au groupe à ses débuts ; même s’il ne connut qu’un succès un peu mitigé à sa sortie, c’est l’un des meilleurs disques du groupe.

Playlist « Album en carton »

Ecoute attentive ce matin d’un album mythique «Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band », sorti en 1967 et remastérisé spécifiquement pour la stéréo dans les règles de l’art pour une « édition du cinquantième anniversaire » en 2017, par le fils du producteur originel George Martin, long compagnon des enregistrements en studio des Beatles disparu en 2016. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Par rapport aux premières éditions CD ou la vieille version LP que j’avais, le son est très nettement amélioré et désormais supérieur aux meilleures éditions mono, qui, seules avaient bénéficié d’un mixage spécifique par George Martin –en 1967, de nombreux foyers étaient encore équipés principalement en électrophones monophoniques, même si la stéréophonie était un procédé déjà répandu, mais nécessitant un matériel plus coûteux , tant pour l’enregistrement et le mixage que pour la reproduction-.

Cette édition du cinquantième anniversaire est très joliment présentée –belle reproduction de la photo de la pochette– et l’album est accompagné de tout le pack cartonné à découper –d’où le titre de la notule, vous l’aurez compris-qui accompagnait la pochette originale : moustaches, galons, badges… Toute cette profusion est disponible à prix modique.

Evidemment, cela n’améliore pas fondamentalement le contenu de cet album mythique pour de nombreux auditeurs –je n’en fais pas partie-, mais l’ensemble reste très agréable à écouter. L’aura de « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » semble avoir quelque peu pâli depuis sa parution –tant d’autres excellents albums sont sortis en 1967, grande année en réalité pour ce genre musical-, et ce sont essentiellement tous les gimmicks de console et de mixage qui ont perduré, bien plus que le contenu musical dont certaines facilités sont très largement sauvées par la production.
De l’aveu même de John Lennon, aussi tôt qu’en 1968 –avis que je viens de découvrir ici, au sein d’un très bon article relativement exhaustif– : « The biggest load of shit we’ve ever done ». C’est lui qui l’a dit…

Playlist « retour de vacances »

Je profite de cette playlist en trois langues écoutée « un peu fort » –le plaisir retrouvé de bénéficier du confort certain d’une chaîne Hi-Fi est très réel ! -, tout en rangeant les dernières affaires des vacances et en répondant, déjà, à quelques courriels professionnels, même si le retour au travail n’est pas encore pour demain ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cette après-midi, je retourne à l’école –en mode instruction au domicile…-, avec mon premier cours dédié à l’instrument dont je vous ai parlé il y a un peu longtemps déjà et pour lequel j’ai enfin un ampli adapté –ça ne « sonne » pas avec un ampli de basse…– ! Avec une agréable surprise à la clé : les cours à domicile bénéficient d’une déduction fiscale de 50%, ce que j’ignorais !

Playlist post-«Mêmes causes, mêmes effets»…

Les mêmes causes que celles exposées dans ma dernière notule produisant exactement les mêmes effets, je n’ai pas glissé la moindre note de musique entre mes oreilles de toute la semaine ! Et, phénomène exceptionnel, je me suis levé vers 08:00 ce matin, ce qui ne m ‘arrive quasiment jamais, étant adepte des levers à l’heure où l’aube pointe… Les temps à venir seront un peu plus calmes…

Du coup, je me rattrape ce week-end, en commençant par une playlist 80’s d’accès très facile et riche en souvenirs d’adolescence ou de jeune adulte ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Inutile de détailler les albums qui composent cette playlist, tous ces groupes sont archi-connus et ont, dans une certaine mesure, trusté le plus hautes places dans les charts de l’époque. Vous ne trouverez pas, cependant, le live de XTC -absolument excellent- dans la discographie officielle du groupe, il s’agit du témoignage d’un très bon et très tonique concert enregistré sous le manteau… Je vous en propose un extrait en prime : l’un des sommets des 80’s, de l’avis de mes oreilles !

Playlist « Retour vers les 60’s »

J’ai ressorti aujourd’hui quelques vieilles choses issues des années 60 et un peu moins connues que les productions des très grands groupes ayant émergé à cette époque -de mémoire : Rolling Stones, Beatles, Kinks, Who…-, bien qu’ils aient parfois accompagné ces précurseurs dans les charts anglais ou américains à l’époque, côtoyant à l’occasion les premières places. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• The Troggs : groupe posant, dans les 60’s, en moches costumes blancs à rayures rouges et ayant voulu concurrencer le côté « sale gosse «  des Rolling Stones sans jamais y parvenir tout-à-fait –pas assez excessifs pour cela…– et qui connu un succès certain avec son tube « Wild Thing » en 1966. La chanson propose un solo d’ocarina ! Entre deux bluettes qui frôlent parfois la mièvrerie, dont la fameuse « Love Is All Around », ont recyclé maintes fois leur hit majeur -construction générale, rythme, riff…– dans d’autres chansons moins efficaces… Un peu lassant sur la durée !

• Them : excellent groupe de rythm’n’blues, à la durée de vie fort courte dans sa version originelle avec un chanteur d’exception : Van Morrison –son album en solo, « Astral Weeks », est une merveille parue en 1968-. Leur titre de gloire, le bien-nommé « Gloria », a été l’objet de nombreuses reprises, toutes inférieures à la version originales ! Une excellente compilation, qui vient raviver d’excellents souvenirs !

• Donovan : essentiellement connu pour son visage angélique et son hit « Yellow Mellow », qui ne figure pas sur cet album. Ce dernier propose une pop-music fraîche et très joliment instrumentée, dans une optique parfois pré-psychédélique. Je ne l’avais plus écouté depuis des lustres, et l’ai redécouvert avec plaisir.

• The Standells : les Américains du lot, un « garage band » bien oublié de nos jours, même s’ils se sont sporadiquement reformés jusqu’à aussi tard que 2014 au moins. Leur seul album ayant connu une certaine notoriété est celui proposé ici, et la chanson éponyme « Dirty Water » connut un certain succès Outre-Atlantique : la vidéo en est hilarante tant le play-back n’est pas au point !

Une chouette playlist pour embellir une météo morose !

Playlist « Seconde chance », encore…

Le principe est désormais bien connu : magnanime comme je suis, je redonne parfois une seconde chance à des enregistrements que je n’avais pas forcément appréciés à leur découverte ou à leur réécoute, afin de vérifier si mon point de vue à leur sujet a pu évoluer ! En fait, pas tellement ! L’opinion que j’en avais reste confirmée à la réécoute de cette playlist, entamée dès l’aube… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le Beethoven de Sir Clifford Curzon reste étrangement heurté rythmiquement, et assez pauvre en matière de dynamique, même si certains passages sont assez joliment chantants, mais cela s’avère assez anecdotique pour cette extraordinaire série de variations, qui réclame avant tout, selon moi, plus d’abattage ! Le style du pianiste convient mieux aux Moments Musicaux de Schubert, qui sont en revanche tout-à-fait agréables. L’album est tiré d’un coffret très inégal mais globalement décevant eu égard à la réputation assez élevée –et que j’ai du mal  comprendre…– de ce pianiste.

• Edwin Fischer, pianiste –et, paraît-il, grand pédagogue du piano– suisse, fut très célèbre en son temps pour ses interprétations des oeuvres de Beethoven : son cinquième concerto, accompagné par Furtwängler, est même considéré par certains comme l’un des plus grands disques de tous les temps, mais comme je dois être aussi sourd que le compositeur, cela ne m’a jamais frappé. Dans cet album, qui propose les trois dernières sonates du « Grand sourd », je reste sur ma faim. Le jeu du pianiste n’est de loin pas parfait –pour faire simple : c’est aussi brouillon que Schnabel, mais beaucoup moins urgent– et la prise de son, moyenne pour l’époque, n’aide pas beaucoup…

Les « Variations Enigma » d’Elgar par Leonard Bernstein constituent l’un des plus beaux contresens de ce chef, qui en commit beaucoup, au moins à mes oreilles, et pouvait se montrer remarquablement outrancier –certaines symphonies de Mahler ou les trois dernières de Tchaïkovsky par exemple– à la fin de sa vie : c’est tout-à-fait le cas ici ! Scandale supplémentaire, il alla jusqu’à surnommer Elgar « My fellow Eddy » –trad : « Mon pote Eddy »-, ce qui est un crime de lèse-majesté en Angleterre, où toute trace de puritanisme n’a pas disparu ! Certains mouvements sont largement étirés, d’autres, joués à un tempo relativement traditionnel, sont étrangement sonores mais assez pauvres en couleurs, malgré une prise de son de qualité. 

Je devais avoir bu lorsque j’ai acheté –pour une bouchée de pain, heureusement ! – l’album des Sparks : en fait, non ! Je revois encore le bac à soldes où il avait été oublié et j’espérais retrouver dans cet album le même niveau de qualité que dans leur excellent « Kimono My House, mais ce n’est pas du tout le cas. L’album part dans tous les sens, et même si les paroles sont souvent intéressantes et malicieuses, la musique est trop électro-pop pour mes oreilles. C’est un peu mieux que dans mon souvenir toutefois, grâce à certaines jolies mélodies –le chanteur, de plus est très bon– et malgré une instrumentation trop foisonnante pour moi : j’ai bien du mal à l’écouter en entier !

Playlist « Concerts parisiens »

L’avantage du télétravail, c’est que je peux l’agrémenter assez facilement d’une playlist, pour peu qu’elle ne demande pas une écoute trop attentive, même s’il peut m’arriver ici ou là de lever une oreille, voire les deux, à un moment ou un autre ! Profitons, profitons, en espérant que cette période ne s’éternise pas outre mesure !
La playlist du jour, à dire vrai, s’écoule agréablement et ne nécessite pas en soi une grande concentration : elle est consacrée à « d’aimables » concerts parisiens d’un rock plus ou moins intense selon le groupe envisagé ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce qui me sied tout-à-fait, puisqu’entre tableaux Excel ou enquêtes diverses et variées à renseigner et autres multiples réponses à de multiples courriels, j’ai déjà une grande partie de mon cerveau déjà mobilisée, sauf à l’occasion de courtes pauses que je m’impose toutes les trois heures…
Ainsi, le martèlement rythmique de Rammstein ou de Trust induit même une vitesse de frappe accrue sur le clavier –et donc, conséquemment, de dyslexie coutumière du clavier : je suis parfois obligé de baisser le son pour me relire…-. Le concert parisien des Cure n’est assurément pas leur meilleur –le groupe est même curieusement atone parfois-, mais, en revanche, le concert de Supertramp constitue un genre de « best of » en live du groupe tout-à-fait agréable et assez bien adapté à ce type d’écoute un peu distraite –même si mon oreille a été attirée, au détour d’une chanson, par quelques fausses notes divergentes de saxophone ! -.

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