Playlist douce et intime

Trois très beaux albums de musique pour piano à écouter paisiblement au coin du feu… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Federico Mompou – Musica Callada, cahiers 1 à 4
Federico Mompou, Piano – 1974 *****

Federico Mompou, compositeur espagnol né en 1893 et mort en 1987, enregistra une anthologie de ses oeuvres pour le piano en 1974 pour le label espagnol aujourd’hui disparu Ensayo. Ces enregistrements ont été repris sous licence par l’éditeur Brilliant, qui les a publiés dans un coffret de 4 disques, qui ne semble malheureusement plus disponible à l’heure actuelle. Ces 28 miniatures de « Musique silencieuse » sont réparties en quatre cahiers, composés entre 1959 et 1967 et sont d’une grande concision, qui n’exclut pas une belle expressivité, très dépouillée, et une grande quiétude. Le compositeur les considérait comme sa plus grande réussite.

• Edvard Grieg – Pièces lyriques, sélection de 20 pièces
Emil Gilels, piano – 1974 *****

Cet album fut et reste encensé par la presse spécialisée du monde entier –et même en France-, depuis sa parution. Emil Gilels adorait ces pièces très intimistes et il dut beaucoup insister auprès de son éditeur pour pouvoir les enregistrer : à raison, puisque le disque se vendit très bien ! Dans cet album, qu’il mit un soin maniaque à enregistrer, demandant notamment aux ingénieurs du son de déplacer / repositionner les micros en fonction des caractéristiques de chaque pièce, il en révèle les multiples beautés grâce à son toucher d’une infinie délicatesse, qu’on n’aurait pas soupçonnée chez ce titan du piano !

• Erik Satie – Gymnopédies et autres pièces pour piano
Pascal Rogé – 1984 *****

Autre très beau disque anthologique d’un compositeur à la fois espiègle et pudique, ayant vécu toute une partie de sa vie dans une misère extrême, qu’il dissimulait derrière ses jeux de mots et ses attitudes de dandy. S’il ne fallait qu’un seul disque de Satie dans une discothèque –ce qui serait fort dommage à mon avis-, c’est assurément celui-ci que je choisirais. Pascal Rogé a enregistré chez Decca trois albums complémentaires des compositeur, qui sont actuellement difficilement disponibles, ce qui doit former l’intégrale –ou quasi-intégrale– la plus séduisante à mes oreilles.

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Playlist pour nuit blanche…

La playlist de cette nuit m’a permis de la traverser assez agréablement, malgré une insomnie qui m’a frappé dès 2:00 du matin –généralement, mes insomnies débutent à plutôt vers 4:00…-. J’ai donc été en bonne compagnie, jusqu’à l’heure du lever, vers 7:00 ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je vous avais déjà parlé ici ou d’Erik Satie pour vous dire le plus grand cas que je faisais de ce musicien étrange et passablement loufoque, à l’invariable costume vert-olive, mort dans le plus grand dénuement et pourtant ne s’étant jamais plaint et ayant toute sa vie assumé –et revendiqué– son image dandy excentrique.

Musique facile d’accès, aux titres ésotériques parfois et régulièrement comiques, mais le plus souvent paisible et très agréable pour une écoute nocturne. La playlist de cette nuit me permet, en outre, d’en écouter les meilleures interprétations à mes oreilles, par un pianiste que j’apprécie beaucoup –les enregistrements ont été réalisés sur une période de presque 20 ans ; le dernier disque écouté fut d’ailleurs l’un de mes tout premiers CD achetés, aussi tôt qu’en janvier 1985-.

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Playlist fourre-tout multicolore

Entamée dès l’aube, cette playlist aux jolies couleurs devait nécessairement commencer par de la musique calme et écoutille à volume modéré, dimanche matin oblige ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Deux heures durant, donc, c’est Erik Satie et JJ Cale qui ont commencé par tourner sur ma platine : dans une version princeps, mélodies simples et dépouillées portées par un pianisme sans grands contrastes dynamiques pour l’un, musique « laid back » très agréable et apaisée pour le second.

Ce qui m’a conduit à la première pause café de la matinée, avant de poursuivre désormais avec deux albums plus remuants. L’album des Cure comprend en fait un « album bonus » par lequel, à cette heure encore précoce de la journée, je vais entamer l’écoute : les mêmes chansons, mais en versions acoustiques : pas totalement dépaysant, mais de belles adaptations avec un instrumentarium relativement varié.
Passé 9 heures, il sera temps d’attaquer « Dirty Works » des Rolling Stones : assez largement décrié lors de sa sortie, du fait notamment d’une production ratée et d’un mixage parfaitement atroce qui met la batterie très en avant comme on aimait le faire dans les années 80, l’album a cependant assez bien vieilli et certains titres s’écoutent avec plaisir.

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Playlist pour clore l’été

En ce dernier jour de l’été, la journée a commencé par un brouillard épais et inattendu, qui a provoqué de forts ralentissements sur la route : j’ai mis près du double du temps habituel pour arriver au bureau ce matin. Et puis, tout d’un coup, vers 10 heures, le soleil a dissipé ces denses volutes et nous avons eu droit à une magnifique journée estivale !

Sans une seule note des « Quatre saisons » de Vivaldi, solution qui eût été trop commode , c’est aussi une playlist sur le thème de l’été qui fait mon bonheur depuis quelques minutes, avant d’entrer, dès demain, en automne –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Précisons que, de l’album Satie, seules les « Cinq grimaces pour le songe d’une nuit d’été » font partie de mes écoutes du soir. Quant à l’album de Janis Joplin, que je n’aime pas outre mesure par ailleurs, il contient une formidable reprise de « Summertime » de Gershwin –cf extrait ci-dessous-.

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Playlist de la miniature à la grande forme

Pour entamer cette semaine précédant des échéances électorales aux résultats quelque peu illisible –une telle incertitude, c’est assez rare-, c’est une playlist assez éclectique à laquelle je me suis adonné aujourd’hui, avec, dans tous les cas, des prises de son de qualité, ce qui ne gâte rien ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Elle couvre près de trois siècles et de multiples formes musicales, allant des miniatures pour piano de Satie, très aimables dans leur genre –et encore plus dans cette excellente interprétation– à la grande forme –encore une fort belle version, pour la dernière symphonie achevée de Mahler, qui représente pour moi un pris de décomposition de la Vienne d’avant la première guerre mondiale, puissamment dépressive dans son expressivité presqu’exacerbée-.

Pour suivre ce monument, que je n’écoute pas si souvent que ça, une belle version des quatre saisons de Vivaldi, agrémentée de compléments bienvenus et disparates, s’imposait ! Contraste et rayons de soleil assurés ! Pour finir un détour par l’Espagne de Granados et Albeniz, à travers leurs oeuvres pour piano les plus connues, qui sont de belle et bonne facture –cf. le petit extrait ci-dessous-.

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Playlist longtemps désirée !

Les lecteurs réguliers du blog savent mon attrait inconditionnel pour la musique d’Erik Satie, pleine d’une bizarre quiétude et fort aimable aux oreilles. Le premier disque présenté dans la playlist du jour fut l’un de mes premiers CD, je l’ai même racheté plus tard parce que je ne savais plus à qui je l’avais prêté… C’est dire si je l’apprécie !
A mon sens et malgré une prise de son un peu trop réverbérée, c’est LE plus beau des disques consacrés à cet étrange compositeur, dont je vous ai déjà parlé de manière plus complète.

Je lorgnais sur les autres disques de Pascal Rogé –pianiste français remarquable qui effectue une grande carrière loin des regards médiatiques– depuis un long moment, mais ils n’ont jamais été publiés en série économique ou regroupés au sein d’une intégrale permettant de réduire ainsi le coût de leur achat. Hors le premier, multi-réédité et qui contient les oeuvres les plus populaires d’Erik Satie, les trois autres commençaient même à atteindre des tarifs relativement indécents pour certains d’entre eux, du fait de leur rareté et de leur quasi-épuisement sans doute. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

C’était sans compter sur les bacs à soldes allemands, où j’ai réussi à trouver le lot des trois manquants pour une somme très raisonnable, à défaut d’être totalement dérisoire. A moi donc ce qui constitue sans doute la plus belle anthologie des oeuvres pianistiques d’Erik Satie, et au sein de laquelle j’ai largement pioché ce matin : même si l’ensemble ne constitue pas à proprement parler une « intégrale », j’y ai même gagné une oeuvre que je ne connaissais pas, et qui avait échappé aux autres coffrets présents dans ma discothèque. Il s’agit, en réalité, d’une oeuvre posthume au titre toujours aussi évocateur : « Petite musique de clown triste », dont la partition a été complétée après la mort de Satie par son ami Robert Caby, et que vous pouvez écouter ci-dessous.

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Playlist au coin du feu

La météo plutôt fraîche de ces derniers jours –mais pas si glaciale qu’annoncée semble-t-il : un petit -§° ce matin, ce qui est somme toute assez normal en hiver…– est tout-à-fait propice pour profiter de cette courte mais paisible playlist, à déguster sereinement au coin du feu, après une longue journée de labeur, et extraite de la série des albums en attente dont je vous parlais l’autre jour… Une grille de loto que je m’amuse à cocher, en quelque sorte !

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