Playlist haut-de-gamme, lectures et autres considérations

Je me suis lancé à l’assaut, ce matin, des concertos pour piano de Beethoven –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Une très belle interprétation d’un excellent pianiste russe –la critique musicale est élogieuse à son égard– magnifiquement accompagné par un chef que j’apprécie beaucoup dans Sibelius, et dont l’intégrale des symphonies de Beethoven n’avait pas laissé indifférent de très nombreux auditeurs –je suis un peu plus réservé pour ma part : c’est très bien, mais pas si sidérant que ce que j’ai pu en lire par ailleurs-. 
Nonobstant, ces concertos trouvent ici une très belle interprétation, le pianiste suscite le dialogue en permanence et l’orchestre lui répond au quart de tour –et vice-versa-. Les conditions technique sont remarquables –la meilleure version sur mes étagères, à cet égard– : un vrai bonheur !

Comme je connais ces oeuvres à près par coeur –sauf pour ce qui concerne le deuxième concerto, que j’écoute assez rarement-, cela m’a permis d’entamer la lecture, en parallèle, du très bon roman que vous découvrez sur l’imagette de droite, lecture entreprise après avoir vu la série télévisée –10 épisodes-, que j’ai bien aimée.

On y suit l’enquête d’un psychiatre –l’aliéniste, c’est lui– clone de Sherlock Holmes, affublé d’un journaliste en clone de Watson, poursuivant une sorte de clone de Jack-The-Ripper sanguinaire et dérangé  dans les bas-fonds de New York à la toute fin du 19ème siècle, avec en guest star un Teddy Roosevelt en incorruptible préfet de la police locale –ce fait est authentique-.


Lecture-détente, donc, qui vient en complément des ouvrages plus « sérieux » que vous trouverez dans la barre des menus à droite : une traduction facile à lire du Kalevala, un ouvrage sur l’Angleterre victorienne et une revue consacrée au rattachement de l’Alsace-Moselle à la France à la fin de la 1ère guerre mondiale, il y a 100 ans, très bien documentée, notamment sur les événements qui ont conduit à la mise en place d’un éphémère « Soviet de Strasbourg » –fait assez peu connu ailleurs qu’ici…-.

Nouveau particularisme local…

Les nombreux parcs adjacents à notre nouvel appartement, comme la majorité des parcs publics strasbourgeois, sont frappés d’un particularisme qui s’inscrit complètement en marge du fameux « statut local », mais n’en est pas moins, à ce jour, complètement unique pour une « grande ville » française. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

C’est étonnamment très bien respecté, semble-t-il : la mesure a été assez peu commentée dans les médias locaux et il y a sans doute eu des râleurs, que je n’ai pas entendus, mais, lors de nos quelques balades dans deux des plus grands parcs strasbourgeois, nous n’avons pas croisé de fumeurs actifs, et ceux-ci se réunissent, en cas de besoin, autour des cendriers mis à disposition aux entrées desdits parcs.

A partir de 2019, les contrevenants seront mis à l’amende… C’est peut-être à ce moment-là que les râleurs se réveilleront !

Je passe à l’étranger -à pied- !

Traditionnellement, à cette période de l’année, nous partons observer les côtes anglaises et en profitons même, parfois, pour prendre « Le Tunnel » pour parfaire notre pratique de la conduite à gauche.

Cette année, sauf réservation de dernière minute pour un week-end un peu prolongé, ça ne devrait pas être la cas, malheureusement… Pour autant, hier, nous sommes allés à pied Outre-Rhin, à défaut de nous rendre Outre-Manche ! C’est beaucoup moins loin –pour nous– et beaucoup plus facile d’accès, il suffit d’une paire de chaussures.

Au demeurant, la passerelle est très jolie –cliquer sur le collage pour le voir en plus grand ou ici pour le télécharger en haute résolution-, et quand on atteint son sommet -altitude : une vingtaine de mètres-, la vue est assez jolie, entre Vosges, Forêt Noire et rocher de la Loreleiqu’on ne voit pas à cette distance ! -.

Arrivé de l’autre côté, on tombe, invariablement, sur un débit de tabac : à Kehl, banlieue strasbourgeoise en Allemagne –population : ± 35 000 habitants, dont un très grand nombre de résidents français : loyers nettement moins chers, absence de taxe d’habitation, activité professionnelle « frontalière »…-, on en compte au moins une cinquantaine, où on ne parle quasiment que le Français, et où la vente au kilo –voire au quintal– est une tradition très répandue !

Les pieds dans l’eau…

… et la tête dans les nuages !

Le Rhin est en situation de débordement, et nombre de ses affluents sont en crue ! Comme la pluie ne semble pas vouloir cesser de tomber, la situation pourrait encore se dégrader aujourd’hui… Ce qui ne m’arrange pas, puisque je dois circuler, cette après-midi, sur de petites routes dont certaines pourraient être barrées noyées

A Strasbourg, plus de navigation en bateaux-mouches sur l’Ill, dont le niveau est trop haut : impossible de passer sous les nombreux ponts. Et, derrière mon bureau, un canal de décharge est en voie de débordement : ça fait un raffut d’enfer tant le débit est élevé !

Heureusement, nous avons nos polder ! L’un d’entre eux vient d’être fermé –cliquer sur l’image pour lire le communiqué de la Préfecture-, afin d’éviter une crue du Rhin. Bref : on attend toujours le soleil, mais les canards vont être contents !

Clap de première !

Aujourd’hui, malgré le froid piquant –faute d’une entrée progressive dans l’hiver cette année, où l’on est passé du jour au lendemain d’une dizaine de degré à des températures négatives au petit matin-, je me suis offert une traversée rapide du marché de Noël, très animé et peuplé d’une foule dense et bon-enfant. Comme, de plus, il y avait match, ça a rajouté des boucshons aux bouchons autour de la ville, et le tram était plein comme un métro de la RATP aux heures de pointe !
Un petit vin blanc chaud, quelques emplettes en passant, et, forcément, un goût de revenez-y, d’autant plus intense que, pour cette année, c’est l’Islande qui est à l’honneur, et que, forcément, ça donne envie –ou pas, selon les goûts…– de découvrir un peu mieux leurs spécialités culinaires.

Considérations épineuses

Où il est question de fissures et de trolls, sur fond de marché de Noël et de facture augmentée ! Selon les habitudes des uns ou des autres, on en rira un peu ou on en râlera beaucoup… Quoi qu’il en soit, aucune manifestation pour bloquer la ville n’est prévue à ce jour !

Quant la photo de feu le sapin présentée la semaine dernière, elle est évidemment caduque –ou historique, selon le point du vue auquel on se place-…

NB. Si vous utilisez un bloqueur de publicités, il faudra le désactiver le temps de la lecture de l’article ci-après, qui vous explique tout sur ces épineuses considérations…

http://www.rue89strasbourg.com/troisieme-grand-sapin-de-noel-place-kleber-127351

Pour illustrer cette notule, rien de mieux qu’une « Marche des trolls » ! A écouter ci-dessous. Après tout, ils sont responsables –mais pas coupables, évidemment– de cette situation !

Playlist avec un J

L’oubli de la lettre J dans mon approche alphabétique des playlists n’a pas encore été relevée, mais je m’aperçois qu’en effet, entre le I et le K, manque le J ! Erreur réparée dès aujourd’hui, donc, avec cette playlist dominicale concoctée tôt ce matin, alors que la pluie tombait dru ! Le choix était à peine plus grand qu’hier, au demeurant… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pas de rareté en revanche du côté de cette playlist, qui ne comporte que des albums plutôt très connus, à une exception près, le dernier cité, qui est aussi le premier de cet artiste prolifique…

Dans l’ordre, on retrouve donc :
• U2, « (The) Joshua Tree » –1987-.  Dernier album d’une belle trilogie entamée en 1983 avec « War », suivi en 1984 par « The Unforgettable Fire ». A mes oreilles, tous les albums studio qui suivront seront bien en-dessous de ces trois disques. Sur l’album de ce jour, l’enchaînement des trois premiers titres est un petit miracle.
• Eric Clapton, « Just One Night » –1980-. Sorti comme double-LP à l’origine, ce disque permet de retrouver Clapton en concert à l’issue de sa longue période de passage à vide du milieu des années 70 et de ses déboires multiples –drogue, alcool, politique…-. Le guitariste est très bien accompagné, mais l’album me semble un rien longuet.
• Neil Diamond, « Jonathan Livingston Seagull » –1973-. La musique de Neil Diamond accompagnait le film adapté du roman de Richard Bach, élevé sur le même piédestal dans les pays anglo-saxons que « Le Petit Prince » en France. Tout petit, je raffolais de ce disque, qui était sans doute le seul album « non-classique » de la discothèque paternelle.

• John Mayall, « John Mayall Plays John Mayall ». Paru aussi tard qu’en 1965, alors que « le parrain du blues anglais » tournait depuis plusieurs années déjà, il s’agit du premier album de John Mayall, enregistré en live, remarquablement bien d’ailleurs –quelques saturations passagères-, puisque le petit Klooks Kleek club où il se produisit ce soir-là était relié directement aux studios Decca voisins, les câbles sortant par la fenêtre… Le guitariste qui l’accompagne ici est Roger Dean, vraiment excellent, mais vite retombé dans un oubli relatif après avoir quitté « le maître ».

La météo de ce jour est parfaitement dégueulasse, alors qu’hier, en fin d’après-midi, les terrasses étaient encore bondées d’un monde légèrement vêtu, tant il faisait doux. Au pied du grand sapin, c’était très étrange –et tout-à-fait inhabituel– de se promener presqu’en tee-shirt !

C’est déjà Noël, ou presque !

Après bien des péripéties, le traditionnel sapin de Noël géant est arrivé à destination et se retrouve planté au coeur de la ville, comme chaque année, en attente d’être bellement paré. Les boutiques commencent également à installer leurs décorations, les guirlandes sont peu à peu posées par les services techniques de la ville et s’illuminent le soir venu –assez tôt, donc, avec le décalage horaire…-.

Pour sûr, l’ambiance de Noël commence à émerger, même si le marché de Noël n’ouvrira pas ses portes avant plusieurs semaines –le 24 novembre officiellement-.

Dans cette attente, ce matin, c’est « Opération nettoyage d’automne ». Les riverains étaient sommés de ne pas stationner dans la rue, en raison du traditionnel nettoyage de celle-ci, à grands renforts d’engins très sonores : souffleuse de feuilles, laveuses, aspirateurs mobiles…
La rue mesure moins de 200 mètres, l’opération dure trois heures et mobilise pas mal de personnel, pour ce que j’ai pu en observer. Evidemment, après, c’est tout propre, mais, au moins, je sais à quoi sert ma taxe d’habitation ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et ramasser éventuellement une feuille oubliée…-.

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