Playlist en mode rallye

BeethKar3-77C’est un vrai rallye musical que je réalise depuis hier, où presque chaque virage et chaque dénivelé sont connus, et où seule l’écoute d’une interprétation renouvelée peut sembler apporter du neuf !

Donc :  je me suis confronté à cette version des neuf symphonies de Beethoven, un coffret que je n’avais plus abordé depuis des lustres, tant il me semblait le connaître sur le bout des doigts : à sa sortie, en 1977, il avait fait fureur et je l’avais eu en cadeau à je ne sais plus quelle occasion : un magnifique coffret accompagné d’un prestigieux livrets, avec photos de chacun des musiciens de l’orchestre présentés par pupitre…

C’est avec ce coffret que j’avais découvert puis approfondi ces symphonies, mais, depuis de longues années, assurémment, et l’écoute de très nombreuses autres versions, je n’y étais pas revenu ! Les pochettes des 33T originaux étaient de toute beauté, la photo illustrant le coffret original a fait le tour du monde ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand. Le pochettes des 33T sont présentées dans l’ordre de la date d’enregistrement de chaque symphonie-.

Playlist28042016

Grand mal m’avait pris de délaisser ce coffret : à l’aune de ma connaissance actuelle de ce corpus, c’est beaucoup mieux que ce que j’en attendais –le souvenir que j’en avais était bon, mais pas aussi bon que ce que j’en retiens après les écoutes de ces deux derniers jours…-. L’ensemble est parfaitement impressionnant, plus que totalement séduisant : une puissance époustouflante et une beauté sonore ahurissante –le pupitre des cordes est virtuosissime, les vents sont d’une vraie beauté de sonorités inouïe dès qu’ils ne sont pas couverts par les cordes : l’orchestre a atteint, à cette date, son apogée en termes de fusion des timbres-, le tout dans des tempi très vifs eu égard à la taille conséquente de l’ensemble. En 1963, on entend encore Karajan au service de Beethoven, dans une version devenue l’un des grands classiques de toute discothèque classique. Au milieu des années 70, le chef bâtit un monument à sa propre gloire, tout en servant admirablement le compositeur.

Une heureuse redécouverte !

,

Playlist en noir et blanc

Une petite plongée dans le passé, depuis hier, avec cette playlist en noir et blanc –les enregistrements s’étalent de la fin des années 30 au début des années 50-.  Ils datent donc tous d’avant la généralisation de la stéréo, mais bénéficient tous d’une production très soignée et restent très facilement audibles de nos jours, même le plus ancien.
Alors donc, plus c’est vieux, meilleur c’est ? Que nenni ! Mais c’est un petit morceau d’histoire que l’on entend, avec sa part de mythe et de légende. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist03042016

Il y a des oeuvres que l’on ne jouera sans doute plus jamais ainsi –le Mozart de Beecham, très daté de style et d’approche; le Brahms de Furtwängler est très personnel– et d’autres que l’on aimerait entendre interprétées de manière aussi élégante et racée –le Strauss de Krauss-. Quant au Beethoven de Toscanini, aux sonorités très mates, il influença tout le courant HIP largement postérieur.

, , , ,

Playlist du Grand Nord

Je ne parle pas ici des Hauts-de-France, mais du Grand Nord de l’Europe, pour peu que l’on considère que Hambourg, ville natale de Brahms, et située au bord de la Mer du Nord, en fasse partie !

Les poèmes symphonique de Sibelius cachent de vraies beautés et le 1er concerto pour piano de Brahms est l’un des tout grands du répertoire, dans une version qui n’a jamais quitté le catalogue de l’éditeur depuis sa parution, en 1972 !

Playlist16032016

CarteDerisionHistoire d’en rire un peu, et puisqu’on parle du « Grand Nord » : les effets de la loi NOTRe…
Dans le genre noms ridicules exotiques, on atteint des sommets cette semaine, et le mieux, c’est d’en rire, comme sur cette carte plutôt drôle…

Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

, , ,

Playlist fin de règne

Ce matin, dès potron-minet, Alphago continuait à massacrer Lee Sedol, qui a essayé de résister en complexifiant une situation a priori mal engagée et semble s’être retrouvé pris à son propre piège : il a encore échoué, et, perdant cette manche, il a également perdu le match, les deux parties à venir étant pour l’honneur et la survie de l’espèce, dont il faut quand même se soucier un peu : les mines dépitées des très nombreux journalistes asiatiques lors de la conférence de presse montraient tout le désarroi face à cet échec non programmé. En Chine, au Japon et en Corée, l’événement a d’ailleurs été suivi en direct par plusieurs dizaines de millions de personnes, c’est dire son importance là-bas !

La partie s’étant achevée assez rapidement, j’ai pu me consacrer un peu au plaisir de mes oreilles avec cette playlist actuellement à l’écoute. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist12032016

Précision utile : si vous utilisez Safari pour suivre ce blog –ce qui est tout-à-fait à votre honneur-, vous pouvez être ponctuellement et aléatoirement confrontés au bug « Nan:Nan » lors de l’écoute des extraits musicaux proposés : c’est « normal », c’est un bug de Safari répertorié de longue date et non corrigé : il suffit de rafraîchir la page.

, ,

Playlist éminemment classique

Après une journée marquée par de jolis bouchons –ce matin, à cause de la petite giboulée de neige, ce soir pour cause d’engorgement traditionnel à l’heure envisagée-, qui ne sont que des préludes de ceux qui m’attendront vraisemblablement demain –grève des trains et des transports en commun-, une petite playlist très classico-classique est tout-à-fait bienvenue ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist08032016

Le Schumann de Nikolaus Harnoncourt, disparu dimanche –2016 : funeste année pour les musiciens !– est très différent du Schumann romantique que l’on a l’habitude d’entendre !

, , ,

Playlist bissextile !

Après une journée laborieuse et fastidieuse –ce qui est assez rare en général pour ce qui concerne ce second qualificatif-, il y a bien, dans cette playlist, un album que je ne dois écouter que tous les quatre ans… C’était, aujourd’hui, le jour ou jamais ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist29022016

A vous de deviner du quel il s’agit… Je ne vous donne aucun indice, ce serait trop facile sinon 😉 !

, , ,

Playlist « Une soirée avec Robert »

Quelques moments passés en compagnie de quelques oeuvres pour piano de Robert Schumann, dans des interprétations variées, voilà de quoi égayer cette très pluvieuse soirée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Plauylis03022016

Les « Etudes symphoniques » par Kempff sont un peu décevantes, je crois que le pianiste était un peu atteint par la limité d’âge lorsqu’il enregistra cette oeuvre qui n’est pas des plus facile. Tout de la manque un peu de mobilité et d’engagement rythmique, même si la poésie reste présente. Beaucoup plus virtuose, Horowitz s’appropria joliment les « Scènes d’enfants » –extrait en écoute à la fin de cette brève notule-, qui furent longtemps à son répertoire et dont Martha Argerich offre une vision très complémentaire et non moins belle –c’est un de mes disques préférés de la dame, et, pour la petite histoire, l’un d mes premiers CD-. Le dernier disque beaucoup plus récent, et Pletnev, à son habitude, s’y montre très virtuose –et un peu froid, mais c’est du fort beau piano-. Le contraste avec Kempff dans l’étude n°III est saisissant, et cruel pour le pianiste allemand, à la main gauche si lourde… La vieillesse est un naufrage…

,
Retour en haut