Interminable feuilleton -et pages de musique-

Vous trouverez ici un schéma en forme de dédale et autres impasses : c’est le long et sinueux chemin qui doit –ou pas…– conduire les Anglais vers la sortie de l’Union européenne. Honnêtement, pour moi qui suis de très près ce sujet passionnant, c’est mieux et plus tendu que le meilleur des feuilletons.

Tout y est : indécision, trahisons et rebondissements, coups bas et formules choc. Les séances en « live » du parlement anglais sont d’un bel intérêt et leur système de vote est hilarant, sans parler de la noble prestance du « Speaker » qui s’exprime dans un Anglais exquis ! Il ne fait pas bon être premier ministre anglais en ce moment… Ce serait presque jubilatoire si le sujet n’était aussi grave !

Cet imbroglio politico-institutionnel ne m’empêche pas d’écouter un peu de musique quand j’en ai le temps –c’est à dire : pas souvent en ce moment-.
Pour rester en Angleterre, j’ai trouvé cette très belle intégrale des symphonies de Schumann –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-par un chef qui est peu la quintessence des chefs anglais de son époque, Sir Adrian Boult, conduisant l’orchestre philharmonique de Londres. Les enregistrements, datant de l’été 1956, sont tous très bons pour l’époque –l’éditeur, Westminster, était très réputé pour cela, plus encore que Decca au même moment– et, globalement, c’est une très belle intégrale, que vous pouvez écouter en ligne ici !
Grand brahmsien, spécialiste de l’interprétation des  musiciens anglais –et notamment d’Elgar, qu’il connut bien-, Boult est décapant dans la troisième et très engagé dans la quatrième. De quoi passer quelques moments vraiment agréables !

Playlist préparatoire

Ce soir, j’irai entendre le concerto pour violon de Sibelius –selon mes oreilles : le plus beau composé au 20ème siècle avec celui d’Alban Berg– au concert, pièce de résistance de cette sortie musicale, où un soliste en devenir –il prépare le concours de la reine Elisabeth, ce qui pose un peu son niveau…– sera accompagné par un orchestre « d’amateurs » de très bon niveau, fondé en 1899 –je les ai entendus souvent, plus jeune, et, dernièrement encore, ils ont délivré une belle version de la cinquième symphonie de Sibelius-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Dans cette attente, la playlist plutôt éclectique de ce jour est consacré à des artistes du « Grand Nord », sans que Sibelius y soit cependant présent.
Le premier album est consacré au trio formé par le guitariste Terje Rypdalnorvégien– et ses acolytes Miroslav Vitous –contrebasse– et Jack DeJohnette –batterie-, trois virtuoses d leur instrument respectif. C’est une espèce de jazz « progressif » relativement facile d’accès, plutôt mélodieux et , surtout, très bien enregistré.
Uuno Klami et Levi Madetoja sont des compositeurs finlandais qui demeurent un peu dans l’ombre de Sibelius et qui, grâce au disque et, en particulier, grâce à l’émergence du CD, ont été livrés à la curiosité d’un public plus large. C’est toujours très agréable et souvent mieux ! Là encore, les deux disques du jour bénéficient d’une très belle prise de son !
Enfin, Einojuhani Rautavaara, compositeur finlandais plus tardif et complètement inscrit dans le vingtième siècle, a écrit, notamment, 8 symphonies, dans des genres très divers. Celles entendues ce jour sont la Troisième –très proche de Bruckner dans le traitement de l’orchestre, voire parfois des thèmes développés– et la Sixième, inspirée par des fragments de la vie et de l’oeuvre de Van Gogh.
De quoi ma préparer très agréablement à ma petite virée de ce soir !

Playlist « Grands classiques du répertoire »

La playlist du jour est consacrée à des oeuvres « du grand répertoire », de celles que l’on recommande généralement au « mélomane débutant » pour appréhender la « musique classique » en y trouvant plaisir sans crainte d’aborder une oeuvre trop difficile : vous les trouverez dans toutes les listes du genre « 101 oeuvres pour débuter en musique classique »… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Toutes ces oeuvres sont en effet des chevaux de bataille du répertoire de leur genre et les bonnes interprétations, qui sont légions –et celles-ci en font partie– leur permettent d’échapper aisément à la mièvrerie et suscitent l’intérêt de bout en bout. 

De quoi accompagner très agréablement une après-midi de télétravail !

Playlist « Karli, sac de patates »

Pour comprendre le titre de cette notule, il vous faudra d’abord vous rendre vers cette autre, déjà relativement ancienne, où le chef est traité de « sac de patate, n’ayant jamais dirigé une seule mesure de musique dans toute sa vie » !

Karl BÖHM, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est très loin d’être mon chef préféré, mais il vaut tout de même –beaucoup– mieux que ces considérations vachardes, et le playlist entamée ces derniers jours en est la preuve. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Trop jeune pour faire partie des « grands anciens » mais trop âgé pour être reconnu comme un « Wunder Dirigänt » au sortir de la seconde guerre mondiale, « Herr Professor Doktor » Karl Böhm –qui était docteur en droit et tenait beaucoup à ce titre !– a cependant beaucoup enregistré, notamment avec l’orchestre philharmonique de Vienne, et représente l’image même du Kapellmeister un peu égaré dans le dernier quart du 20ème siècle.

Tous les albums présentés ici ont été enregistrés plutôt au soir de la carrière du chef, et tranchent assez nettement –notamment dans les symphonies de Beethoven et de Mozart– avec les enregistrements plus précoces –nettement plus vifs et acérés– que l’on peut trouver des mêmes oeuvres. Les intégrales Beethoven et Mozart sont très classiques dans le meilleur sens du terme, équilibrées et sans excentricité, mais sans grande passion non plus. Nonobstant, ses interprétations des symphonies de Mozart ont mieux résisté à l’usure du temps que d’autres versions de la même époque, et la symphonie « Pastorale » est un remarquable témoignage de l’art du chef.

De même, ses enregistrements bruckneriens sont excellents à mes oreilles –et préférables, selon moi par exemple, à ceux de Celibidache !-. Vous pouvez écouter sa très belle version de la quatrième symphonie en ligne dans de très bonnes conditions.

Bref, voilà de quoi entamer le week-end de belle manière !

Décortiquons d’antiques mammouths, suite…

Dans les entrailles des mammouths évoqués l’autre jour, voici quelques pépites que j’y ai (re)trouvées avec un vif plaisir ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Coffret William Steinberg : une lecture mâle et virile des dernières symphonies de Mozart, vive et acérée, vraiment loin de l’image compassée que l’on a pu avoir de ce compositeur pendant assez longtemps. Vraiment, l’une des toutes meilleures versions de ces oeuvres à mes oreilles –oeuvres que je n’apprécie pas particulièrement, il faut le rappeler…-.  Une belle interprétation des Variations Enigma d’Elgar, sans trop d’effusions post-romantiques, mais très maîtrisée et dynamique : j’aime beaucoup cette oeuvre, et en voici une fort belle version !

• Coffret Constantin Silvestri : deux albums consacrés à Tchaikovsky sont assez formidables, le chef –cf.imagette de droite-, un peu oublié de nos jours se révèle assez bouillonnant et dynamite ces oeuvres de belle manière –et son enregistrement de « Manfred » était l’un des seuls disponibles sur le marché à l’époque de sa sortie-. A contrario, un troisième album –non présenté ici– consacré à la quatrième symphonie du compositeur est beaucoup plus contestable !

• Coffret Ferenc Fricsay : de belles versions qui étaient un peu sorties de ma mémoires pour ces ces oeuvres du grand répertoire –il faut dire qu’il en existe beaucoup d’autres tout aussi belles et valides…-, et en particulier du deuxième concerto pour piano de Brahms avec Geza Anda, qui semble avoir été le pianiste de prédilection du chef hongrois, et qui est un peu oublié de nos jours, alors qu’il enregistra beaucoup, et avec les plus grands chefs, tout au long des années 60.

• Coffret Karajan : les premiers enregistrements qu’il consacra à ces deux symphonies de Beethoven, en 1947 et 1948. La neuvième est ma version préférée de l’entière discographie de cette symphonie, malgré un son un peu ingrat. Le troisième mouvement, en particulier, est d’une grâce touchante et le quatuor vocal est de tout premier plan ! Quant à la cinquième, elle est déjà vive –surtout eu égard aux standards de l’époque– et très dynamique, et le chef magnifie les sonorités d’un orchestre en assez piteux état au sortir de la seconde guerre mondiale.

De remarquables documents, chacun à sa manière, et tout-à-fait édifiants pour comprendre l’évolution de l’interprétation du grand répertoire symphonique d’hier à aujourd’hui !

Playlist romantique, entre télétravail et musique !

Ces derniers jours ont été marqués par des échéances électorales professionnelles qui m’ont apporté, au final une belle satisfaction. Evidemment, les opérations de dépouillement et de répartition des sièges m’ont procuré deux nuits blanches en fin de semaine dernière, puisque, malgré le vote électronique, elles restent fastidieuses et longues.

Je profite, depuis la fin de la matinée et en ce début d’après-midi, d’une journée de télétravail loin de mon bureau pour oeuvrer en musique : une belle playlist romantique à souhait, qui me fait ponctuellement lever l’oreille lorsque j’y trouve des beautés cachées ou oubliées –il y a longtemps que je n’avais plus écouté la majorité de ces versions-, le tout sur un nouveau système Hi-Fi dont je vous ai un peu parlé précédemment. Cela faisait un bout de temps que je n’avais plus trouvé le temps, justement, de profiter d’un peu de musique calmement et tranquillement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Avec cette version des symphonies de Schumann par Rafale Kubelik –sa seconde intégrale-, j’ai, à vrai dire, assez peu levé l’oreille : sa première version me semble meilleure, et, ici, l’ensemble est un peu terme est assez peu vivant, avec des articulations un peu téléphonées, notamment dans la quatrième symphonie, ma préféré du lot.

En revanche, le quintette de Schubert trouve dans cette interprétation une fort belle version, avec, notamment, un très bel équilibre entre les deux violoncelles –trop souvent, le second violoncelle est tenu par un « grand nom » qui occupe trop le devant de la scène, ce n’est pas du tout le cas ici-. L’oeuvre est absolument magnifique, ce qui ne gâte rien à mon plaisir –et ne m’incite pas trop à la tache…-.

Les deux derniers albums me permettent de retrouver le grand chef hongrois George Szell, très à l’aise dans ce répertoire : le Mendelssohn est vif et équilibré, le Brahms plutôt tendu et dans une ligne assez claire, encore renforcée par un pianiste qui aborde les oeuvres dans sa prime jeunesse, avec beaucoup de ferveur. Une très belle version, assurément !

Playlist d’hier et d’aujourd’hui

La playlist d’hier, c’est celle que je vous présente ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et qui contient, justement des albums d’hier –le Tchaïkovsky de Lorin Maazel, assez ancien, et inclus dans un coffret regroupant ses tout premiers enregistrements avec le Philharmonique de Berlin au début des années 60 : c’est assez tonitruant, d’une ligne claire et acérée– et des albums plus récents, presque d’aujourd’hui –trois albums tardifs de Karajan, avec son orchestre philharmonique de Berlin, dans un répertoire qu’il enregistra souvent : les deux premiers sont excellents –Strauss (fantastiques « Metamorphosen ») et Sibelius (excellent « Tapiola ») faisaient partie de ses compositeurs de prédilection-, sa dernière version de « La Mer » de Debussycf.extrait ci-dessous– est moins belle que celle qu’il enregistra en 1965 avec le même orchestre et pour le même label.

Aujourd’hui, dès l’aube, je me suis lancé à la découverte d’un coffret déniché à vil prix, très bien enregistré et très joliment présenté –très belle documentation, d’autant plus importante que je ne connaissais que très peu le compositeur-, consacré aux symphonies d’Arnold Bax, compositeur anglais du début du 20ème siècle, composée entre 1921 et 1939. –Plus généralement, les mises sous coffret d’intégrales de symphonies sont toujours très soignées chez cet éditeur-.

Orienté par la lecture très matinale du livret, j’ai débuté mon écoute par la cinquième symphonie, dans laquelle l’influence du « Tapiola » de Sibelius serait confondante –1er et/ou 3ème mouvements, selon des opinions divergentes…-. Pourquoi pas ? Mais en beaucoup moins glaçant alors, et la gestion de la tension est nettement plus lâche. très intéressant néanmoins…
On y ressent également des influences de Richard Strauss, et l’écoute me laisse à penser qu’on est assez loin des ambiances typiquement « british » que l’on peut trouver chez Elgar ou Vaughan-Williams, par exemple.

Difficile cependant de juger sur une seule oeuvre, découverte à volume sonore très modéré de surcroît. L’attrait de la découverte, évidemment, est enthousiasmant ! 

Playlist « Chutes -classique- de radio »

A la suite de la playlist d’hier, voici des concerts classique provenant d’émissions radiodiffusées et que j’ai conservées pour les réécouter régulièrement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : vous ne trouverez pas ces « jaquettes » ailleurs, elles sont « faites maison »-.

Le supplément d’âme apporté par le concert est très souvent bienvenu par rapport à des enregistrements studio, et c’est le cas, par exemple, de cet extraordinaire « Don Quixote » de Richard Strauss, fruit d’un concert très tardif dans la carrière de Karajan, enregistré dans la salle de la Philharmonie de Berlin –cf. extrait-, où le vieux chef, malade et fatigué, propose une version ample et presqu’apaisée mais remarquablement engagée : l’orchestre est de toute beauté et d’une puissance exceptionnelle, le soyeux des cordes est absolument unique, et c’est en écoutant ces concerts que l’on perçoit mieux son exceptionnelle qualité  à cette époque –et qui n’a plus jamais été atteinte avec ses successeurs, qui ont privilégié d’autres aspects-.

Les symphonies de Sibelius font partie du répertoire courant de Simon Rattle, désormais titulaire –pour quelques temps encore : son mandat est en voie d’achèvement– du podium à Berlin. Tout jeune, il avait gravé une intégrale avec deux orchestres anglais : le Philharmonia Orchestra de Londres –orchestre « à tout faire » de la firme EMI, créé par Walter Legge et dont le premier directeur musical fut Karajan– et l’orchestre de Birmingham, dont il était alors le titulaire : cette intégrale a été assez largement saluée par la critique, même si, parmi toute celles qui garnissent ma discothèque –très bien achalandée en la matière, Sibelius étant l’un de mes absolus chouchous-, c’est l’une de celle que j’apprécie le moins… Ici, en tournée à Londres avec son orchestre –qui joue moins bien qu’à l’époque de Karajan…-, c’est nettement mieux !

Mais, en définitive, moins bien que l’autre concert écouté, avec l’orchestre voisin de la radio de Berlin, sous la direction du chef finlandais Jukka-Pekka Saraste, beaucoup plus transparent et idiomatique : les deux dernières symphonies de Sibelius trouvent ici de magnifiques versions. Le concert était complété par un troisième concerto pour piano de Rachmaninov qui permet d’entendre une jeune pianiste russe vraiment remarquable : Anna Vinnitskaia, ancienne lauréate du concours de la reine Elisabeth –comme Gilels ou Ashkenazy par exemple, pour situer son immense talent-.

The English Concert playlist

C’est une très agréable playlist qui berce matinalement mes oreilles depuis deux jours, à volume modéré pour ne pas réveiller le voisinage ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Avec l’orchestre qu’il créa au milieu des années 70, Trevor Pinnock, claveciniste, organiste et chef d’orchestre, enregistra au courant des années 80 et 90 quelques merveilleux disques selon une approche HIP aimable et enthousiaste, particulièrement efficace dans la musique de Georg Frideric Handel, où il reste pour moi une belle référence. Ses « Quatre saisons  » de Vivaldi ont marqué leur époque et demeurent encore parfaitement d’actualité, et son intégrale des symphonies de Mozart –difficilement disponible actuellement– est exhaustive et remarquable.

Des versions généralement très belles orchestralement –beaux timbres, beaux équilibres entre les pupitres, excellent pupitre de cordes-, fondées sur une approche historiquement éclairée mais sans outrance, un enthousiasme incontournable, et toujours très bien enregistrées.

Depuis la publication de ces disques, certains sont parfois allés encore plus loin dans ce répertoire, mais peut-être jamais avec cette suavité dynamique, et je reste très attaché à ces albums.

Blue Playlist

Ajourd’hui, lancement d’un playlist fondée sur la couleur des pochettes, et c’est le bleu qui est à l’honneur ! Ce qui me permet d’aborder des genres très variés et de réécouter certains albums que je n’avais plus posé sur ma platine depuis assez longtemps parfois, ou alors je n’en garde pas le souvenir ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

C’est le cas, notamment, de « Black And Blue », des Rolling Stones1976-, album plutôt décousu et auto-parodique, enregistré au moment où Les Rolling Stones « testaient » de multiples guitaristes pour remplacer Mick Taylor –ils n’y sont jamais totalement parvenus…-. Ici, outre Ronnie Wood, qui fut le candidat finalement retenu, on peut notamment entendre Harvey Mandel, excellent, et Wayne Perkins, plutôt brillant lui aussi. En outre, Billy Preston –piano électrique, orgue…– est presqu’omniprésent, parfois trop !  Le groupe aborde de nombreux styles, qui vont du blues-jazz au reggae en passant par une funk chauffée à blanc. Contre toute attente, ce disque totalement hybride a plutôt bien vieilli ! –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour découvrir ou redécouvrir…-.

Evidemment, quand on parle des Rolling Stones, Marianne Faithfull n’est jamais très loin : elle fit partie des personnalités embarquées par la police anglaise en février 1967, lors de la célèbre razzia qui conduisit Mick Jagger et Keith Richards dans les geôles de Sa Majesté, et le rapport de la police la décrivait alors comme « une magnifique blonde aux gros seins…-, puisqu’elle était « nue dans une peau de bête » lorsqu’ils débarquèrent. Plus de dix ans après cet événement et remise de sa rupture d’avec Mick Jagger, elle sortait ce magnifique « Broken English’, qui constitue sans doute son meilleur album, avec, notamment, la fameuse « Ballad Of Lucy Jordan ».

On cherchera en vain une océhrence avec les deux autres albums, outre le bleu de la pochette ! Le « Best Of » de David Bowie propose une chouette compilation d’un artiste que je fréquente sporadiquement et que j’apréc!e beaucoup à petites doses. Quant à l’album de Shostakovich sous la baguette du jeune chef Andris Nelsons, il s’inscrit dans une suite de parutions consacrées au compositeur selon un concept « Sous l’ombre de Staline ». Cela vaut de belles lectures, très bien enregistrées, -la huitième est plutôt réussie-, même si j’en préfère d’autres dans ce répertoire.

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