Playlist bissextile !

Après une journée laborieuse et fastidieuse –ce qui est assez rare en général pour ce qui concerne ce second qualificatif-, il y a bien, dans cette playlist, un album que je ne dois écouter que tous les quatre ans… C’était, aujourd’hui, le jour ou jamais ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist29022016

A vous de deviner du quel il s’agit… Je ne vous donne aucun indice, ce serait trop facile sinon 😉 !

Lu et entendu

JournauxkiosqueA lire, cette semaine, un article alambiqué et assez infatué, qui en dit finalement plus sur l’auteur que sur le sujet traité –l’humour décapant de Pierre Desproges– : c’est ici, c’est un peu long et au bout du compte, on n’en sait guère plus…

Et puis, en pleine crise agricole, une petite vidéo à caractère socio-économique extrêmement révélatrice d’un présent éclairé par un passé proche : c’est à écouter ici, c’est un peu long mais on en apprend beaucoup –à défaut de trouver des solutions adéquates… : il faudrait, pour cela, effectuer une véritable révolution culturelle et aller visiter, par exemple, une ferme allemande : ultra-propre, technologiquement très avancée et d’une taille inimaginable ici ! Le lait ou la viande produits y sont achetés un peu plus cher qu’ici au producteur, et vendus beaucoup moins cher au consommateur final, aussi…-.

Playlist de fin d’hiver

Une playlist pleine de soleil, aujourd’hui, en accompagnement d’une météo presque printanière pour ce week-end, malgré une fraîcheur encore hivernale en début de matinée. Mais la lumière y est ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist27022016

Le concerto pour violon de Glazounov, composé en 1904, n’est pas des plus connus, mais c’est l’un de mes préférés du répertoire, avec, ça tombe bien, celui de Sibelius : couplage idéal pour ce qui me concerne, donc !

Je m’étais donc procuré ce disque en import, il y a quelques semaines, avant même sa parution en France –je crois qu’il est désormais sorti : n’hésitez pas à le découvrir si vous aimez le violon !-, parce que je n’en disposais que de trois versions anciennes –Oistrakh, Heifetz et Morini– et que l’oeuvre mérite largement d’être entendue dans une belle prise de son. Faute du temps nécessaire, je n’y avais encore jeté qu’une oreille distraite avant ce matin. Et je ne suis pas déçu du tout : ça sonne admirablement, et l’oeuvre, très lyrique, supporte, comme celle de Sibelius, un nombre d’approches très variées.

Devinette en couleurs

tableauCouleurDiablotinQuizCliquer sur l’imagette ci-contre –celle de gauche– : elle révèle un joli tableau sans mot, mais en couleurs !

A votre avis, à quoi correspond ce tableau, sachant qu’il y manque éventuellement une colonne tout-à-fait à gauche ? Un indice se cache sur la page d’accueil du blog… C’est très simple !

A vous de jouer !

Playlist cross-over

Dans un marché du disque classique assez largement sinistré –les grands « classiques » sont désormais de moins en moins enregistrés : qui a encore besoin d’une intégrale supplémentaire des symphonies de (Beethoven – Brahms – Bruckner – Mahler – Mozart – Sibelius…) ou des sonates des presque mêmes, quand le catalogue en regorge de prestigieuses ?-, les jeunes artistes qui ont envie de se faire un nom sont presque dans l’obligation d’inventer de nouveaux concepts. Parmi les jeunes pousses du piano, Alice Sara Ott est l’une des plus prometteuses : elle a commencé, toute jeune, sa carrière discographique par de belles valses et études de Chopin –en extrait à la fin du paragraphe– et Liszt, un très intéressant enregistrement de deux sonates de Beethoven, avant de se tourner vers des choses plus conceptuelles : un CD « Pictures », comprenant notamment un enregistrement en concert des « Tableaux d’une exposition » de Moussorgksy et un autre, « Scandales », accompagnée de Francesco Tristano, comportant en particulier une version pour piano à 4 mains du « Sacre du Printemps » de Stravinsky.

ASOtt_OArnaldsAujourd’hui, c’est « The Chopin Project » qui a tourné sur ma platine –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– : un genre de cross-over consacré à Chopin, où interprétations classiques et transpositions pour instruments et bruitages variés sont à l’honneur.

Alice Sara Ott y est, cette fois, accompagnée par Olafur Arnalds, multi-instrumentiste et compositeur islandais, qui a joué par ailleurs dans des groupes de metal et composé la bande-son de la très bonne série TV anglaise « Broadchurch ».

C’est agréable aux oreilles, très bien réalisé, mais loin d’être inoubliable en définitive –un petit extrait, ci-dessous, pour vous faire une idée de la chose– ! Il faut croire, cependant, que ce concept est porteur –où est-ce le joli minois de la dame ?-, puisque les ventes du CD ont vraiment cartonné !

Playlist « So british, indeed »

Juste avant la reprise, et pour finir ces congés d’hiver dans une ambiance idoine, une petite playlist typiquement anglaise, avec Elgar, Handel –anglais d’adoption-, The Small Faces et The Kinks, deux groupes très représentatifs de la vague « Mods » et du Swinging London des années 65-68, dont il ne reste pas grand-chose à Londres aujourd’hui, à dire vrai… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist 21022016

Brèves de voyage

Après 1724,6 kilomètres de voitures, quelque paires de chaussures usées sur les trottoirs anglais et quelques kilomètres supplémentaires en train, nous voici déjà de retour de notre périple anglais ! Il est temps, et Big Ben le rappelle, de procéder à un petit compte-rendu de voyage –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur la musique pour accompagner les photos…-.

BigBen18h15D’abord, il a fallu rouler à gauche, ce qui est plus étrange que difficile : il suffit de regarder au bon endroit –les voitures arrivent de droite, forcément–  aux nombreux rond-points, qui ont la particularité d’être tout petits et assez peu pratiques ! La conduite à gauche est essentiellement TRÈS pénible la nuit, un vrai festival lumineux pour le conducteur qui a son volant à gauche, puisque les phares anglais sont réglés à l’inverse des nôtres et spécifiquement pour la conduite à gauche… Quoi qu’il en soit, j’ai été assez surpris : lors de mon dernier voyage Outre-Manche qui remonte quand même à quelques années –et c’était dans le Nord-Ouest-, j’avais trouvé les Anglais très cool au volant et roulant plutôt lentement : ce n’est plus vrai, semble-t-il, du moins dans le sud de l’Angleterre, où ils aiment bien débouler à tombeau ouvert, même sur les routes très étroites qui quadrillent le Sussex. Et les places de parking sont horriblement chères ! Restaient donc les pieds et le train –très cher aussi en Angleterre, bien plus qu’en France, où les grincheux le trouvent déjà cher, remarque valable essentiellement pour le TGV… En Angleterre, le train s’apparente plus à un TER en termes de vitesse et de confort-.

On a eu du soleil et de la pluie –normal me direz-vous-, je n’ai trouvé qu’un seul disquaire à Brighton –un HMV très mal achalandé– et pas eu le temps d’en chercher un dans Londres. On a vu Buckingham Palace, la reine va bien et est toujours aussi bien gardée !

BuckinghamGard

VickyQueenLes dorures de Queen’s Park sont magnifiques, et Vicky –cliquer sur son portrait pour voir son auguste majesté en plus grand– veillait sévèrement sur nous tandis que nous déambulions sur la place. Quant aux écureuils, ils avaient disparu des parcs à notre venue, mais les corneilles sont toujours aussi sociables !

LivreSterlingLa vie est très chère dans le sud de l’Angleterre –et même : certains produits anglais y sont plus chers qu’en France, allez y comprendre quelque chose !-, et d’autant plus si on tient compte du taux de change pas favorable. Il faut compter une cinquantaine d’euros dans un restaurant convenable, pour deux personnes, sans vin évidemment. Mais on y mange plutôt mieux que dans le passé, même si l’ensemble est assez peu varié –ils aiment bien les dénominations un peu alambiquées, aussi…-.

Evidemment, quatre jours, c’est bien court, mais c’était bien quand même ! J’en ai même ramené des photos, qui sont visibles ici ou meilleure qualité– !

Vacances : filons à l’anglaise !

Départ très tôt ce matin, puisque le train nous attend aujourd’hui en tout début d’après-midi –heure creuse niveau tarifs…-, la voiture est prête pour affronter la route et ensuite : vive la conduite à gauche… Va falloir que je me réhabitue !

Le retour est –malheureusement– pour trop bientôt, et, en fin de semaine –déjà !!!-, je serai de retour avec plein de photos et de souvenirs ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

VacancesAnglaises

Projet avorté

ChabrierEtoileHier soir, je suis allé voir le programme de Covent Garden, au cas où –cliquer sur l’imagette pour voir à quoi ressemble cette institution-… Malheureusement pour moi, ils y donneront, la semaine prochaine « L’étoile » d’Emmanuel Chabrier. Il s’agit d’un opéra-bouffe léger et drôle à souhait, bien dans l’esprit un peu loufoque de ce temps. –Cliquer sur l’image pour voir l’affiche de la première-.

CGOperaL’argument en est assez simple : « À chacun de ses anniversaires, le roi Ouf Ier a pour tradition d’offrir à son peuple le réjouissant spectacle de l’empalement d’un sujet rebelle. Il rencontre un colporteur, Lazuli, qui par déception amoureuse finit par donner une gifle au roi. On prépare l’exécution qui sera annulée, car selon l’astrologue la mort de l’un sera suivie par celle de l’autre, les deux étant liés par la même étoile ». L’opéra est par ailleurs en écoute intégrale sur Deezer, dans une jolie version.

Cependant, l’ayant déjà vu deux fois ici –dont une fois avec deux des trois nains, alors âgés de 11 et 14 ans, qui avaient beaucoup apprécié le spectacle, ce qui donne une idée du caractère aimable et plaisant de la chose-, et sachant que l’oeuvre réclame un « esprit français » et une diction parfaite dans notre langue –les dialogues sont d’une jolie verve et pleins de double-sens qui, justement, ne font pas toujours sens pour un non-francophone-, je ne pense pas assister à une troisième représentation… Ce serait drôle, pourtant, d’aller écouter un opéra chanté en français et de lire sur le sous-titreur les traductions anglaises 😀 !

Eventuellement, le lieu restera un attrait touristique des plus avenants !

Retour en haut