J’ai fait un bond sur ma chaise ce matin, en écoutant une version de Messiah, de Handel –fort belle au demeurant, et magnifiquement enregistrée– pour tout petit ensemble –26 musiciens d’orchestre, 20 choristes et 4 solistes– : à la fin des deux grands choeurs terminant les deuxième et troisième parties, les timbales, accordées très haut me semble-t-il, occupent presque tout l’espace sonore, et cela donne le résultat que vous pouvez découvrir dans les deux petits extrait ci-dessous : un vrai concerto pour tam-tam !
Du coup, j’ai vérifié parmi une douzaine de versions alternatives, pour me rendre compte que je n’avais pas tout-à-fait bondi pour rien.
En effet, on ne retrouve dans aucune autre version ce drôle d’équilibre : ni dans les versions « traditionnelles » avec gros effectifs, où les timbales émergent à peine des cordes –Beecham, quant à lui, rajoute des crash de cymbales…-, ni dans les versions « HIP » plus récentes, où les timbales sont généralement accordées plus bas que dans ces deux extraits, et où les effectifs sont rarement aussi réduits.
Il y a un petit mois, je vous proposais une devinette facile, dont on va dire que Christophe a donné la bonne réponse –je ne doute pas que les initiales F.S. cachent autre chose que Frantz Schubert dans son esprit-.
Et c’est une bonne réponse, puisque qu’il s’agissait de la transcription pour orchestre du « Moment musical n°3 » du musicien myope par le chef Leopold Stokowski.Il gagne donc une chouette récompense !
La devinette que je souhaitais vous proposer pour octobre est trop difficile pour trouver une réponse rapide, mais, bientôt –à partir du 26 octobre pour les plus pressés-, vous serez peut-être en mesure de trouver la bonne réponse, avec un peu de sagacité et une maîtrise suffisante de l’anglais : qui est le véritable assassin de J.F. Kennedy ? Si vous trouvez une réponse éclairante dans les prochains jours, je serais curieux de la connaître !
Ce qui fait mon bonheur depuis ce matin, c’est cette aimable marche, toute simple mais réjouissante à mes oreilles.
D’habitude, je l’aime beaucoup, mais j’en raffole dans cette interprétation menée tambour battant, sur un tempo qui, je trouve, lui sied admirablement, légèrement plus vif que les versions que l’on entend généralement –cf. extrait ci-dessous : quel effet cet entrain bonhomme produira-t-il sur vous ? -.
Remarquablement frais et vivifiant, non ? De quoi me mettre de bonne humeur pour le reste de la semaine !
TheCookingCat, qui me connaît bien, m’aide ponctuellement à abonder ma discothèque pour accompagner le temps qui passe. Cette année encore, elle a tapé en plein dans le mille, avec ces trois très jolis coffrets, annonciateurs de bien des plaisirs à venir, tout en remarquant que, pour une fois, il n’y avait que des interprétations récentes –à l’aune de certaines antiquités qu’il me plaît d’écouter– ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ainsi, depuis ce matin, ce sont les quatuors de Mendelssohn qui rythment le début de cette journée pluvieuse, dans cette excellente version très bien enregistrée. Et les heures à venir ne seront pas moins passionnantes !
En ce jour où je prends un an tout d’un coup, une petite playlist pour remonter ce temps, justement, est absolument nécessaire pour m’aider à supporter cet état d’être vieillissant !!!
Un album par décennie, donc, vient constituer cette playlist forcément hétéroclite, mais vraiment agréable, en définitive, par sa variété ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Et, en guise d’accompagnement musical, cette très belle chanson me semble vraiment bien adaptée !
En ces temps de disette de temps à consacrer un peu sérieusement à mes oreilles –horaires de travail peu propices à cela en ce moment, où mes soirées sont réduites à peau de chagrin, notamment, sans compter qu’en cette période d’importants travaux de voirie, je mets à peu près deux à cinq fois plus de temps à aller-revenir du travail…-, c’est une playlist alphabétique –de fainéant, diront les narquois– que j’ai bâtie vite fait – bien fait ce soir. Nous en sommes donc à la lettre H, -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– et j’avais plus que l’embarras du choix, mais j’ai fait le choix, justement, de retenir des albums plutôt courts.
Ça commence avec le très beau « Histoire de Melody Nelson » de Serge Gainsbourg –1971-, l’un des ses « concept-albums », et mon préféré, dans sa production, avec le non moins beau « L’homme à tête de chou », qui aurait tout aussi bien pu figurer dans cette liste ! L’orchestration aux couleurs sombres de Jean-Claude Vannier sied tout-à-fait bien aux textes de Gainsbourg, pas encore Gainsbarre mais déjà barré dans ses trips un peu glauques. Les paroles sont très belles, au demeurant, et l’histoire permet de lancer une collaboration fructueuse à venir avec Jane Birkin.
On continue avec la musique du film-hommage consacré à Chuck Berry, « Hail Hail Rock’n’Roll » –1987-, où le vieux maître –déjà passablement aigri– est accompagné de ses « jeunes » disciples, parmi lesquels on retrouve Keith Richards en maître de cérémonie et inspirateur du projet, mais aussi, au détour de quelques notes de guitare, Eric Clapton –qui joua beaucoup de Chuck Berry à ses débuts, dans les Yardbirds, notamment-. Très bien pour se remettre en mémoire quelques pages de l’histoire de cette musique !
« The Hours » est la musique composée par Philip Glass pour le très beau film de Stephen Daldry, qui relate une journée cruciale dans la vie de trois femmes reliées entre elles par « Mrs Dalloway », le roman de Virginia Woolf. Les trois actrices principales sont formidables, le film très bien construit si on aime la lenteur et la bande musicale composée par Philip Glass, qui reproduit comme toujours ses recettes un peu éculées, fonctionne très bien dans ce contexte, et a d’ailleurs obtenu plusieurs nominations – distinctions à sa sortie, en 2002.
On termine, enfin, avec « The Head On The Door » des Cure –1985-, l’un de leurs albums les plus frais et pop, à une époque où les changements constants de musiciens avaient largement déstabilisé le groupe. S’il ne bénéficie pas d’une côte très élevée auprès des amateurs du groupe, je l’aime beaucoup, personnellement, d’autant qu’il contient une vraie rareté : un solo de saxophone –la seule fois dans l’entière production du groupe, me semble-t-il-. Que vous pouvez découvrir dans l’extrait ci-dessous ! En concert, c’est généralement la guitare de Porl/Pearl Thompson qui prend le relais…
Pour comprendre le titre sibyllin de cette notule, il n’y a plus qu’à regarder cette vidéo, courte et très bien réalisée ! Pour le passage au réel, il conviendra d’attendre juillet… -NB. si vous utilisez un bloquer de publicité, il convient de le désactiver temporairement pour regarder la vidéo-.
C’est un petit jeu de détente qui ne sert à rien s’autre qu’à se détendre, que l’on peut retrouver ici. Les graphisme sont simples, mais très beaux, et les effets sonores plutôt apaisants ! Il n’y a rien à gagner, outre un petit temps d’amusement, mais on se prend assez bien au jeu –il suffit de cliquer sur les flèches gauches ou droites pour s’y adonner, l’arrêt aux différentes stations n’est même pas obligatoire-.
Les commentaires que j’ai pu en lire ici ou là devaient avoir été écrits, sans doute, par de jeunes ados, qui regrettaient : • qu’on en pouvait pas écraser de passants, • ni rouler très vite alors que les portes étaient encore ouvertes, • que l’on ne pouvait pas précipiter le wagon dans le précipice à la fin du parcours, ou, enfin, • que le jeu manquait de réalisme parce que les usagers ne pouvaient pas entrer dans le tramway avant que les sortants en soient descendus… Bref, un jeu trop calme et trop civique pour eux !
Dans un pays qui commémore beaucoup, la Russie, il paraît difficile –et sans doute passablement inexplicable pour nous, qui commémorons beaucoup aussi et qui avons dressé un autel sacré à la révolution de 1789– de commémorer le centenaire de la révolution d’octobre 1917 : j’en discutais, hier, avec un collègue, qui, comme moi, le constatait avec le même étonnement : il s’agit quand même, abstraction faite de toute idéologie, de l’un des grands événements historiques du 20ème siècle !
Vous trouverez néanmoins ici un excellent dossier, qui tente d’expliquer en partie le pourquoi du comment de cette mémoire impossible.
Toute la presse, ou presque, surtout presque d’ailleurs, en parle : le Brexit a fait une nouvelle victime institutionnelle -la mesure concerne, au-delà, de nombreux jeunes européens et, plus encore, les jeunes Anglais- : l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne, fondé par Claudio Abbado et dirigé par des pointures comme Karajan –dans le rare documentaire filmé, ci-dessous-, Bernstein ou Haitink, subventionné par des fonds communautaires, quittera prochainement Londres pour Rome.
C’est un très bon orchestre, composé de jeunes musiciens talentueux et constituant pour eux un excellent tremplin vers les plus prestigieuses formations européennes… Pendant ce temps, les négociations sur le Brexit patinent toujours, au grand dam des négociateurs Anglais, qui aimeraient rentrer en négociations sans passer par la case « explicitation des modalités du divorce »…