Marché du disque en France : drôle d’état…

Hier, malgré les grosses chaleurs, je me suis rendu, en passant, chez l'(ex)agitateur culturel, que je ne fréquente plus que de manière très épisodique, voulant profiter un peu des soldes…

Mal m’en a pris ! Le rayon « CD classique » y est désormais d’une pauvreté absolue et certains prix frôlent l’indécence –je pense qu’ils ont encore un fond de stock ancien dont les prix éditeurs n’ont pas été remis jour, sinon, c’est à n’y rien comprendre…– par rapport aux boutiques en ligne ou aux prix pratiqués de l’autre côté du Rhin. C’est un peu mieux en Pop-Rock et en jazz, et on peut éventuellement y faire de bonnes affaires, sauf que j’avais trop peu de temps devant moi pour fouiller avec attention les bacs à soldes. 

Du coup, et en lien avec ma notule précédente, je suis allé faire un tour du côté des LP : les meilleures affaires y sont à faire, avec des remises de 50% à 75% sur des séries d’invendus en très grand nombre, comme me l’a confirmé un vendeur que je connais bien. Le côté rigolo de la chose, c’est que dans ce rayon, ce qui se vend le mieux, ce sont les cadres pour pochettesce n’est pas une blague : certains jours, ils vendent plus de cadres que de LP…-, qui, eux, ne sont pas remisés ! Du coup, j’ai décidé de ne pas acheter la platine évoquée l’autre jour ! Et, pour faire bonne mesure, je n’ai pris aucun CD ! En revanche, j’ai acheté en ligne, plus tard, un magnifique coffret dont je vous entretiendrai plus longuement un autre jour !

Je me souviens encore du temps où deux étages étaient consacrés aux disques dans ce magasin : désormais, il n’en reste qu’un tiers d’étage, ce qui nuit, évidement, à la lisibilité des rayons et à leur achalandage, mais est sans doute révélateur d’une industrie en grande souffrance.

Raison vaut mieux que passion…

Je suis parfois trop raisonnable ! Hier, en faisant un peu le tour des boutiques climatisées pour prospecter en vue de l’achat d’un nouveau frigo, j’aurais pu m’acheter cela –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. C’est assez joli, et un peu collector, non ?

Le problème, c’est que je n’aurais pas vraiment su quoi en faire et que pour un objet de décoration, ça fait un peu cher quand même ! De toute manière, dans le pire des cas et si la passion devait l’emporter, elle devrait encore être disponible dans les prochaines semaines…

Il fait trop chaud pour travailler…

zoliMac monte en température dès le matin de bonne heure : après 1h30 de travail à charge très modérée, sa température interne atteignait déjà 50°C ce matin –oui, je sais, j’ai commencé à travailler tôt ce matin, ça me permettra de ne pas travailler trop longtemps cet après-midi, lorsque la chaleur atteindra d’autres sommets…-.

Cette température interne excède rarement les 42°C en temps normal, et, généralement, tangente les 50°C lorsque je travaille sur de très volumineux fichiers !

Du coup, j’ai activé manuellement les ventilateurs internes, mais c’est alors un peu bruyant à grande vitesse… Si ça continue, faudra qu’ça cesse !

A moi les jolies balades !

Les nains m’ont offert, à l’occasion de la fête des pères, ce très chouette et chic sac à dos de photographe bleu et cuir, bien rembourré de partout, en remplacement de mon ancien –c’est TheCookingCat qui en profitera désormais-, qui devenait un peu trop petit pour le transport de mon appareil photo et de tout le fatras qui l’accompagne : batteries et chargeur, objectifs et filtres, pied… –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand, et sous toutes ses coutures ! -. 

Je sens que je vais en faire un usage intense dans les semaines à venir et, surtout, lors de nos vacances à venir : je serai les prince de l’élégance sur les digues !

Playlist « Retour aux affaires »

Le temps dévolu à l’entretien de mes oreilles étant assez rare en cette intense période laborieuse, c’est une playlist sans queue ni tête qui résonne aujourd’hui dans la maison : j’ai pioché au hasard des albums dans ma discothèque et me suis contenté de déposer les disques dans le lecteur, d’appuyer sur touche « Play », et en avant pour quelques heures de musique très variée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Etonnamment, il en est sorti des disques aux pochettes presque blanches, et cette notules aurait pu s’intituler « Playlist blanche » ! Pas de grande révélation, néanmoins ! L’album de Thiéfaine –son troisième, paru en 1980– n’est pas son plus connu, il date d’avant sa reconversion vers des chose plus sombres et plus rock, vers 1982, mais il contient quelques textes drolatiques assez bienvenus –cf. extrait video ci-dessous– ! Cela faisait très longtemps, également, que je n’avais plus écouté la seconde version studio des Variations Goldberg par Glenn Gould, et ma désormais très longue fréquentation de cette oeuvre les rend d’autant plus étranges… Belles, mais étranges !

Plus que deux semaines de labeur très intense –dont une sous la canicule ?– puis les choses deviendront beaucoup plus calmes !

Albums en série, part 12

Cette catégorie de notules avait été laissée en jachère depuis plusieurs mois, il était plus que temps d’y remédier, avec cette série d’albums « Gustav Mahler pour les néophytes (et les autres) ». Compositeur longtemps mal-aimé en France –pour mémoire : lire ici-, l’éclosion de sa popularité longtemps été  essentiellement liée au disque, nos orchestres nationaux ne s’étant lancés que tardivement dans l’interprétation de ses oeuvres, assez difficiles d’interprétation, longues, et nécessitant des effectifs importants. 

Adolescent, je raffolais de ces grosses machines symphoniques, depuis, le goût m’en est un peu passé, mais je les apprécie encore à leur juste valeur ! Je fuis cependant la huitième –dite « Symphonie des Mille »– depuis toujours… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les quatre premières symphonies sont celles dont l’abord est le plus aisé, et les quatre versions que je vous propose sont toutes de très belle qualité –celui consacré à la quatrième fut même l’un de mes premiers CD acheté-. La neuvième existe de dans nombreuses versions remarquables, et j’avoue une faiblesse coupable pour l’album présenté ici.

Si vous succombez aux charmes musicaux du compositeur, vous vous tournerez sans doute rapidement vers l’achat de l’ensemble de ses symphonies, il en existe désormais de nombreuses versions intégrales, qu’il est assez difficile de départager, tant la subjectivité règne dans l’interprétation de ces oeuvres : mon tiercé gagnant serait –dans l’ordre alphabétique– Abbado, Kubelik et Sinopoli, avec, comme outsider, Zinman. Mais d’autres mélomanes avertis vous feront d’autres recommandations !

Surprise en noir et blanc

L’été tarde un peu à s’installer durablement, malgré quelques jours de très forte chaleur… Nous n’en sommes pas moins déjà en juin, et, donc, la traditionnelle surprise mensuelle est désormais disponible ici ! 

Une vraie belle chose a priori un peu rare et surprenante –d’autant plus qu’elle n’est en lien avec aucune notule de ces derniers jours– ! Mais, je le crois, elle n’en est pas moins très belle qualité !
Au même moment, la surprise du mois précédent, comme toujours, est retiré du serveur… Fallait en profiter avant !

ENJOY !

Playlist « Je grapille parmi les nouveautés »

La tournée de quelques bacs à soldes d’Outre-Rhin –des prix qui s’étalent de 0,96€ à 4,99€ / CD– m’a conduit, ces dernières semaines, à acquérir quelques d’oratorios de Handel interprétés par un chef d’orchestre qui s’y est beaucoup consacré –John Eliot Gardiner– : toute la série des invendus y était présentée –les albums ont, depuis, été réunis dans un volumineux  coffret– à des tarifs défiant toue concurrence, et l’occasion, comme chacun sait, fait le larron. Pour les accompagner, j’ai aussi trouvé une réputée version de « La Création » de Haydn dans une optique « HIP » et deux albums de musique instrumentales de Handel –décidément, je ne le quitte guère en ce moment…-.

Comme j’ai assez peu de temps et une pile plutôt considérable d’écoutes en attente, je ne fais que piocher rapidement de disque en disque avant de pouvoir m’y consacrer plus longuement et avec plus d’attention… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les oratorios de Handel, dans ces versions, sont toujours remarquablement chantés, les choeurs sont vraiment remarquables, le chef précis et attentionné… Bref, ça semble tout-à-fait excellent, mais, évidemment, en piochant deci-delà, il est difficile de s’en faire une idée plus précise ! Néanmoins, cela me promet sans doute de belles heures de bonne musique à découvrir ou redécouvrir… 
L’album consacré à la « Water Music » du même compositeur, par un chef assez en vogue, ne m’a pas semblé, en revanche, particulièrement édifiant, j’en préfère de nombreuses autres versions. Mais comme j’adore cette oeuvre, je me fais toujours une joie de l’écouter, quelle que soit la version entendue.
En revanche, les 12 concerti grossi op.6, ici dans une version pour orchestre à cordes exclusivement, sont tout-à-fait délectables pour les deux que j’ai entendus –le 5 (mon préféré) et le 12 (très célèbre pour son mouvement lent)-.

Enfin, je n’ai écouté qu’un très court extrait de « La Création » –une bonne moitié de la première partie– : évidemment, en comparaison de mes repères habituels, c’est très léger et transparent, assez « Sturm und Drang » au demeurant, mais il faudra, là encore, que je m’y consacre plus sérieusement.

C’est désormais le remplissage du frigo qui va être l’objet de toute mon attention…

Vie trépidante -et connectée-…

Comme chaque année à la même époque, je mène une vie trépidante, mon travail me conduit à des déplacements un peu lointains et à affronter des bouchons quotidiens –travaux de voiries…– qui impliquent que je parte tôt – environ 6:30-, que je rentre tard –environ 20:00– et que je doive traiter, de surcroît, à mon retour, une cinquantaine de courriels plus ou moins urgent en soirée ou très tôt chaque matin !
Evidemment, conséquences de cette activité abondante, mais aussi des vacances de TheCookingCat à Barcelone :
je n’ai pas pu glisser la moindre note de musique dans mes oreilles ces derniers jours;
le frigo est désespérément vide !

Ce long week-end qui s’annonce devrait permettre d’y remédier un peu, même si, pour l’instant, la matinée, débutée fort tôt, s’annonce encore laborieuse –quelques heures de télé-travail en connexion OTP…– !

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