Strasbourg, capitale de Noël et de l’opéra… et une devinette !

En me promenant au Marché de Noël, dimanche après-midi, sous un pâle soleil hivernal, je flânais près de chez l’ex-plus grand disquaire de France, où est apposée cette plaque commémorative de la « petite histoire de la grande musique » : la rencontre eut lieu là où se tenait, dans le temps, le salon réservé au rayon haute fidélité -appareils de haut de gamme essentiellement-. –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand et lire ce qui y est inscrit-.

Traversant ensuite le marché de Noël « historique » de la place Broglie –prononcez [bRogli] et non pas, pour je ne sais quelle raison [bRœj], au risque de passer pour un drôle de snob-, densément peuplée de badauds et autres touristes venus déguster quelques verres de vin chaud, j’arrivais devant l’opéra, où je tombais sur cette grande affiche : l’opéra national du Rhin est « sacré » opéra de l’année par le jury du magazine Opera Welt –jury composé d’une cinquantaine de journalistes internationaux spécialisés dans le domaine de l’opéra-, à la fois pour son ancrage régional et européen et pour sa programmation qui cherche et encourage le dialogue entre époques et cultures différentes. –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-.

Comme du coq à l’âne, j’en arrive à la devinette, qui est en réalité tout-à-fait en lien avec ce qui précède dans cette courte notule. Qu’est-ce qui a longtemps lié Richard Strauss, son opéra Salomé et l’opéra de Strasbourg ?

A vos claviers !

Auscultons une discothèque – 2019

Ce week-end, la météo fort morose était propice à la mise à jour de ma base de données, laissée en souffrance depuis plusieurs mois, ce qui m’a permis de vérifier, en corollaire, si mon podium personnel avait évolué quelque peu : intuitivement, je pensais que non, ce que les faits vient confirmer : le podium reste inchangé, Beethoven caracole en tête, assez loin devant Wagner, lui même loin devant Sibelius. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En revanche, l’écart se resserre entre les prétendants à la troisième place : Mozart était troisième en 2015, place qu’il céda à Sibelius en 2016 et que le compositeur occupe depuis lors, mais sans jamais se détacher nettement. Mahler reste confortablement installé dans le quinté de tête, inchangé depuis 2016.
Je pensais, intuitivement encore, que Mendelssohn intègrerait cette liste des 10 compositeurs les mieux représentés dans ma discothèque, mais il est juste au pied de cette liste, dont Handel disparaît, ce qui m’a étonné également ! Ceci s’explique peut-être par l’intégration dans ce classement des Rolling Stones, dont je ne suis pas sûr que je le avais pris en compte ces deux dernières années.
Liszt, Schubert et Schumann sont également très près d’intégrer ce Top 10, et l’intègreraient assurément si je prenais en compte les coffrets d’anthologies d’interprètes, tant ils y sont souvent présents.

Les oeuvres les mieux représentées sont, vous l’aurez deviné, les symphonies de Beethoven, suivies de ses sonates pour piano et du Ring de Richard Wagner, ainsi que des symphonies de Sibelius.

Comme les piles commençaient à s’entasser dangereusement dans la pièce qui me sert à écouter de la musique, nous sommes allés, samedi, acheter quelques colonnes pour ranger les disques. Intuitivement toujours, je savais qu’il m’en fallait à peu près 3 pour organiser tout cela, ce qui a laissé TheCookingCat un peu dubitative : elle n’en voulait qu’une seule, ou éventuellement 2.

Finalement, la raison l’a emporté, et le dernier CD rentrait tout juste dans la troisième colonne !

Rendez-vous en 2020 !

Albums en série, Part 13

Cette catégorie de notules est restée en souffrance durant de longs mois… Je vous propose aujourd’hui de découvrir quelques très bons albums de Hard-Rock, musique qui me semble être tombée un peu en désuétude depuis quelques années, et qui connu un fort bel essor dans les années 70-80, en lien avec une exubérance capillaire assez prononcée ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

J’écoute encore sporadiquement ces albums avec un plaisir certain, notamment les deux enregistrés en concert, que j’aime vraiment beaucoup –le Thin Lizzy est malheureusement difficilement accessible actuellement à des prix raisonnables-. Je vous recommande donc de commencer une éventuelle découverte du genre par ces deux-là.

Evidemment, ce choix, comme toujours, est éminemment personnel et subjectif, et certains seront surpris de ne pas retrouver de groupes comme AC/DC ou Led Zeppelin dans cette liste, mais c’est tout simplement parce selon mes oreilles, ce sont plus des groupes de blues joué fort que des groupes de Hard-Rock.

Quant à l’album de Hard-Rock qui m’a le plus marqué durant mon adolescence, et découvert quasiment à sa sortie –1978-, il méritait une image pour lui tout seul et un petit extrait de pyrotechnie sonore assez impressionnante : à l’époque, le groupe fit fureur, connut un succès immédiat et massif et devint très rapidement l’une des figures de proue de ce genre, même s’il évolua vers une musique plus consensuelle par la suite.

Devinette pré-hivernale

Alors que les températures commencent à baisser régulièrement, il était temps de vous livrer la devinette de ce mois de novembre ! Elle est assez difficile, mais pas insurmontable…

Il s’agit d’écouter l’extrait ci-dessous et d’essayer de trouver le compositeur de cette pièce pour piano, et, subsidiairement, le nom de la pièce entendue –très connue, mais pas forcément sous cette forme-là : voici un bel indice…-.

A vos claviers !

Playlist « Chostakovich rencontre Wagner »

Jon LEIFS est un compositeur islandais très peu connu dans nos contrées, et sa « Saga Symphony » est fondée sur l’illustration musicale de légendes islandaises, à la l’instar d’un Wagner se servant des Eddas scandinaves, et mises en musique d’une manière assez proche de celle de Chostakovich parfois, pour poser un peu le décor et essayer de décrire succinctement cette symphonie, qui fut la première symphonie islandaise jamais composée. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La « Saga Symphony » fut écrite pendant la seconde guerre mondiale, au moment où le compositeur, marié à une pianiste juive et résidant alors en Allemagne, subissait les pires tracas de l’administration et avait fort mal vécu l’échec de son concerto pour orgue.
Il s’agit d’une oeuvre en cinq mouvements réunis pour former une symphonie, chaque mouvement est consacré à l’évocation d’une saga. L’instumentarium traditionnel de l’orchestre classique est abondé de percussions nombreuses et variées, dont certaines ont été construites spécifiquement pour l’oeuvre –des tambours en bois, sans peau, par exemple-. Typiquement le genre d’oeuvres à écouter un peu fort pour qu’elle puisse réellement s’exprimer dans le cadre d’une écoute domestique plaisante –les contrastes dynamiques sont très marqués-.

Evidemment, ce n’est pas le genre d’oeuvre vers laquelle on revient quotidiennement –le disque était présent depuis un petit moment dans la pile des albums en attente d’écoute…-, d’autant que la lecture des sagas qui l’accompagnent, et qui serait bienvenue, semble à cette heure impossible, puisque je n’en ai pas trouvé de traduction en Français ou même en Anglais.

Au demeurant, la prise de son est tout-à-fait remarquable et l’interprétation de cette « première mondiale » est excellente. Les plus curieux / audacieux / téméraires des lecteurs pourront notamment l’écouter ici, dans une qualité sonore limitée mais convenable.

Playlist 30 ans et 1 jour déjà !

Evidemment, comme tout le monde en parle très largement, et que des reportages parfois très intéressants ont été publié ou diffusé, je ne vais pas en remettre une couche ! Mais j’ai tiré de l’événement une playlist extrêmement nourrissante et un peu longue, qui va m’occuper toute la matinée et bien au-delà ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Trois concerts, donc, dont un, celui de Lou Reed, raconte une sordide histoire se déroulant à Berlin dans les années 70 –l’album orignal, très controversé : on l’aime beaucoup ou on le déteste profondément…– était paru en 1973, et ce concert, qui redonne vie à l’intégrale de ce « concept-album », fut enregistré à Brooklyn en 2006, avec de très bons musiciens, dont l’un ou l’autre survivant des sessions de l’enregistrement original, un petit orchestre et des choristes. Très belle évocation d’une certaine faune berlinoise, quoi qu’il en soit !

Rogers Waters enregistra également, à Berlin, avec toute une pléiade d’invités prestigieux –Marianne Faithful, The Scorpions, Ute Lemper, les choeurs et l’orchestre de la radio de Bavière…– un « remake » du très connu « The Wall » des Pink Floyd. Là encore, l’oeuvre est donnée dans son intégralité et, à la fin, le mur patiemment construit durant le show, est détruit dans un éboulement assourdissant. La longue liste des invités et une scénographie très intéressante permettent de redonner vie à l’album peut-être le plus complexe à appréhender de Pink Floyd, malgré ses facilités musicales.

Enfin, The Cure enregistrèrent un mega-concert au Templehof de Berlin, en 2002, reprenant l’intégralité de leurs trois albums emblématiques : Pornography, Disintegration et Bloodflowers –et, comme si cela ne suffisait pas, deux longs morceaux en rappel– , qui, selon Robert Smith, constituent une trilogie conceptuelle –c’est lui qui le dit…-. Lors de ce très long concert, le groupe apparaît soudé comme jamais, joue superbement et propose un show des plus abouti : superbes lumières, beaux décors d’arrière-plan et une mise en boîte de très belle qualité, tant au niveau du son que de l’image.

Chouette playlist commémorative !

Playlist qui dépote !

Pour entamer ce week-end prolongé bienvenu ! Comme je ne peux pas écouter que du Beethoven –il faut rester raisonnable-, j’ai concocté cette petite playlist très sonore, entamée à une heure raisonnable de la matinée pour en profiter un peu fort, cette musique l’exige… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Curieusement, chacun de ces albums a été acheté quasiment le jour ou la semaine de sa sortie, ce qui vous donne une idée de mes goûts d’adolescent ou d’adulescent, qui se sont d’ailleurs prolongés bien au-delà –l’album d’AC/DC date de 2008-.

Le premier album de Trust est encore marqué par une approche assez « hard punk », les paroles ont parfois vieilli –qui se souvient encore de Seguy, rempli de vinasse ???-, l’album des Rolling Stones n’est pas leur meilleur et s’avère quelque peu gâché par une production très « années 80 », mais ça reste un album des Rolling Stones. « British Steel » de Judas Priest est assez archétyîque du hard-rock de cette époque : look chevelu –cf.photo ci-dessous-2 guitares qui rivalisent et une voix puissante et haut perchée, ainsi que des compositions marquées par des refrains « hymniques », excellents pour être repris à tue-tête dans des stades bondés –cf.extrait-.

Quant à l’album d’AC/DC, il contient quelques raretés dans la discographie du groupe –des passages de slide-guitar-, mais s’avère un peu trop long, l’inspiration n’étant pas toujours à la hauteur de sa durée. Les deux premiers albums cités ont énormément tourné sur ma platine 33T au début des années 80 -comme j’avais beaucoup moins de disques, j’écoutais, forcément, plus souvent les mêmes…-.

Intégrale intégralissime !

L’objet, magnifique, est arrivé rapidement : commandé le vendredi soir, première tentative de livraison le dimanche, alors qu’elle n’était prévue, au mieux, que le lundi. Evidemment, comme j’avais choisi une livraison sur mon lieu de travail, il n’y avait personne ce jour-là. La seconde tentative, le lundi, fut donc la bonne ! A l’ouverture du grand –car largement surdimenssionné– et lourd carton, le coffret se présentait très joliment et le reste du déballage ne fit qu’amplifier mon plaisir : le livre, bilingue anglais-allemand, est richement illustré et, pour ce que j’en ai commencé  à lire, très bien construit et remarquablement informatif. Le classement thématique des CD permet une recherche relativement rapide dans cette somme conséquente.

Quant au contenu musical, évidemment, il reste encore largement à découvrir à ce jour ! Le coffret regorge en effet de pépites peu connues, -de mes oreilles au moins– voire de découvertes publiées très récemment et encore jamais enregistrées auparavant : toutes les pièces de jeunesse de plus ou moins grande envergure, et non retenues par le compositeur pour faire partie de son catalogue des oeuvres régulièrement publiées et indexées. Je me consacre donc, actuellement, à la découverte ou l’approfondissement de tout le catalogue dit « WoO » : « Werke orne Opuszahle », soit oeuvres non numérotées, qui est conséquent, puisqu’il comporte environ 200 oeuvres, dont de très nombreuses séries de variations pour piano, mais également de beaux quatuors avec piano et d’autres pièces de tempérament généralement aimable, avec, cependant, une patte beethovénienne déjà très singulière : j’ai ainsi écouté 55 de ces « petites » oeuvres depuis quelques jours.

De longues semaines, voire de longs mois, de ravissement à venir !

250 ans et un logo original !

2020, c’est-à-dire presque demain, sera l’année de commémoration des 250 ans de la naissance de Beethoven et, à cette occasion, un logo a été réalisé pour marquer cet événement, en partenariat avec le musée Beethoven de Bonn, lieu de naissance du compositeur. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Directement inspiré de la signature du compositeur, qui gribouillait vite plus qu’il n’écrivait –étant sourd, il écrivait/griffonnait beaucoup dans ses « cahiers de conversation », qu’il transportait partout avec lui et qui constituent une mine d’informations ou d’anecdotes pour les historiens et autres musicologues– et avait donc supprimé les voyelles de son nom dans nombre de ses écrits, le logo officiel –cf. imagette de gauche– fleurit déjà un peu partout en Allemagne, où de nombreuses festivités seront organisées à cette occasion –les deux images de droite-. En arrière plan dans les lettres se cache un portait archi-célèbre du compositeur, réalisé par le peintre allemand Josef-Karl Stieler en 1819-1820.
La lisibilité de ce logo a été testée dans cinq pays, dont la France, mais également la Chine : il doit notamment mettre en valeur le caractère universel du génie de Beethoven, mais aussi la vitalité et le caractère avant-gardiste du compositeur –c’est eux qui le disent...-.

En corollaire de cet événement, j’ai déjà repéré pas moins de quatre coffrets plus ou moins luxueux de l’édition intégralissime des oeuvres du compositeur, parus très récemment ou à paraître très prochainement. L’un d’eux, en particulier, me fait de l’oeil avec insistance et je risque de vous en parler très prochainement…

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