Pour cette deuxième mouture de ma toplist 2019,dans la série des CD achetés cette année et qui ont rejoint le rayon Pop-Rock, voici mes coups de coeur ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Cela va du très beau coffret « Deluxe » commémorant les 40 ans de The Cure, dont je vous ai parlé lors de sa parution, à la pop relativement fraîche de The Cranberries –cf. extrait ci-dessous-, enregistrés ici en concert à l’apogée de leur carrière, en passant par de la cold wave, du Hard-Rock et la très prenante Neue Deutsche Härte de Rammstein –il existe un enregistrement vidéo du même concert de Paris paru en DVD, et j’aime beaucoup, au grand désespoir de TheCookingCat… -.
Choisir, c’est éliminer : j’ai mis de côté quelques très bons albums de blues –le tout dernier John Mayall, par exemple-, mais comme j’en ai de bien meilleurs encore et que je ne voulais pas étendre cette liste au-delà du raisonnable…
Sujet d’actualité complexe s’il en est actuellement, la réforme des retraites peut aussi provoquer le sourire ou le fou rire, selon que vous serez plus ou moins indulgent à cette petit vidéo, un peu détournée de son discours initial…
En ce deuxième dimanche de l’Avent, une nouvelle surprise –qui, pour le coup, ne devrait pas vous laisser froid, malgré l’hiver, et pour le meilleur ou pour le pire-, vous attend ici.
Hugo ALFVÉN (1872-1960), unique compositeur sujet de cette playlist, est le plus ancien compositeur du « grand nord » que j’ai connu, avant même SIBELIUS, qu’à cette époque, je ne connaissais que de nom ! Je vous explique : en juillet – août 1985, à peine majeur et jeune étudiant salarié, je suis parti pour la première fois à travers le Danemark et la Suède pour aller en Norvège à la rencontre de la correspondante avec laquelle j’échangeais depuis la classe de troisième.
Nous étions donc deux, un très bon ami et moi-même, à partir en Renault 5 –même pas Supercinq…-, à une époque où, si j’avais déjà une carte bleue internationale, celle-ci ne fonctionnait pas dans les pays scandinaves, adeptes, comme les Allemands, du système Mastercard –la mienne était une Visa, et il n’y avait pas compatibilité entre les deux à cette date…-. Donc : travellers-chèques obligatoires ! Pour les plus jeunes, allez voir ici.
Bref, outre que notre voiture a été quasi-complètement démontée deux fois en douane à Hambourg, à l’aller et au retour –une fois à la recherche d’alcool : ils ont vidé toutes nos bouteilles d’eau minérale…, et une fois à la recherche de « Rauschgift », càd. trucs qui se fument…-, et que notre séjour fut un enchantement pour les yeux –pour les papilles, en revanche…-, je m’étais vu confié une mission très particulière par mon oncle-collectionneur de disques : lui ramener des LP d’Hugo Alfvén, qu’il n’arrivait pas à faire importer en France. Ce ne fut pas une sinécure, puisque même chez les disquaires de Götheborg, je n’en avais pas trouvé énormément –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Je les avais vaguement écoutés sans en garder un souvenir impérissable –et, à vrai dire, aucun souvenir du tout-. Et voilà que la semaine dernière, dans un bac à soldes allemand, j’ai trouvé ce petit coffret –déjà proposé pour une somme très modique au départ– à un prix fracassé –3,99€ le coffret, qui est une reprise sous licence de l’éditeur BIS Records : les « originaux » coûtent en revanche un bras !-.
Comme, depuis plus de 30 ans, mes goûts ont largement évolué et que, notamment, j’ai découvert beaucoup de musique issue de ces contrées nordiques, je me suis jeté dessus comme un mort de faim et je le découvre petit à petit : on y trouve les cinq symphonies du compositeurs et d’autres pages orchestrales.
Cet ensemble nous donne le plus souvent à entendre de la belle musique de veine post-romantique et tonale, joliment –et la plupart du temps très classiquement– construite, où, malheureusement, les sommets côtoient des moments un rien plus prosaïques et parfois un peu longuets. Globalement, on se situe plutôt quelque part entre Liszt et Richard Strauss –celui des poèmes symphoniques– que du côté de Sibelius.
Les symphonies sont, à mes oreilles, nettement plus intéressantes que les pièces « de circonstance » empruntant au folklore local, et la quatrième m’apparaît vraiment très réussie. En plus de l’extrait ci-dessous, vous pouvez en découvrir de plus nombreux ici.
Quelques belles heures d’approfondissement à venir !
En 2019, ma discothèque a été assez abondamment enrichie –et, en corollaire, allégée-, et les « coups de coeur » ont été assez nombreux pour que je vous les livre en plusieurs notules, dont la première sera consacrée à des enregistrements « historiques » que j’ai beaucoup aimés.
Commençons d’abord par souligner l’extraordinaire plus-value apportée par une remasterisation numérique totalement maîtrisée d’enregistrements anciens ! A l’époque où je commençais à m’intéresser aux enregistrements un peu anciens, les rééditions analogiques de 78T en LP étaient plus ou moins réalisées, me semble-t-il, à la va-vite, et les transferts en définitive assez peu satisfaisants : on en retirait un plaisir auditif assez limité en définitive. Les premiers reports sur CD avaient essayé d’améliorer les choses, avec plus ou moins de succès, les filtres numériques alors en vigueur filtrant autant la musique que les bruits de fond et de surface ! –Illustration : il s’agit d’une platine DeccaLian du début des années 50, qui était incorpore dans un énorme meuble comprenant un ampli mono à tube, une radio et un haut-parleur concentrique de ±25 cm-.
En revanche, depuis l’entrée dans le nouveau millénaire, les évolutions technologiques et l’amélioration constante du matériel permet de donner une nouvelle vie à des supports très anciens, pour peu qu’ils aient été soigneusement conservés. Comme ces enregistrements sont tombés dans le domaine public, les gros éditeurs font le travail de remasterisation, et de plus petits éditeurs s’en emparent et diffusent ensuite ces disques à prix généralement fracassés. A la fin, c’est moi qui en profite ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ces quatre disques bénéficient tous d’un confort d’écoute réel et permettent d’entendre de très bonnes versions de ces chevaux de bataille du « grand répertoire ». C’est le cas avec cette « Eroica » de Beethoven par un jeune chef alors prometteur, Herbert Von Karajan –le report de cette édition est le meilleur que je connaisse, et fait partie d’un coffret coup de coeur que je vous présenterai plus tard-. La symphonie « Du Nouveau Monde » de Dvorak par Stokowski est un peu moins ancienne –1973– et bénéficia, en son temps, de la quadriphonie –qui fit beaucoup pour les ventes de fauteuils et de canapés, mais assez peu pour l’audiophilie : le principe fut assez vite abandonné-. L’orchestre sonne magnifiquement, le chef se livre à une vraie démonstration de virtuosité orchestrale et sonore, ce que l’oeuvre supporte, à mon avis, tout-à-fait bien ! J’aime beaucoup, d’autres détesteront…
Joanna Martzy m’a –un peu– réconcilié avec le concerto pour violon de Brahms, une oeuvre qui n’a jamais fait le bonheur de mes oreilles, et André Campoli est d’une grâce et d’une légèreté exemplaires dans le concerto pour violon de Mendelssohn.
En corollaire de ces évolutions techniques et technologiques, l’interprétation du répertoire classique a énormément évolué également, et c’est donc une petite page de l’histoire de la musique enregistrée que je vous propose avec ce coup de coeur !
On ne peut pas passer tous ses dimanches matin à l’opéra, et c’est donc une playlist plutôt paisible consacrée au piano à laquelle je m’adonne ce jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Murray Perahia, Martha Argerich et Nelson Freire sont trois pianistes peu ou prou de la même génération –nés tous les trois dans les années 40-. Les deux derniers ont en outre développé une vraie complicité amicale et musicale, et ont fréquemment donné des récitals ensemble. Si les deux premiers ont réalisé, très vite, de fort belles carrières, il a fallu attendre plus longtemps pour que le talent de Nelson Freire soit largement reconnu, ses apparitions étant rares.
Martha Argerich est également liée au destin d’Ivo Pogorelich –né lui à la fin des années 50-, et que j’ai déjà positivement présenté dans ces pages- puisqu’elle démissionna du jury qui l’élimina précocement du concours Chopin, en guise de protestation : cela n’empêcha pas ce très talentueux pianiste assez inclassable –on l’aime ou on le rejette– de réaliser une fort belle carrière, pleine d’idiosyncrasies parfois provocantes, mais tout-à-fait revigorantes.
Ces quatre albums mériteraient tous, peu ou prou, de figurer au sein de quelque « discothèque idéale » pour le piano, et bénéficient chacun, de surcroît, de prises de son de qualité sans être exceptionnelles –cf.extrait-.
De belles compositions de veine romantique –la liste des compositeurs est éloquente– fort bien interprétées !
Le temps file à une vitesse considérable des derniers jours ! Déjà, décembre est arrivé et Noël pointe le bout de son nez : nous avons atteint le premier dimanche de l’Avent ! Dans de nombreuses villes grandes ou moyennes de la collectivité européenne d’Alsace –c’est la nouvelle entité qui verra le jour en 2021 pour s’échapper quelque peu du Grand-Est, et ce n’est pas une blague-, les marchés de Noël accueillent des touristes venus de partout !
Tradition oblige depuis quelques années en ces lieux, c’est l’occasion d’une surprise un peu surprenante que vous pouvez retirer ici.
N’hésitez pas à l’accompagner, en ce dimanche un peu frileux, au moins sous nos contrées, d’un petit verre de vin chaud !
En me promenant au Marché de Noël, dimanche après-midi, sous un pâle soleil hivernal, je flânais près de chez l’ex-plus grand disquaire de France, où est apposée cette plaque commémorative de la « petite histoire de la grande musique » : la rencontre eut lieu là où se tenait, dans le temps, le salon réservé au rayon haute fidélité -appareils de haut de gamme essentiellement-. –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand et lire ce qui y est inscrit-.
Traversant ensuite le marché de Noël « historique » de la place Broglie –prononcez [bRogli] et non pas, pour je ne sais quelle raison [bRœj], au risque de passer pour un drôle de snob-, densément peuplée de badauds et autres touristes venus déguster quelques verres de vin chaud, j’arrivais devant l’opéra, où je tombais sur cette grande affiche : l’opéra national du Rhin est « sacré » opéra de l’année par le jury du magazine Opera Welt –jury composé d’une cinquantaine de journalistes internationaux spécialisés dans le domaine de l’opéra-, à la fois pour son ancrage régional et européen et pour sa programmation qui cherche et encourage le dialogue entre époques et cultures différentes. –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-.
Comme du coq à l’âne, j’en arrive à la devinette, qui est en réalité tout-à-fait en lien avec ce qui précède dans cette courte notule. Qu’est-ce qui a longtemps lié Richard Strauss, son opéra Salomé et l’opéra de Strasbourg ?
Ce week-end, la météo fort morose était propice à la mise à jour de ma base de données, laissée en souffrance depuis plusieurs mois, ce qui m’a permis de vérifier, en corollaire, si mon podium personnel avait évolué quelque peu : intuitivement, je pensais que non, ce que les faits vient confirmer : le podium reste inchangé, Beethoven caracole en tête, assez loin devant Wagner, lui même loin devant Sibelius. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En revanche, l’écart se resserre entre les prétendants à la troisième place : Mozart était troisième en 2015, place qu’il céda à Sibelius en 2016 et que le compositeur occupe depuis lors, mais sans jamais se détacher nettement. Mahler reste confortablement installé dans le quinté de tête, inchangé depuis 2016.
Je pensais, intuitivement encore, que Mendelssohn intègrerait cette liste des 10 compositeurs les mieux représentés dans ma discothèque, mais il est juste au pied de cette liste, dont Handel disparaît, ce qui m’a étonné également ! Ceci s’explique peut-être par l’intégration dans ce classement des Rolling Stones, dont je ne suis pas sûr que je le avais pris en compte ces deux dernières années.
Liszt, Schubert et Schumann sont également très près d’intégrer ce Top 10, et l’intègreraient assurément si je prenais en compte les coffrets d’anthologies d’interprètes, tant ils y sont souvent présents.
Les oeuvres les mieux représentées sont, vous l’aurez deviné, les symphonies de Beethoven, suivies de ses sonates pour piano et du Ring de Richard Wagner, ainsi que des symphonies de Sibelius.
Comme les piles commençaient à s’entasser dangereusement dans la pièce qui me sert à écouter de la musique, nous sommes allés, samedi, acheter quelques colonnes pour ranger les disques. Intuitivement toujours, je savais qu’il m’en fallait à peu près 3 pour organiser tout cela, ce qui a laissé TheCookingCat un peu dubitative : elle n’en voulait qu’une seule, ou éventuellement 2.
Finalement, la raison l’a emporté, et le dernier CD rentrait tout juste dans la troisième colonne !
Cette catégorie de notules est restée en souffrance durant de longs mois… Je vous propose aujourd’hui de découvrir quelques très bons albums de Hard-Rock, musique qui me semble être tombée un peu en désuétude depuis quelques années, et qui connu un fort bel essor dans les années 70-80, en lien avec une exubérance capillaire assez prononcée ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.
J’écoute encore sporadiquement ces albums avec un plaisir certain, notamment les deux enregistrés en concert, que j’aime vraiment beaucoup –le Thin Lizzy est malheureusement difficilement accessible actuellement à des prix raisonnables-. Je vous recommande donc de commencer une éventuelle découverte du genre par ces deux-là.
Evidemment, ce choix, comme toujours, est éminemment personnel et subjectif, et certains seront surpris de ne pas retrouver de groupes comme AC/DC ou Led Zeppelin dans cette liste, mais c’est tout simplement parce selon mes oreilles, ce sont plus des groupes de blues joué fort que des groupes de Hard-Rock.
Quant à l’album de Hard-Rock qui m’a le plus marqué durant mon adolescence, et découvert quasiment à sa sortie –1978-, il méritait une image pour lui tout seul et un petit extrait de pyrotechnie sonore assez impressionnante : à l’époque, le groupe fit fureur, connut un succès immédiat et massif et devint très rapidement l’une des figures de proue de ce genre, même s’il évolua vers une musique plus consensuelle par la suite.