Playlist sonore et décadente !

Alors que l’on célèbre cette année les 50 ans du festival d’été de Woodstock –3 jours de paix, d’amour et de musique : c’est eux qui le disent-, je me confronte à une playlist plus sombre et plus sonore ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le lien avec Woodstock, c’est l’album « pirate » des Rolling Stones, enregistrés ici au festival d’hiver d’Altamont, en décembre 1969 : le nombre de morts y fut aussi élevé qu’à Woodstock –3– et le nombre de naissances identique également, mais les conditions déplorables de gestion du service d’ordre -les Hell’s Angels de Californie, payés en packs de bière- conduisirent la mort violente d’un jeune homme –poignardé par le service d’ordre– armé d’un pistolet et dont on n’a jamais connu réellement les motivations : voulait-il tirer sur Mick Jagger ou non ? On ne le saura sans doute jamais. L’enregistrement, assez passable, est intéressant à titre de documentaire, pour sentir la tension qui régnait sur la scène ce soir-là –et dont le film « Gimme Shelter » rend assez bien compte-.

Sinon, Rammstein en live, écouté plein pot assez tôt le matin, eh bien : ça dépote, justement ! Personnellement, j’aime beaucoup, même si le martèlement incessant de cette musique plutôt monolithique peut lasser sur la durée –mais les paroles sont plus intéressantes qu’il n’y paraît au premier abord-. En tout cas, le groupe fait preuve d’une remarquable densité en concert, plus qu’en studio me semble-t-il.

AC/DC et The Lords Of The New Church sont de vieilles connaissances, et j’ai récemment acheté ces deux albums : je ne connaissais pas très bien celui du combo australien, sorti à une période –1995– où j’avais un peu mis le groupe de côté, et il s’avère vraiment bon. Quant aux Lords Of The New Church, groupe issu de la mouvance punk-rock de la fin des années 70 et porté par un chanteur totalement déjanté –Stiv Bator, pendant vocal du guitariste Johnny Thunders…-, il est très inégal, mais il comporte « Russian Roulette », grande chanson post-punk !!!

Playlist « Beaux commencements »

Suite à la lecture de cette enrichissante notuledébut d’un feuilleton passionnant, semble-t-il-, j’ai concocté cette petite playlist où « les symphonies commencent bien » : évidemment, il en existe un tas d’autres, mais celles-ci ne font pas forcément partie du quotidien d’un mélomane, et disposant encore de quelques jours de congé, je peux y consacrer deux oreilles attentives. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les lecteurs régulier de ce blog ont déjà eu l’occasion de croiser Hans Rott sur leur chemin et connaissent également mon amour immodéré pour Edward Elgar : le début de sa première symphonie, d’une pompe majestueuse « So British », est de toute beauté –vous pouvez en retrouver un extrait ici– !
Pour ce qui concerne le compositeur Kurt Atterberg, j’ai jeté mon dévolu sur sa troisième symphonie –cf.extrait ci-dessous-. Quant à Paul Hindemith, j’ai retenu sa Sinfonia Serena, courte et d’une belle densité, comme souvent chez ce grand compositeur injustement trop méconnu.

Vacances en chiffres…

Kilomètres parcourus en voiture : 1753 km
Consommation moyenne : 4,7 l
Pays traversés : 3
Kilomètres parcourus à pieds : ± 10 km chaque jour, dans le sable, sur les digues ou les trottoirs lillois
Marches montées et descendues : plusieurs fois 142 marches, Boulogne est une ville ou rien n’est plat, les pentes sont parfois très raides et nous habitions au somment d’une falaise face au port –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand
Paires de chaussures achetées à prix fracassés : 6
Plages visitées : 8 seulement cette année – du sud au nord : Le Touquet, Hardelot, Le Portel, Boulogne-Sur-Mer, Wimereux, Ambleteuse, Wissant, Sangatte

Gastronomie locale…
Frites avalées : plusieurs kilos ! Les meilleures étaient à Wimereux, deux restaurants en proposent des fabuleuses !
Bières bues : plusieurs litres, par « pinte » d’un demi-litre !
Plats dégustés au moins deux fois : Welsh complet; Potjevleesch de la mer -un miraculeux plat de trois ou quatre poissons en cuisson lente à basse température, servis en gelée; moules – frites

Satisfaction retirée de tout cela : infinie !!!

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt…

Et d’ailleurs, pendant les vacances, j’en ai profité plus que d’autres qui en profitent pour se reposer… Néanmoins, par deux fois, je me suis levé un peu après 08 heures, ce qui relève presque d’un exploit –cliquer sur le graphique pour le voir en plus grand– !

A cette heure-là, les mouettes hurlent déjà à qui-mieux-mieux –elles commencent en fait avec le lever du soleil…-.

La tournée des beffrois

Nous avons écumé une toute petite partie du Nord et du Pas-de-Calais, occasion, évidemment, de faire une petite tournée des beffrois : les plus beaux sont plus à l’intérieur des terres, semble-t-il, mais nous ne sommes pas aller si loin, nous contentant, grosso modo, de rester sur la côte d’Opale ou le long de la frontière belge… Celui de Lille carillon périodiquement « L’Ode à la joie » de la neuvième symphonie de Beethoven. Certains sont très simples, d’autres bellement ouvragés.

L’un d’eux est célèbre parce qu’il joue un rôle important dans le film « Bienvenue chez les Ch’tis ». Sauras-tu le reconnaître sur l’une des photos ci-dessous ? –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La devinette du mois : violon

De retour de notre périple annuel en bord de mer, et un peu ailleurs : petit compte-rendu de séjour et photos à venir… C’était très bien !

Durant ces vacances, profitant des derniers jours de soldes, j’ai commandé –parmi d’autres– un petit coffret consacré à un violoniste un peu oublié de nos jours, mais qui fut considéré, dans les années 30-60, comme l’un des très grands virtuoses de son instrument.
Le coffret, que je commence à déguster, recèle, quoi qu’il en soit, de véritables merveilles, qui donnent à entendre un son d’une grande pureté et un legato formidable –cf. le petit extrait ci-dessous pour vous allécher ! -.

Donc :
je suis un violoniste anglais -mais mon nom n’est pas à consonance anglo-saxonne-;
outre mon instrument, mon violon d’Ingres était le bridge, où j’étais à peine moins virtuose que sur mes deux Stradivarius;
je fumais d’excellents cigares;
la pureté de ma sonorité était légendaire !
Je suis … ? A vous de jouer !

… et en guise de solution !

La dernière devinette est restée sans solution à ce jour, même si les pistes évoquées la côtoyait !

En fait, le point commun à toutes ces oeuvres est qu’on peut y entendre, à un moment donné et sous une forme ou une autre, le « Dies Irae » grégorien, dont vous pouvez entendre une version très dépouillée dans la vidéo ci-dessous –avec, en prime, les paroles et la notation : vous pouvez même chanter si le coeur vous en dit ! -.

 

Sur ce : il est temps de préparer ma très légère valise de vacances –cela laisse plus de place à TheCookingCat pour emmener plein de choses, elle aime ça ! – et de vérifier que je n’oublie rien de mon matériel photo et autres outils de geek :mrgreen: ! Demain soir, eau salée et sable à gogo !

Vive les vacances !

D’après la météo, nous serons sortis de la canicule lors de notre départ en vacances, samedi, mais nous voyagerons sous la pluie !  –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Samedi soir, balade et apéro-repas sur la digue, quel que soit le temps !

Peut-être profiterons-nous même de la possibilité d’aller pour la dernière fois en Angleterre sans visa ? A voir…

En attendant, je me suis levé avant le soleil pour ouvrir les fenêtres et les volets pour rafraîchir l’appartement, qui n’est pas excessivement chaud cela étant : nous n’y avons pas dépassé les 27° au plus fort des grosses chaleurs d’hier –et aujourd’hui s’annonce pire, puisqu’on devrait frôler ou dépasser les 40°-.

Epuisante playlist « Gloire et triomphe »…

La playlist du jour s’avère d’une écoute assez épuisante, mais j’ai résisté jusqu’au bout de ce chant de victoire triomphale ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. C’est assez idéal pour réveiller toute la maisonnée à partir de 08:30 le matin, et, si l’on n’y prend garde, cela peut même devenir tout-à-fait tonitruant !

Cette « Grande symphonie funèbre et triomphale«   est une oeuvre de commande visant à commémorer les dix ans de la Révolution de 1830, pour grosse machinerie cuivrée –augmentée de quelques cordes graves– et choeurs abondants déclamant à qui-mieux-mieux « Gloire et triomphe ! » et autres banalités plus ou moins exaltantes… Il paraît que Wagner l’aimait beaucoup, la trouvant « grande de la première à la dernière note ». 

N »ayant jamais été un berliozien très fervent, cette oeuvre-pompier ne va pas me convaincre de changer d’opinion…

Le plus grand coffret de l’histoire de la musique

Je vous parlais l’autre jour du drôle d’état du marché du disque en France, de ce que j’ai pu en constater dans les boutiques physiques dans lesquelles je me rends parfois –ce qui devient assez rare, je le reconnais aisément-. C’est vrai également pour les boutiques en ligne, qui proposent régulièrement des tarifs plus élevés que les boutiques en ligne à l’étranger : en l’occurence, c’est en Italie, en Espagne et en Allemagne que l’on peut faire les meilleures affaires chez les marchands en ligne –même s’il convient d’appliquer des frais de port, généralement peu élevés eu égard à la différence de prix, souvent 15% à 30% moins chers-. En Angleterre, il convient de tenir compte du taux de conversion €/£ et de frais de port plus élevés, l’offre est immense mais pas toujours avantageuse.

Dans la notule précédente, je vous indiquais que je vous parlerais d’un achat effectué récemment, pour me consoler de n’avoir pas acheter la platine vinyle de mes rêves. C’est donc en Italie que j’ai trouvé ce magnifique coffret, le plus grand coffret de l’histoire de la musique enregistrée paraît-il –c’est eux qui le disent, et, au moins au sein de ma discothèque, cela se vérifie-. 

Quasiment 30% moins cher –frais de port inclus– qu’en France, donc, et, après avoir revendu à gauche et à droite –et parfois donné– l’ensemble des CD que j’avais déjà dans les mêmes versions, mais éparpillés un peu partout dans ma discothèque, quasiment gratuit… Curieusement –les voies de la vente en ligne sont parfois impénétrables…-, le coffret, acheté dans le magasin en ligne italien, a été expédié depuis une boutique française, arrivant chez moi en deux petits jours ! Vive l’Europe, donc !

Très bel objet, au demeurant, numéroté à la main : mon exemplaire est le numéro 506 / 2500. Il semble que 30 ans après sa mort, Karajan reste l’un des plus gros vendeurs de l’éditeur jaune, avec encore environ 10% des ventes de la firme, alors que la majorité des artistes décédés meurent également discographiquement le jour de leur décès, de l’aveu même du responsable de Deutsche Grammophon.
Le coffret couvre plus de cinquante ans de l’histoire de la musique enregistrée, et se trouve complété de documents filmés dont certains sont très intéressants et d’un livre anglais-allemand-japonais un peu hagiographique mais très richement illustré.

La remastérisation effectuée est exceptionnelle, tant pour les enregistrements analogiques, y compris les plus anciens de la fin des années 30, lors de l’émergence du « Wander-Karajan », que sur les premiers enregistrements numériques, qui gagnent largement en confort sonore –spatialisation, aération du haut-médium, dynamique…– par rapport aux premières éditions originales.
De même, la qualité des reproductions des pochettes d’origine est remarquable, même s’il faut quasiment une loupe pour déchiffrer les textes originaux publiés au dos des jaquettes…

Quant au contenu musical, peu de choses m’étaient inconnues, et, selon l’idée que l’on se fait du chef, on appréciera, ou non… Et, quoi qu’il en soit, tout cela est généralement trop connu pour en faire une analyse détaillée –94 compositeurs différents sont abordés, sur près de quatre siècles de musique classique-. Pour ma part, j’aime beaucoup grand nombre des versions proposées, et me délecte avec plaisir de ce très beau musée sonore.

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