La lecture de ce roman policier et philosophique permet de découvrir Strasbourg sans bouger de son fauteuil ! Et comme le roman est plutôt drôle, il devrait épisodiquement vous tirer quelques sourires appuyés ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Roman écrit par deux frères alsaciens, qui aiment leur région et en châtient donc allègrement quelques-uns des travers de ses habitants, y compris dans leur rapports parfois complexes aux trois religions concordataires –sans jamais tomber dans l’anti-cléricalisme pourtant-, « Les tribulations d’Aloyse Traminer » propose, également, une vraie intrigue policière bien ficelée, dans laquelle le héros, séducteur invétéré, n’est pas insensible au(x) charme(s) de la commissaire » chargée d’enquêter sur les malheurs dont il est victime.
Tout cela sur fond de balade à travers les rues de Strasbourg –à lire avec une carte de la ville pour les Français de l’intérieur-.
Un excellent livre pour passer quelques heures agréables de détente estivale !
Ce matin, j’attends la livraison d’un nouveau frigo, l’actuel ne dégivre plus convenablement et « coule » ; le tuyau d’évaporation doit être bouché, et s’avère évidemment en partie inaccessible pour être débouché / nettoyé –il faudrait démonter toute une partie de la face arrière…-.
Ça doit être ça, l’obsolescence programmée ! Encore qu’ayant atteint l’âge relativement vénérable de 10 ans, il n’y a pas de quoi se plaindre outre mesure, me semble-t-il… La livraison est prévue entre 08:00 et 13:00, ce qui laisse le temps d’attendre !
Je mets donc ce temps à profit pour profiter des derniers achats de musique pour piano effectués ces derniers mois, et que je n’ai pas encore eu l’occasion d’écouter très attentivement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On y trouve deux intégrales des sonates de Beethoven -quand on aime, on ne compte pas-, dont la toute première jamais enregistrée, par Artur Schnabel, au début des années 30, dans la meilleure édition sonore possible, qui rend enfin son écoute presque confortable –le travail de nettoyage et de report est réalisé par une équipe française, ils vendent ça un peu cher pour des enregistrements libres de droit, mais, honnêtement, ça fait le coup/coût-. Pour certaines oreilles, cette première intégrale n’a jamais été égalée par quiconque après lui…
L’autre intégrale est beaucoup plus récente, et très bien enregistrée à l’origine : peu de partis-pris interprétatifs, mais du très beau piano et, en définitive, une très belle version, même si elle ne sera jamais ma préférée.
Nietzsche au piano, c’est assez intéressant, mais jamais édifiant : il vaut mieux lire le philosophe qu’écouter sa musique : même si elle n’est jamais indigne, elle n’est jamais très originale ou très édifiante. C’est assez « joli », ça s’écoute distraitement, mais cela ne va guère au-delà de ce constat.
Enfin, le disque consacré à Liszt par un jeune pianiste très virtuose bénéficie d’une remarquable prise de son, qui sied à ces oeuvres qui nécessitent beaucoup de clarté et une grande dynamique. En revanche, l’écoute intégrale de ces deux longs CD de cycles d’études peut s’avérer fatigante sur la durée –tant de virtuosité fracassante en deux heures, ça fait beaucoup– et les oeuvres ne sont pas écrites pour cela !
L’été est déjà bien avancé et je ne vous avais pas encore proposé, en ce mois de juillet ensoleillé, la traditionnelle devinette quasi-mensuelle ! Elle prend la forme, ce mois-ci, d’une playlist : quel est à votre avis, le point commun aux quatre albums présents dans la playlist de ce jour ? –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ce n’est pas si difficile, et, si la réponse ne vous vient pas naturellement, vous pouvez faire quelques recherches ou écouter ces oeuvres en lignes : après tout, les vacances présentes ou à venir, ça sert aussi à ça !
Ainsi donc, nous sommes allés, le week-end dernier, dans les Vosges pour un petit moment de détente… Le trajet fut plus long que prévu, non pas parce que nous avons roulé lentement, mais à cause des travaux de voirie et, surtout, des nombreuses déviations dues aux préparatifs du Tour de France –les coureurs sont passés quelques jours après nous-, ce qui nous a valu donc quelques détours…
Arrivés au chalet, nous étions perchés à un peu plus de 900 mètres, avec vue vers la France de l’intérieur ! Il a fallu tester les équipements aquatiques de détente : The CookinCat a tout essayé ! Le jacuzzi, le bain islandais, le sauna sec et le sauna humide : il paraît que c’était très bien ! Pour ma part, j’ai ouvert les portes des deux saunas pour les refermer aussitôt sans même y entrer, tant la chaleur m’a paru étouffante ! De même, la température –38° minimum– de l’eau du bain islandais était trop élevée pour moi, et je me suis donc contenté du jacuzzi et de ses bulles.
Pour le reste, vue imprenable sur les sommets environnants, repas sympathique pris en terrasse à la nuit tombante, suite très agréable et bellement aménagée et décorée : que du bonheur !
Au retour, petit passage par le musée Unterlinden à Colmar, juste histoire d’admirer le magnifique et impressionnant retable d’Issenheim de Grünewald, dont j’ai déjà eu l’occasion de vous entretenir –une partie est actuellement en travaux de restauration, mais la Crucifixion est toujours exposée-. On y trouve également une grande partie de la production de Martin Schongauer et un très beau retable gravé sur bois d’Albrecht Dürer-cf. ci-dessous-.
Plus généralement, tout la période consacrée à l’art rhénan de la Renaissance, sur fond de Réforme protestante, est formidable –on est assez éloigné des canons de l’art italien de la même époque-. Quant aux collections du 20ème siècle, elles sont moins parquantes marquantes, malgré un espace Otto Dix que j’ai beaucoup apprécié.
Très chouette week-end, culturel, aquatique et gastonomique !
Allez, après plusieurs jours de disette auditive, voici une playlist qui fait du bien aux oreilles ! Pensez donc, quatre albums live tirés des archives du « World’s Greatest Rock’n’Roll Band » et enregistrés au fil du temps –du mythique concert à Bruxelles en 1973 au non moins rare premier concert japonais du groupe en 1990, pays où le groupe fut très longtemps interdit de séjour-.
Les set-lists sont suffisamment variées pour qu’on ne soit pas invariablement confronté aux mêmes chansons et, dans l’ensemble, le groupe n’usurpe pas son titre. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Le concert de 1975 à Los Angeles, en particulier, est particulièrement bon : à cette date, Keith Richards émerge de ses années de défonce et a retrouvé un semblant de forme, balançant des riffs énormes –c’est à compter de cette date qu’on le surnommera Keith Riff-Hard– et Ronnie Wood –il he could-, tout juste sorti des Faces –à cette date, il en était même, encore, officiellement membre-, s’avère assez convenable et moins brouillon que par la suite, même s’il ne fait jamais oublier Mick Taylor.
Et quel plaisir de retrouver la basse bondissante de Bill Wyman –même si son successeur, Darryl Jones, est loin d’être manchot, la cohésion avec la batterie de Charlie Watts n’est pas aussi idéale…-.
Bref ! La playlist idéale pour entamer la dernière ligne droite avant les congés d’été, qui approchent à grands pas !
Rompons, le temps d’un week-end, avec le quotidien ! Petit moment de calme bienvenu à venir… Nous allons là : ce n’est pas très loin –un peu plus de deux heures de route– et il paraît que c’est très bien !
J’ai déjà préparé un maillot de bain et l’appareil photo…
C’est une surprise tout-à-fait estivale qui vous attend ici –personne n’ignorera, sans doute, que l’été est arrivé, vu les fortes chaleurs de la semaine dernière, avec un record battu à Strasbourg, où le thermomètre a frôle 40°C dimanche après-midi– ! Et qui sent bon la Provence ou d’autres contrée tout aussi méridionales…
Evidemment, tout cela est très loin des régions que je fréquente durant mes congés d’été, résolument choisies pour éviter les trop fortes chaleurs !
Je vous laisse en profiter tranquillement… La surprise, au demeurant, a un côté très historique !
Hier, malgré les grosses chaleurs, je me suis rendu, en passant, chez l'(ex)agitateur culturel, que je ne fréquente plus que de manière très épisodique, voulant profiter un peu des soldes…
Mal m’en a pris ! Le rayon « CD classique » y est désormais d’une pauvreté absolue et certains prix frôlent l’indécence –je pense qu’ils ont encore un fond de stock ancien dont les prix éditeurs n’ont pas été remis jour, sinon, c’est à n’y rien comprendre…– par rapport aux boutiques en ligne ou aux prix pratiqués de l’autre côté du Rhin. C’est un peu mieux en Pop-Rock et en jazz, et on peut éventuellement y faire de bonnes affaires, sauf que j’avais trop peu de temps devant moi pour fouiller avec attention les bacs à soldes.
Du coup, et en lien avec ma notule précédente, je suis allé faire un tour du côté des LP : les meilleures affaires y sont à faire, avec des remises de 50% à 75% sur des séries d’invendus en très grand nombre, comme me l’a confirmé un vendeur que je connais bien. Le côté rigolo de la chose, c’est que dans ce rayon, ce qui se vend le mieux, ce sont les cadres pour pochettes –ce n’est pas une blague : certains jours, ils vendent plus de cadres que de LP…-, qui, eux, ne sont pas remisés ! Du coup, j’ai décidé de ne pas acheter la platine évoquée l’autre jour ! Et, pour faire bonne mesure, je n’ai pris aucun CD ! En revanche, j’ai acheté en ligne, plus tard, un magnifique coffret dont je vous entretiendrai plus longuement un autre jour !
Je me souviens encore du temps où deux étages étaient consacrés aux disques dans ce magasin : désormais, il n’en reste qu’un tiers d’étage, ce qui nuit, évidement, à la lisibilité des rayons et à leur achalandage, mais est sans doute révélateur d’une industrie en grande souffrance.