Les 10 à 15 jours de travaux de rénovation auront finalement duré 15 jours ouvrés, soit quasiment trois semaines calendaires, pendant lesquels nous aurons vécu dans le bruit –sporadiquement très bruyant– et la poussière, et même, certains jours, sans eau pour quelques heures, tandis que différents corps de métier se succédaient : plombier, plaquiste, peintre, carreleur, électricien…
Le vrai avantage des vrais professionnels, c’est que plutôt que de réajuster le projet initial aux réalités pratiques, ils ajustent leur travail pour se plier aux réalités et respecter le projet initial –ce que je n’aurais pas pu faire moi-même, y compris avec l’aide d’amateurs très bricoleurs, vu les nombreuses difficultés à contourner…-.
A la sortie, une très jolie salle de bain, où il va falloir retrouver ses marques tant elle ne ressemble plus en rien à l’ancienne ! Et heureusement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Voici deux cartes que l’on pourrait, étonnamment –ou pas ?-, presque superposer ! Si vous avez un peu suivi l’actualité de ces derniers jours –et nuits…-, vous aurez sans doute, au moins vaguement, une idée de la chose : il est difficile de ne pas y échapper en ce moment !
Oui, mais voilà, pourquoi, précisément, ces deux cartes ? A votre avis, que représentent-elles? Et, en définitive, cela ne vous paraît-il pas étonnant ? –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En télétravail et organisant à peu près mon temps comme je le souhaite –à savoir, une grosse partie du travail est effectué très tôt le matin…– je pioche désormais dans cet assez volumineux coffret, d’une belle présentation éditoriale –pochettes d’origine, pas forcément très avenantes pour certaines d’entre elles cependant, et très bon texte de présentation-, pour redécouvrir les sonates de Beethoven proposées en récital à Carnegie Hall en 1960, dans une prise de son assez moyenne qui plus est, et qui ne m’avaient pas laissé le souvenir le plus impérissable lors de mes écoutes précédentes. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Etonnamment, eu égard à l’affiche prestigieuse et nimbée d’aura mythique –il s’agit de la première tournée américaine de ce très singulier pianiste-, ses sonates de Beethoven, au moins dans ces versions enregistrées lors de ces concerts, me laissent relativement dubitatif ! Certains passages sont absolument magnifiques pendant que d’autres tournent un peu à vide –et s’avèrent assez peu chantants-, comme si le pianiste était un peu paralysé par l’événement –quelques erreurs de lecture surgissent ici ou là, le final de l’Appassionata est même un petit festival de « pains »-, ne parvenant pas à installer durablement la concentration nécessaire. C’est très bien, évidemment, mais très curieux !
Au début, on ne parlait pas encore d’obsolescence programmée, mais de fragilité et de fiabilité aléatoire, intrinsèquement liée à l’apparition de nouvelles machines…
Au bilan : 7 lecteurs en 37 ans, plus quelques autres venus sporadiquement compléter cette panoplie, que j’ai testés rapidement mais n’ai pas gardés : de mémoire, 1 Kenwood, 1 Technics et un 1 excellent mais hors de prix Quad qui est resté en prêt quelque semaines à la maison. –Cliquer sur l’image pour la voir en pus grand-.
• Les plus fiables sur cet échantillon : Sony et Marantz • Les préférés de mes oreilles : Marantz, indiscutablement.
En ce jour de Toussaint, je vous propose une surprise plutôt copieuse et que j’espère originale, en direct de contrées lointaines –un peu– et isolées –beaucoup– ! J’irais bien là-bas passer quelques temps pour retrouver un peu de quiétude, en ces temps fort agités…
En tout cas, voici de quoi passer quelques heures en bonne compagnie, durant ce temps de quasi-enfermement ! Vous trouverez tout ça ici, et ça vaut vraiment le coup !
Pour la toute petite histoire : malgré l’annulation du Marché de Noël cette année, le traditionnel grand sapin du centre-ville sera acheminé et installé demain et décoré quelques jours plus tard. Gageons qu’il faudra signer une attestation pour aller l’admirer –une case à cocher spéciale sera rajoutée à cette occasion ! -.
C’est une formidable playlist en forme de trois mélopées consécutives à laquelle je me suis consacré ce matin, entre deux rendez-vous et une courte séance de télétravail : trois chansons seulement et une petite demi-heure, mais une vraie grande demi-heure en réalité ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Vous pouvez retrouver les paroles de chacune de ces chansons –on a accordé un prix Nobel de littérature à un autre pour moins que ça 😉 -, dans l’ordre de leur apparition dans la playlist, ici, là et encore là.
Il va de soi que la musique qui leur sert de support est également tout-à-fait remarquable et que chacune de ces chansons, malgré des styles très divers, impose une tension qui n’a aucune peine à s’installer.
On ne dirait pas, comme ça, mais ça avance, et les différents corps de métier se succèdent régulièrement !
• le faux-plafond la une cloison de séparation prévues sont posés;
• l’électricité est mise aux normes –tous les nouveaux câbles sont tirés– et l’éclairage est d’ores-et-déjà intégré au fond-plafond;
• l’ensemble des arrivées sanitaires est en place et l’emplacement des douche italienne est installé et imperméabilisé;
• tous les murs et sols sont désormais prêts à recevoir le carrelage.
Parfois, j’aime bien sortir des sentiers battus et rebattus… C’est pourquoi la playlist de ce jour est composée d’albums un peu atypiques, marqués par le fort tempérament des artistes qui la composent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Hier, donc, je me suis remis en mémoire la très célèbre «Symphonie inachevée» de Schubert dans une version que j’ai toujours hautement appréciée, à savoir celle de Giuseppe Sinopoli, alors presque débutant, lui qui s’était d’abord lancé dans des études médecine et d’anthropologie criminelle avant de se consacrer plus sérieusement à la musique -composition et direction d’orchestre-. Vilipendée en France au moment de sa sortie -mais encensée en Angleterre-, elle a été désignée très récemment par le magazine Diapason comme « version princeps » parmi une bonne cinquantaine de versions… Autres temps, autres moeurs –et satisfaction d’avoir raison avant out le monde ! -.
Le jeune pianiste Ivo Pogorelich signa avec le label à l’étiquette jaune un contrat tout-à-fait faramineux qui le conduisit à enregistrer pour la firme 14 albums consacrés au grand répertoire –Beethoven, Schumann, Brahms Chopin, Tchaïkovsky…– durant les deux dernières décennies du 20ème siècle. L’album du jour, dédié à des pièces de Brahms, m’a réconcilié un peu avec la musique pour piano du compositeur, que je n’apprécie pas très particulièrement par ailleurs.
Enfin, l’écoute ce matin d’un Don Giovanni de Mozart complètement fou a réussi à me faire apprécier cet opéra au-delà de mes espérances –j’écoute rarement des opéras de Mozart intégralement en une seule traite, et, même à l’opéra, j’étais parti à la fin du premier acte de la représentation de cette même oeuvre tant je m’y ennuyais-. Ici, l’orchestre est de poche, le pianoforte plante des clous et occupe de surcroît une grande partie de la scène sonore, mais le sens de la comédie et l’urgence théâtrale –un vrai drame joyeux– sont absolument jouissifs !
Nous avions été sondés à l’échelle européenne –c’était sur le site du Parlement européen, et TheCookingcat et moi y avions participé…– il y a un ou deux ans à ce sujet, et les Français, comme la majorité des Européens, s’étaient exprimés très largement en faveur d’un arrêt du traditionnel changement horaire, chaque printemps et chaque automne, pour passer à l’heure d’été ou à l’heure d’hiver… Cette nuit, pourtant, nous repasserons à l’heure d’hiver.
Et, à mon avis, ce ne sera pas la dernière fois… Le nécessaire consensus européen est loin d’être trouvé en la matière : grosso modo, les « pays du sud », dont la France, souhaitent que l’heure d’été soit désormais celle de rigueur tout au long de l’année. A contrario, les « pays du nord » souhaitent ne conserver que l’heure d’hiver –qui est la plus proche de l’horaire universel-… Bref, c’est pas gagné, et d’autant moins que les députés européens semblent avoir actuellement d’autres chats à fouetter !
En attendant, cette nuit, on dormira une heure de plus… Pour la dernière fois ?