Le programme du jour…

• des exercices d’échauffement variés pour les doigts de la main gauche et le poignet droit –le jeu au médiator est une vraie habitude à prendre, d’autant que je ne joue de la basse qu’aux doigts...- ;
• des gammes dans différents tons –avec métronome– ;
• des gammes chromatiquesavec métronome– ;
• des gammes pentatoniques incorporant les notes bleues –avec métronome– ;
• des enchaînements d’accordsavec aller-retour sur les cordes– qui font mal aux doigts –huit à ce jour…– ;
• des riffs en « power chords », qui sont des accords « appauvris » afin de simplifier le doigté : très amusant !
Il y en a énormément chez les Who, AC/DC ou les Ramones par exemple, ce qui me permet de commencer à accompagner leur musique en fond sonore et d’utiliser un peu de distorsion sur l’ampli.

Les voisins n’ont qu’à bien se tenir !

Surprise d’actualité

By the way, aucune livraison de surprise au mois d’août, vacances obligent ! Mais, dès aujourd’hui, le retour à un rythme mensuel est à nouveau de rigueur !
Ainsi donc, en ce premier jour d’automne météorologique –si si, il ya bien eu un été cette année, même si certains n’en ont rien su…-, voici donc une surprise qui colle à l’actualité –oui, mais laquelle ? C’est ce qui pourrait vous surprendre…– à quelques jours près !
Comme toujours, la surprise précédente –du mois de juillet, donc…– est retiré du serveur.

ENJOY !

Des goûts et des couleurs, 3

Les symphonies de Beethoven, seconde partie

Seconde série des intégrales des symphonies de Beethoven, enregistrées après 1970, la première série consacrée aux intégrales plus anciennes se trouvant ici. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

My winners are : parmi ces intégrales plus récentes, c’est un trio de tête qui se dégage, selon mon humeur du moment, entre la fougue entraînante de Karajan, le marbre impressionnant de Sanderling et l’approche somptueuse et somptueusement enregistrée de Von Dohnanyi. Evidemment et comme précédemment, ce « classement » n’engage que mes oreilles et pourra être complètement contesté par d’autres paires d’oreilles !

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Playlist seconde chance

Le principe est connu : donner une seconde chance à des enregistrements qui ne m’ont pas trop convaincu lorsque je les ai écoutés antérieurement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les deux albums Beethoven sont issus d’intégrales des symphonies que j’apprécie le moins, ainsi que je le présentais ici. Ces intégrales ont rapidement fait les beaux jours des bacs à soldes et restent encore disponibles à tout petit prix. La deuxième symphonie par André Cluytens est, en fait, beaucoup mieux que dans ma mémoire, et il serait sans doute nécessaire de réécouter ses huit soeurs : peut-être réviserai-je mon jugement à propos de cette intégrale ? En revanche, la neuvième symphonie par Carl Schuricht, qui prend appui sur une tradition française bien ancrée de l’interprétation des symphonies de Beethoven, me laisse toujours dubitatif, et la prise de son, typique de EMI France, est assez peu engageante –stéréo schématique sans grande profondeur, timbres assez délavés…-.

Quant à la monumentale huitième symphonie de Bruckner par Celibidache, je reconnais ne pas comprendre l’engouement assez général –mais, semble-t-il, de plus en plus interrogé– suscité par ce chef dans l’interprétation des oeuvres du compositeur : le superbe mouvement lent s’enlise dans des tempos lentissimes –«Ne pas traîner», indique la partition…-, et c’est vrai également pour le finale, qui y perd paradoxalement une partie de sa force et de sa grandeur. Un précis de décomposition manquant de plus cruellement de couleurs –l’orchestre est gris et terne– malgré une prise de son de très bonne qualité : il faut donc en rendre responsable ce chef très singulier !

Au final, un disque réhabilité : ce n’est pas si mal !

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Playlist légendaire

La playlist de ce jour est légendaire, rien que ça ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je l’ai entamée par le « Teenage head » des Flamin’Groovies, ce très bon disque d’un très bon groupe qui ne perça jamais tout-à-fait, et que l’on surnomma alternativement les Beatles américains ou les Rolling Stones américains, selon l’humeur du jour… Sauf qu’ils ne connurent jamais le succès des Anglais ! «Teenage Head» –1971– est leur album le plus abouti, certains vous diront «leur meilleur», ce qui reste sujet à appréciation personnelle. Roy Loney, chanteur-guitariste du groupe, prétend que Mick Jagger lui aurait affirmé, à sa sortie, qu’il était encore meilleur que le « Sticky Fingers » de ses propres Rolling Stones. Affirmation jamais confirmée par son auteur supposé –qui a toujours été avare de commentaires publics et ne parle quasiment jamais des autres dans ses très rares interviews-, et démentie par Ciryl Jordan, guitariste des Flamin’Groovies, qui prétend, quant à lui, qu’il a entendu cette phrase dans la bouche de Keith Richards !
Quoi qu’il en soit, il s’agit effectivement d’un album de très belle tenue, où toutes les compositions sont vraiment très bonnes sans que n’en émerge cependant une excellente –c’est ce qui a toujours manqué au groupe américain : un «hit» majeur– ! L’album se vendit plutôt mal, malgré son statut de disque-culte bien plus tardif et occasionna le lâchage du groupe par sa maison de disques et le départ de certains membres, dont Roy Loney.

Suivent deux albums live de blues absolument formidables permettant de retrouver l’immense guitariste Mike Bloomfield : le premier –1968-, avec Al Kooper –orgue et claviers-, est consécutif au brillantissime « Super Session » enregistré en studio par les deux compères et constitue l’un des tout meilleurs live dont on garde le témoignage dans les années 60, à l’occasion de trois soirées. Il permet également d’entendre un juvénile et encore quasi-inconnu Carlos Santana sur un titre, où il remplaça Mike Bloomfield –régulièrement hospitalisé pour ses très importants troubles du sommeil-. Les titres sont essentiellement des reprises du répertoire blues sous forme de jam-sessions jamais ostentatoires, même si chaque musicien à l’occasion de briller.
Le second, à peine moins brillant mais plus inégal, est enregistré une année plus tard avec son compère Nick Gravenites, avec lequel le guitariste avait fondé l’éphémère groupe The Electric Flag. Mike Bloomfield s’y montre, là encore, inspiré et brillant, comme dans le long « Blues On Te Westside », si intense –le solo médian, bourré de feeling, est dantesque– qu’il éclipse un peu les autres titre de ce très bon live –cf. video ci-dessous-.

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Playlist lumineuse

Il me reste encore un peu de temps pour profiter de quelques écoutes nourrissantes avant une reprise vraisemblablement inscrite sous les mêmes auspices que l’année dernière, crise sanitaire oblige : on n’est pas prêts de tomber les masques, malheureusement ! –Cliquer sur l’image pour a voir en plus grand-.

• La version du « Don Giovanni » de Mozart est un enregistrement public bénéficiant d’une assez bonne qualité sonore et d’une excellente interprétation, très contrastée : les passages les plus lents sont très lents, les passages les plus rapides sont très vifs, les récitatifs sont vivants et les chanteurs principaux sont tous excellents –les voix de Don Giovanni, Leporello et du Commandeur sont bien différenciées, ce qui n’est pas toujours le cas– et l’on tient là, en effet, face à un « drame joyeux », ainsi que l’indique le livret. Je n’y reviendrai pas tous les jours, n’appréciant pas outre mesure cet opéra –mode provocation on : j’ai autre chose à faire que d’écouter du Mozart. Mode provocation off-, mais, de temps à autre, c’est tout-à-fait plaisant, et cela me rappelle mes études d’histoire de la musique, durant lesquelles nous avons décortiqué cet opus de manière très approfondie –à mon grand désespoir : à l’époque, j’aimais encore moins Mozart que maintenant ! -.

• Les symphonies de Sibeliuscompositeur totalement et injustement ignoré durant ces mêmes études, mais alors (fin des années 80), Sibelius n’avait pas si bonne presse en France-, ici écoutées nuitamment, font partie de la seconde intégrale enregistrée par le chef finlandais Osmo Vänskä, avec l’orchestre symphonique du Minnesota dont il est titulaire depuis près de vingt ans. Sa première intégrale, avec l’orchestre finlandais de Lahti, avait été très remarquée et unanimement saluée, la seconde ne me semble pas moins réussie, malgré un accueil un peu moins chaleureux que la première par la presse spécialisée. Les contrastes de tempo et de dynamique sont un peu plus exacerbés, et la prise son s’avère exceptionnelle –comme toujours chez cet éditeur-. Mention particulière pour la lumineuse sixième symphonie –d’où le titre de cette notule-, tout-à-fait remarquable. –cf. extrait ci-dessous-.

Bon, il est temps pour moi de me consacrer à ma petite heure quotidienne de gammes chromatiques et d’enchaînements d’accords…

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Devinette ambulante !

Sachant que la longueur moyenne d’un pas de Diablotin est de 0,71 mètres calcule la distance totale, exprimée en kilomètres, parcourue sur les remparts ou le long des digues et des plages durant la période du 1er au 13 août.

Simple, non ? A vos calculettes !

Playlist « retour de vacances »

Je profite de cette playlist en trois langues écoutée « un peu fort » –le plaisir retrouvé de bénéficier du confort certain d’une chaîne Hi-Fi est très réel ! -, tout en rangeant les dernières affaires des vacances et en répondant, déjà, à quelques courriels professionnels, même si le retour au travail n’est pas encore pour demain ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cette après-midi, je retourne à l’école –en mode instruction au domicile…-, avec mon premier cours dédié à l’instrument dont je vous ai parlé il y a un peu longtemps déjà et pour lequel j’ai enfin un ampli adapté –ça ne « sonne » pas avec un ampli de basse…– ! Avec une agréable surprise à la clé : les cours à domicile bénéficient d’une déduction fiscale de 50%, ce que j’ignorais !

Les vacances au jour le jour, 5

11 août
Pour la première fois en plus de dix ans, nous sommes allés à Berck-Sur-Mer : nous n’étions jamais descendus si loin vers le sud, presque à l’entrée de la baie de Somme ! Berck-Sur-Mer est célèbre pur sa grande plage –7 km de long, 1,5 km de large à marée basse– et ses phoques de la baie d’Authie, que nous n’avons pas vus…
Le tourisme y semble essentiellement local, et la sociologue de la population a priori très différente de celle de stations balnéaires plus huppées de la Côté d’Opale. Beau temps oblige, la plage à marée basse, était noire de monde ! La ville, qui a été assez largement bombardée durant les deux guerres mondes, présente peu d’architecture typique de la Côte d’Opale et les influences picardes se font déjà ressentir dans certaines constructions. Hors la plage, les rues de la ville sont assez peu fréquentées, les vacanciers garant leurs voitures au plus près de la plage, presque sur la digue ! Bilan du jour : 12566 pas


Menu du soir : un excellent Potjevleesch accompagné de ses frites : je l’ai d’autant plus apprécié que je n’en avais plus mangé depuis longtemps !
Playlist du jour : Charlie Watts – Jim Keltner, Project, 2000

12 août
Nous entamons une belle journée ensoleillée par une promenade matinale sur le port et la plage de Boulogne-Sur-Mer. Un port et ses abords, c’est à peu près aussi moche qu’une gare et ses abords, et tout aussi animé –les mouettes très sonores en plus ! -, avec, notamment, une vente à la criée qui se prolonge assez tard dans la matinée, à la grande joie des touristes !
Dans l’après-midi et la soirée, nos effectuons quelques emplettes à Wimereux et profitons de la digue très animée et ensoleillée. Malgré la mise en application du pass’ sanitaire, la fréquentation des restaurants est très élevée et réserver une table s’avère très compliqué ! Bilan du jour : 13617 pas.


Menu du soir : Planche de la mer à partager – Fish’n’chips
Playlist du jour : Beethoven, Sonate pour piano et violon n°9 « Kreutzer », Oïstrakh – Oborin, 1962

13 août
Longue promenade ensoleillée le long de la longue digue de Sangatte –on a longtemps cru qu’on pourrait longer la côte jusqu’à Calais, dont non voit le beffroi de très loin, mais la digue s’arrête avant-, par marée haute et vent puissant ! Comme le port de Calais est tout proche, le trafic maritime, malgré le Brexit, reste encore intense, même s’il est sans commune mesure avec ce q’ill était avant –nettement moins de gros tankers, mais toujours pas mal de ferries pour ceux qui ne souhaitent pas passer sous La Manche…-.
Le soir, nous « faisons une dernière digue », à Wimereux, à marée basse cette fois-ci, à la sortie du très bon restaurant que nous avons choisi pour notre dernier repas de vacances. Bilan du jour : 15608 pas.
Repas du soir : Soupe de poissons –je ne m’en lasse pas…– – Poitrine de cochon confite au jus réduit, frites : très bon !
Playlist du jour : Beethoven, Symphonie n°4, Kempe – Munich, 1972 -assez décevant-.

14 août
C’est l’heure du retour, sous un soleil resplendissant ! Non contents de traverser la Belgique et le Luxembourg, comme habituellement, nous faisons, de surcroît, un petit passage en Sarre allemande : c’est, grosso modo, la même distance qui sépare la sortie du Luxembourg de Strasbourg que si nous passions pr la France, et, par ailleurs, la route est moins encombrée –gros bouchons annoncés sur l’autoroute autour de Strasbourg-. En fait, la traversée de de la Sarre est très joliment vallonnée, et je connaissais assez mal cette région pourtant presque voisine, fréquentant plus régulièrement le land de Bade-Wurtemberg.
Playlist du jour : « Dans 500 mètres, tournez à gauche puis continuez jusqu’au rond-point et prenez la deuxième sortie. Continuez tout droit sur 16 kilomètres… » !

Les vacances s’achèvent dans une belle ambiance estivale !

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