Surprise LOGO2020 !

Et janvier arriva, avec son cortège de surprises… Vu le titre de cette notule, pas trop difficile de deviner ce qui pourrait se cacher derrière cette première surprise de l’année pour les lecteurs un peu réguliers de ce blog…
Mais, en la matière, le choix est vaste : laissez-vous tenter, c’est absolument formidable, et à tous les niveaux !

C’est ici, et pour un mois seulement. Après, il sera trop tard ! ENJOY !

Playlist « Les belles prises de son ! »

J’avais pris –en secret et avec moi-même– la bonne résolution d’acheter moins de disques cette année, mais hier, à l’occasion des courses que nous sommes allés faire en Allemagne, je n’ai pas pu résister à deux jolis coffrets proposés à vil prix –le Chostakovich reste très cher en France à ma connaissance et le coffret Sibelius, après vérification, encore plus, alors qu’il s’agit d’un « coffretcatalogue » qui devrait normalement être vendu pour une bouchée de pain…– : la politique tarifaire des éditeurs à travers l’Europe reste un mystère… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En guise de préambule, garer sa voiture dans les centres commerciaux en Allemagne est un vrai bonheur : sur l’équivalent de trois de leurs places de parking, on garerait cinq voitures, en largeur, en France ! ici, pas besoin de vérifier si on sortira à l’aise de sa voiture sans risque de froisser sa portière… Et certains prix restent vertigineusement bas à l’aune des prix pratiqués en France : l’essence est moins chère –mais les prix varient tout au long de la journée : hier matin, elle était 0,15€ moins chère au litre par rapport aux prix le plus bas constaté en station d’hypermarché alentour-; tous les produits cosmétiques sont entre 25% et 40% moins chers, sans même parler des cigarettes… Bref, quelques économies joliment réalisées, on pourra manger plus de galettes ce week-end !

Quoi qu’il en soit, ces deux coffrets bénéficient de remarquables prises de son, ce qui n’est pas anodin pour ces oeuvres, qui gagnent toujours à une lisibilité accrue des pupitres et à un bel étagement des plans sonores. L’interprétation des symphonies de Sibelius est tout-à-fait convaincante –je me suis contenté d’écouter les oeuvres sans regarder les DVD : le lecteur Bluray connecté à la chaîne Hi-Fi n’est branché sur aucun écran, il ne sert que pour la lecture de Bluray Audio et autres DVD musicaux-. le coffret est accompagné d’un très joli livret trilingue –dont Français– cartonné de 84 pages très informatif et avant d’arriver à la lecture des symphonies, il y a pas mal de parlotte en Finlandais que j’ai évidemment zappée à ce stade…

Quant aux symphonies de Chostakovich, elles me semblent remarquables, même si j’ai moins de points de repères pour les comparer. Je ne connaissais pas du tout cet orchestre, il est tout-à-fait excellent dans ce contexte et le chef livre une vision typiquement russe de ces symphonies, expressive en diable et très vigoureuse. J’aime beaucoup !

2020 commence bien !

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Retour gagnant ?

J’avais adoré la saga originelle « Millenium » de Stieg Larsson, valant à son auteur, journaliste avant d’être romancier, une gloire et un succès posthumes.
Rebondissements et complots en séries, héros sympathiques et attachants, vision d’une Suède beaucoup moins lisse que celle qu’on en a généralement : bref, beaucoup de qualités dans ces romans journalistico-informatico-policiers, que l’on lisait d’une seule traite tant ils se révélaient palpitants –leur construction, très dense et complexe, le sens du rythme et de la narration, palliaient largement le style littéraire très journalistique de l’auteur– !
L’auteur étant mort avant même l’édition du premier tome, cette saga semblait ne pas devoir connaître de suite.

Un autre auteur suédois, David Lagercrantz, journaliste lui aussi, s’y est donc attaché, en publiant une suite aux trois volumes originaux, ce qui a provoqué un tollé préalable lors de l’annonce de ce nouveau roman, en 2015 –les critiques furent très contrastées, une fois le livre lu-. Quatre ans après, le soufflet médiatique est retombé et la parution d’un cinquième tome n’a pas provoqué autant d’émoi.
Il est temps pour moi, désormais, de vérifier si le charme des romans originels fonctionne toujours, et je vais m’attacher très prochainement à la lecture de ce quatrième tome : « Millenium 4. Ce qui ne me tue pas« , qui faisait partie de la pile des lectures en attente.

Retour gagnant ? Qui sait ?

Résumé
Dix ans après la publication en Suède du premier volume, la saga Millénium continue….
La revue Millénium a changé de propriétaires. Ses détracteurs accusent Mikael Blomkvist d’être un has-been et il envisage de changer de métier. Tard un soir, Blomkvist reçoit un appel du professeur Frans Balder, un chercheur de pointe dans le domaine de l’IA, l’intelligence artificielle. Balder affirme détenir des informations sensibles qui concernent le service de renseignement des États-Unis. Il a également été en contact avec une jeune femme, une hackeuse hors du commun qui ressemble à s’y méprendre à une personne que le journaliste ne connaît que trop bien. Mikael Blomkvist espère tenir enfin le scoop dont Millénium et lui ont tant besoin. Quant à Lisbeth Salander, fidèle à ses habitudes, elle suit son propre agenda.

Sous le sapin…

Pas de CD cette année, mais ce somptueux ouvrage, magnifiquement présenté, et qui honorera ma bibliothèque –où, pour l’instant, je dois lui trouver une place : le format du livre, dans un robuste coffret-valise, est de l’ordre de 45×45 cm ! -.

L’éditeur allemand Taschen a eu accès aux archives du groupe pour sélectionner des photos, dont certaines inédites, réalisées par les plus grands photographes ayant accompagné, à un moment ou un autre de sa longue existence, le groupe. A feuilleter en écoutant « Between The Buttons »…

-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Bilan 2019•4 – Coups de coeur – Hors-catégorie

Ces deux monumentaux coffrets –respectivement 356 (à ce jour : le plus gros coffret de l’histoire de la musique enregistrée) et 123 disques-, à la finition très soignée, constituent assurément des coups de coeur pour cette année 2019, et justifient cette livraison finale ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, ils sont assez inlogeables dans une colonne range-CD traditionnelle, et il a d’abord fallu que je leur trouve une place adéquate, d’autant que leur poids est assez respectable et que leur maniabilité n’est pas si évidente et demande de la place supplémentaire ! L’un et l’autre sont somptueusement présentés et accompagné de livres richement illustrés, bien documentés et solidement reliés.
Chacun de ces coffrets, par ailleurs, a été publié en édition limitée et numérotée et, s’ils peuvent paraître chers dans l’absolu –le premier, de surcroît, a tendance à augmenter assez largement depuis quelques semaines-, leur prix relatif est en réalité assez doux –comme désormais toutes les rééditions anthologies en musique classique– et leur rapport qualité/prix encore plus remarquable, et encore plus si on les achète hors de France –même si l’augmentation évoquée plus avant est générale, en Europe et ailleurs– !

Etonnamment, malgré leur volume, l’achat de ces deux coffrets m’a donné l’occasion de libérer une place assez conséquente dans ma discothèque, en me permettant de me libérer d’un certain nombre de doublons-triplons-multiplons, que j’ai revendus pour certains –ce qui a contribué à alléger assez notablement le prix d’achat-, et donnés –à des amis ou à une médiathèque– pour d’autres.

Quant au contenu, je vous en ai déjà parlé au détour de telle ou telle playlist. Pour le premier coffret, hors peut-être certaines oeuvres de Bach où l’on trouve bien mieux ailleurs –mais qui sont cohérentes avec le style du chef-, on y entend plein de petites pépites éparses tout au long de cinq décennies. Pour le second, les choix interprétatifs retenus sont souvent judicieux, même si on pourrait les contester ici ou là, mais le catalogue de l’éditeur est si riche, concernant Beethoven !

En définitive, du chef le plus célèbre et, indéniablement, le plus marquant de la seconde moitié du vingtième siècle, il ne doit désormais plus rien me manquer de sa discographie officielle. Quant à Beethoven, l’édition est archi-complète et comporte l’intégrale des notes qu’il a écrites –dans l’état actuel de la recherche-.

2019 : année fructueuse ! Et pour 2020 ? Je n’ai encore aucun achat en attente à cette heure et, sous mon sapin cette année, il ne devrait pas y avoir de CD, mais ceci est une autre histoire !

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Bilan 2019•3 – Coups de coeur – Classique

Nous en arrivons donc à l’avant-dernière livraison de ce bilan discographique 2019, consacrée aux CD de musique classique pour lesquels j’ai éprouvé un vrai coup de coeur cette année ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On retrouve dans cette liste :

Les sonates pour piano de Beethoven par Artur Schnabel, enregistrées dans la première moitié des années 30 –cf. extrait 1-. J’ai suffisamment insisté dans les notules précédentes sur la qualité des restaurations effectuées par ce label pour ne pas y revenir… C’est très supérieur à toutes les éditions antérieures parues chez EMI puis Warner. Et comme l’interprétation est formidable et assez intemporelle, cette collection de 10 CD –l’éditeur a rajouté des séries de variations– a une valeur inestimable ! 

Une magnifique version du non moins magnifique concerto pour violoncelle d’Elgarcf. extrait 2-, complété d’une oeuvre plus rare de Gustav Holst, « The Fall Of The Leaf », et du beau concerto pour violoncelle de William Walton, composé en 1956. La prise de son est tout-à-fait bonne de surcroît !

Des opéras : « Les diables de Loudun », de Penderecki, inspiré par une histoire vraie dont vous trouverez les tenants et les aboutissants ici : l’un des opéras les plus réussis de la seconde moitié du vingtième siècle selon mes oreilles, même s’il n’est pas d’un accès facile pour des auditeurs souhaitant découvrir l’opéra –cf.extrait vidéo ci-dessous– ! Et une très belle version du « Ring des Nibelungen » –encore !!!– de Wagner, que j’ai longtemps cherchée. Le coffret n’est plus édité, mais c’est sans doute la meilleure version parue depuis le début des années 80, du moins pour ce qui me concerne : belle direction, très narrative, et chanteurs très investis dans leurs rôles –il s’agit d’un enregistrement public-.

J’ai beaucoup apprécié aussi cette version de la treizième symphonie « Babi Yar » de Chostakovich par son créateur, Kyrill Kondrashin, enregistrée peu de jours après sa création mouvementée : pour tout savoir à ce propos, vous pouvez lire cet article synthétique qui résume le pourquoi du comment… Quant au poème d’Yevtuchenko qui servit de support à cette symphonie, vous pouvez le lire ici.

Les lecteurs les plus anciens de ce blog connaissent mon engouement pour Handel et ses oratorios. Le chef anglais John Eliot Gardiner en enregistra une assez large somme au début des années 80, et, parmi ceux achetés en début d’année, « Solomon, fondé sur trois épisodes de la vie du roi Salomon –couronnement – Jugement – Reine de Saba– est celui que j’ai préféré. Très belle version, superbement dirigé, magistralement chantée –solistes et, surtout, choeurs-, dotée d’une prise de son remarquable !

Enfin, le coffret anthologie de 8 CD vendu à prix fracassé et consacré à la seconde école de Vienne –Berg, Schönberg, Webern– par le chef italien Giuseppe Sinopoli est à recommander absolument pour qui veut découvrir ou approfondir ces oeuvres : le chef joue à fond le jeu d’un expressionnisme post-romantique qui sied admirablement à ces oeuvres ! Un vrai beau coup de coeur ! 

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Devinette -stupide- de Noël ! Et une réponse…

La devinette du jour est stupide… Mais si tôt le matin, et même après un double expresso, mon intelligence est encore un peu décontractée ! Bref, depuis un dizaine de minutes, j’ai entamé la playlist -excellente au demeurant- que voici. – Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Devinette : vous trouvez sous chaque pochette une étiquette, que je vous invite à relier à l’album correspondant selon l’idée que vous vous en faites. Normalement, une seule réponse correcte est attendue, mais il pourrait sans doute y avoir plusieurs solutions !

A vos claviers !

Solution : je vous proposais par ailleurs l’autre jour une devinette difficile qui n’a pas trouvé de réponse exacte, que voici : l’Opéra national du Rhin n’a jamais eu besoin de payer les droits d’auteur lors des représentations de Salomé, ils furent « offerts à vie » par le compositeur à cette digne maison. Oui, je sais, c’était vraiment difficile…

2019 – Surprise de l’Avent – 4

C’est, à mon avis, une magnifique surprise qui vous attend en ce dernier dimanche de l’Avent ! De quoi décorer aimablement votre sapin en attendant le Réveillon… Vous la trouverez ici.

Pour les retardataires : les quatre surprises de l’Avent seront retirées du serveur un peu après les fêtes de Noël –soit le 27 décembre, puisqu’ici, Noël se poursuit aussi le 26 décembre-.

ENJOY !

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