Playlist « Bilan des 10 ans » – 11

Pour retrouver rapidement les règles de ce défi et les épisodes préférés, rien de plus simple désormais : il suffit de cliquer sur ce lien ou de vous rendre diriger vers liste déroulante des catégories du blog.
Ce 10ème épisode présente les albums enregistrés au courant des années 90, et montre le groupe plus soudé que durant la décennie précédente, mais toujours aussi inégalement inspiré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Voodoo Lounge – Certains voulurent y voir un renouveau salutaire après son prédécesseur « Dirty Work ». L’album contient de belles pépites, mais il est long, très long, trop long -presqu’aussi long que Exile On Main Street, paru initialement en double LP-. C’est aussi le premier album sans Bill Wyman, l’irremplaçable bassiste étant remplacé par Darryl Jones –bassiste de talent ayant joué avec Miles Davis, Sting, Eric Clapton ou BB King-, personnellement choisi par Charlie Watts. Selon l’avis de Bob Dylan, « les Rolling Stones ont besoin de Bill Wyman. Ils redeviendront les vrais Rolling Stones quand Bill sera de retour ». En définitive, c’est un bon disque qui reste agréable à écouter, mais qui reste assez loin des meilleures productions du groupe.

• Stripped – Les années 90 ont vu émerger la mode des enregistrements « unplugged » : ce disque est un essai tout-à-fait convaincant de céder à cette mode, avec des enregistrements réalisés en live dans de petites salles ou en studio dans les conditions du live, et qui donne à entendre beaucoup d’anciennes chanson rarement présente sur d’autres témoignages de concert. C’est très bien joué et assez enthousiasmant !
• Bridges To Babylon – C’est l’album des Rolling Stones que je connais le moins bien, je ne l’écoute quasiment jamais -et je m’en souvenais à peine avant de le réécouter au sein de cette playlist-, bien qu’il jouisse d’une belle estime critique. Vivement les années 2000 !

Lectures préparatoires…

Je tanne TheCookingCat depuis quelques semaines pour que nous allions visiter le familistère de Guise, emblématique du « socialisme utopique » français, fondé par l’industriel Jean-Baptiste André Godin, qui voulait apporter à ses employés « l’équivalent de la richesse ». Il est même possible d’y loger, certains appartements étant présents sur une plateforme de location de meublés bien connue. En attendant, je prépare cette visite au travers des lectures présentées dans la rubrique idoine.

J’avais beaucoup étudié le christianisme social –assez développé en Alsace, terre à forte présence protestante oblige-, le développement des sociétés de secours mutuel et  le socialisme utopique lors de mes lointaines études en histoire –UV d’histoire contemporaine et UV de sociologie-, forme de socialisme pré-marxiste par opposition au « socialisme scientifique » auto-proclamé de Friedrich Engels.

Dimanche à l’opéra – Kurt Weill, L’opéra de quat’sous

Une fois n’est pas coutume, ma playlist dominicale est constituée d’une visite à l’opéra, pour une oeuvre attachante, mêlant théâtre de rue et « chansonnette lyrique » : c’est ainsi que, pour ma part, je définirai « L’opéra de quat’sous », de Kurt Weill, sur des textes de Berthold Brecht adapté et modernisé façon « critique moderne du capitalisme » d’une oeuvre de John Gay « « A Beggar’s Opera » mise en musique par Johann Cristoph Pepusch, que je n’ai encore jamais entendue, et qui connut un grand succès à sa création en 1728.
Une fois encore, la notice Wikipedia consacrée à « L’opéra de quat’sous », que vous pourrez lire ici est complète et de qualité, m’évitant d’en dire beaucoup plus !

La version du jour –un de mes premiers CD d’opéra-, enregistrée dans d’excellentes conditions techniques pour l’époque –1958-, est communément considérée comme une version « de référence », très tôt rééditée en CD et dotée d’un remarquable livret en Français dans cette première édition. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Outre qu’elle met bien en valeur la dimension « théâtre de rue », elle est historique dans la mesure où elle donne à entendre la femme de Kurt Weill, Lotte Lenya, dans le rôle de Jenny –cf. image ci-dessous-, l’ex-amante éconduite et jalouse qui trahit Mackie Messer. Elle avait créé le rôle en 1928 et l’avait également interprété au ciné dans le film Georg Bapst, tourné aussi tôt qu’en 1931, l’oeuvre ayant connu un immense succès en Allemagne avant son interdiction par les nazis : Kurt Weill fit en effet partie des artistes mis à l’index en tant « qu’artiste dégénéré ».

Parmi les autres versions sur les étagères de ma discothèque, je recommanderais également la version archi-complète de H.K « Nali » Gruber, qui donne notamment à entendre une Nina Hagen totalement déjantée dans le rôle de Frau Peachum et joue à fond la carte du théâtre de rue. Dans une veine plus lyrique que j’apprécie moins, la version de John Mauceri avec Une Lemper et René Kollo connut un très grand succès critique à sa sortie en 1990, mais il faudrait que je me la remette en mémoire.

J’ai toujours beaucoup apprécié l’oeuvre de Kurt Weill et de Berthold Brecht –les deux sont inséparables, aussi bien pour «L’opéra de quat’sous» que, plus tard, pour «Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny» ou «Les sept pêchés capitaux»-, qui mêle musique, théâtre et critique sociale avec une ironie acerbe. Leur collaboration constitue un exemple remarquable de la manière dont l’art peut servir de miroir critique aux structures sociales et politiques, tout en offrant un divertissement musical très appréciable à mes oreilles.

Ressusciter un antique MacBook !

En faisant le vide de mon bureau –grosso modo, je n’ai guère fait de tri et tout passé à la broyeuse puis les services techniques ont tout emporté dans une benne-, j’ai ressorti du tiroir où il était sagement rangé depuis quelques années le premier MacBook qui m’avait été octroyé lors de ma prise de fonction, et qui s’avère désormais complètement obsolète, puisqu’il date de 2009… J’avais déjà commencé à le bidouiller un peu il y a quelques années, et il ne démarrait plus suite à ces interventions un peu sauvages.

Je l’ai néanmoins ramené chez moi pour essayer de lui redonner une seconde vie : nettoyage complet interne et externe – création d’un DVD bootable avec un système 10.6.8, les DVD originaux ayant été égarés depuis des lustres, et une bonne heure plus tard, l’ordinateur a enfin redémarré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, tout cela est bien beau et permet de retrouver une interface que j’avais presqu’oubliée, fondée sur le skeuomorphisme pour beaucoup de ses icônes, mais je vais devoir encore appliquer quelques mises à jour du système pour qu’il soit plus fonctionnel, de nombreuses applications actuelles ne fonctionnant plus sur un système aussi ancien –mais il convient parfaitement encore pour ripper des CD à la chaîne si nécessaire..-. Ceci réalisé, je pourrai le donner à qui le voudra !

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Playlist « grands classiques – Seconde chance »

J’ai pioché au hasard dans ma discothèque trois disques consacrés à de « grands classique » dont j’avais gardé un souvenir pour le moins mitigé –en matière d’interprétation– afin de confirmer ou d’infirmer les impressions plutôt défavorables qu’ils avaient laissées dans ma mémoire. Les étoiles attribuées correspondent mon appréciation après réécoute.-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Beethoven – Symphonie n°5 – Bernstein/New York. Après réécoute, je reste sur une impression mitigée. Certes, le « jeune » Bernstein de New York n’est pas encore le Bernstein plus âgé plein de maniérismes qui enregistra tardivement en Europe, mais cette cinquième symphonie est bizarre, avec son premier mouvement pris plutôt lentement et ses déséquilibres orchestraux ponctuels. La transition entre les troisième et quatrième mouvement est cependant très bien gérée et le deuxième mouvement s’avère plutôt chantant. ***
• Bach – Variations Goldberg – Keith Jarrett (clavecin). Voilà une oeuvre que j’apprécie particulièrement, que j’écoute souvent et dont ma discothèque regorge de versions. Celle de Keith Jarrett n’est pas mal jouée, mais, sur des tempi plutôt lents, se présente comme une succession de petits moments –parfois agréables-sans garantir une cohérence d’ensemble et, au final, aboutit à un résultat plutôt soporifique –ce qui peut s’avérer pratique l’oeuvre étant écrite à destination d’un insomniaque ! -. **
• Tchaikovsky – Symphonie n°4 – Celibidache/Munich. C’est lent, pachydermique et pauvre en couleurs. Personnellement, je trouve cela d’un mauvais goût remarquable, mais d’autres mélomanes en raffolent et ne jurent que par ce chef, qui savait mieux que les compositeurs ce que contenait leur musique –cf. ses théories sur la phénoménologie de la musique– et, vers la fin de sa vie, dirigeait tout de manière uniformément lentissime… Je crois que c’est un des pires disques de ma discothèque ! *

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Playlist « Cette année-là – 2016 »

Elgar ; Walton – Concertos pour violoncelle – Steven Isserlis, Philharmonie Orchestra, Paavo Järvi
David Bowie – Blackstar
Shostakovich (Chostakovich) – Symphonie n°8 – OS Boston, Andris Nelsons
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Surprise pour survivre à l’automne

La surprise mensuelle arrive, une fois n’est pas coutume, pile-poil à l’heure pour ce nouveau mois, qui voit l’automne s’installer durablement et, très prochainement, nos montres –et nos organismes…– se dérégler !

Le programme de cette surprise mensuelle est plutôt allégé par rapport à ce que vous aviez pu connaître ces derniers mois, mais il n’en est pas moins beau. Vous pourrez la trouver ici, d’où, comme d’habitude, la surprise du mois dernier est retirée.

ENJOY !

L’IA dessine mieux que moi…

… et, surtout, beaucoup plus vite !

Ce dessin a été généré par une intelligence artificielle en moins d’une minute à partir de quelques mots-clés que je vous laisse deviner -ce n’est pas bien difficile…-. Le résultat est assez bluffant ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je sens que je vais bien m’amuser dans les prochains temps !

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Playlist « Cette année-là – 2015 »

« Les Éléments » – Rebel, Locke, Telemann, Marais, Rameau, Vivaldi – Le concert des Nations, Jordi Savall
Diana Krall – Wallflower
Sibelius – Symphonie n°2, Finalandia, Karelia Suite – ORS Bavière, Mariss Jansons
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Dimanche matin à l’opéra – Wozzeck, d’Alban Berg

La séance de ce « dimanche matin » à l’opéra est consacrée à l’un de mes opéras favori : Wozzeck, d’Alban Berg, dans l’excellente version de Claudio Abbado –un chef que je n’apprécie pas particulièrement en général, et donc peu présent dans ma discothèque– enregistrée lors d’une représentation à l’opéra de Vienne en 1987. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Contrairement aux précédentes, cette notule dominicale sera relativement brève : la notice Wikipedia consacrée à cet opéra est d’une grande qualité et relativement exhaustive, vous pouvez la lire ici. Vous pourrez également compléter votre lecture par l’article –assez bref ceux-ci– consacrés à Georg Büchner, inspirateur du livret et à la pièce de théâtre « Woyzeck ».

Etonnamment, malgré sa disparition très précoce à 23 ans, Büchner eut une influence considérable et fut à l’origine de deux autres opéras : l’un consacré à Woyzeck composé par Manfred Gurlitt exactement au même moment que celui de Berg, et l’autre tiré de « La mort de Danton », de Gottfried von Einem, créé en 1947. Le film « Danton » d’Andrej Wajda, avec Gérard Depardieu, s’en inspire également : même s’il est l’adaptation d’une pièce polonaise de Stanislawa Przybyszewska –fervente robespierriste-, le parti-pris très favorable à Danton dans le film est issu de la pièce de Büchner.

Si vous avez un peu moins de deux heures à dépenser dans les temps à venir, je vous recommande de vous rendre virtuellement à Vienne pour découvrir cette version en direct de l’opéra de Vienne, en suivant les liens indiqués ci-dessous :

Acte 1     Acte 2     Acte 3

Wozzeck bénéficie par ailleurs d’une discographie de grande qualité, puisqu’outre l’excellente version de ce jour, je dispose également des versions listées ci-dessous dans ma discothèque, qui présente toutes remarquables et complémentaires. L’opéra de Manfred Gurlitt est d’une moindre puissance émotionnelle et n’est guère passé à la postérité, mais il mérité d’être connu.

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