Surprise et playlist bleue pour finir l’année !

Diablotin_Surprise_bleueLa surprise, d’abord, est pleine de bleu –un vrai festival, que dis-je : une orgie !-, et du meilleur bleu !
Elle est ici, c’est la dernière surprise de l’année, forcément, et elle pourra utilement contribuer à permettre d’aborder 2016 de belle manière avec, notamment, son quatrième paquet 🙂 très adapté aux fins de soirée apaisées. ENJOY !

Quant à la playlist, elle est bleue au niveau visuel, après celle tout en rouge présentée il y a quelques temps déjà. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Elle n’en est pas moins agréablement fériée et plaisante aux oreilles : le meilleur Dire Straits, l’un des meilleurs Gainsbourg –l’autre étant « L’homme à tête de chou »-, le premier Mahler de Karajan et un Ramones fidèle à la tradition du groupe.

Playlist31122015

2015, l’autre bilan

Puisque la période reste propice au bilan, et que celui-ci a été entamé hier, poursuivons-le tout d’abord pour ce qui concerne les lectures-plaisir de cette année –considérant que, par ailleurs, une partie de mon activité professionnelle consiste aussi à lire, et parfois à produire, des rapports parfois longs, invariablement denses et même parfois intéressants !-. Cliquer sur l’image pour la vie en plus grand.

BilanLecMus2015

Comme certains ont pu le comprendre à la lecture de ce blog, j’ai perdu mon pari : je n’ai pas réussi à lire l’intégrale des romans de Maigret comme je l’annonçais là.
Bond007Mais j’en ai lu plus d’une trentaine, ce qui constitue, je crois, un assez joli score. Et les autres attendent sagement sur leur pile virtuelle –c’est tout l’avantage des e-books : le gain de place !-. Je garde une très bonne impression de ces lectures, mais cet éloge à la lenteur me pousse à, désormais, aborder la suite moins compulsivement 😉 !
Dans le même genre, je me suis mis à la lecture de la série des James Bond, de Ian Fleming : on est assez loin, parfois, des films qui en ont résulté ! Là aussi, j’avance assez lentement, mais sûrement.

Richard IIIProfitant des quatre années de commémorations divseres et variées liées à la guerre de 1914/1948, je poursuis avec plaisir quelques lectures informatives et néanmoins passionnantes sur le sujet, de même que j’ai relu dernièrement la grosse somme de William L. Shirer sur «Le Troisième Reich», qui reste une source remarquablement documentée sur son objet d’étude, mais également la belle biographie consacrée à Trotsky par Pierre Broué. L’autre biographie marquante de cette année était consacrée à Richard III -de Paul M. Kendall-, et décrit un personnage très loin du monstre annoncé par l’historiographie shakespearienne.

Siblius_bilanPour ce qui concerne le bilan musical, vous en avez une idée partielle par les playlists régulièrement exposées sur le blog. Cette année fut donc largement consacrée, d’abord, à l’approfondissement de l’oeuvre de Jean Sibelius, dont on commémorait d’ailleurs les 150 ans de sa naissance, ce qui a conduit les éditeurs de disques à proposer de nombreuses nouvelles productions ou rééditions, dont certaines particulièrement alléchantes ! C’est le seul compositeur qui a pu rivaliser avec Beethoven en heures d’écoute cette année.

Si 2014 fut largement marquée par la découverte de l’opéra italien, 2015 ne m’a vu que modestement poursuivre dans cette voie. De même, je n’ai pas, cette année, écouté énormément de Wagner, et, en tout cas, pas l’ensemble de ses opéras au moins une fois. Cependant, j’ai profité de 2015 pour mieux connaître la musique anglaise avant Handel, à travers de fort belles oeuvres de Gibbons, Dowland ou Purcell. De même, Marin Marais a beaucoup tourné sur ma platine et j’ai même découvert un opéra de Lully ! Qui l’eût cru ?

En revanche, j’ai beaucoup approfondi tout ce qui touchait à l’émergence du British Blues au tournant des années 60, mais cela n’est pas très difficile ni chronophage, puisque la production en la matière reste très limitée : sorti d’Alexis Korner et de Cyril Davies, pas grand-chose à déposer sur la platine, en effet –mais de jolis parcours prospectifs à construire ! -. J’ai également consacré un temps non négligeable à une approche curieuse de la musique de la West-Coast am&ricaine du début des années 60, qui allait aboutir à la création du mouvement Flower Power un peu plus tard : quelques très belles écoutes !

Mon petit doigt, sorti de l’oreille, me dit que 2016 devrait être consacrée, au moins en son début, à beaucoup de Scriabine ! Pour le reste, on verra !

L’heure du bilan

Comme l’an dernier à pareille époque, l’heure est au bilan annuel de ce blog –avec graphique à l’appui : cliquer sur l’image pour la voir en plus grand; 2014 est en bleu et 2015 en vert-.

Bilan2015

A ce jour donc, et nonobstant le présent billet et les éventuels à venir jusqu’à demain, en 2015 :
221 notules ont été publiées, dont certaines très courtes et d’autres plus fournies : c’est nettement plus que l’an dernier et ça place la barre assez haut pour 2016 !
322 commentaires y ont été apportés : c’est à peine moins que l’an dernier
19 surprises ont été déposées dans l’espace dédié : c’est plus que l’an dernier

En 2016, on tâchera de conserver peu ou prou ce rythme, en fonction notamment d’un planning professionnel qui s’annonce déjà très chargé pour janvier –je rêve d’un agenda criant famine !-. Une éventuelle remise en peinture de l’atelier est à l’étude, même si le local est plutôt joli à ce jour, je crois…

I don’t want to live forever

LemmyKilmisterOn s’y attendait un peu depuis quelques années déjà et la nouvelle fait les choux gras des quotidiens de ce jour : Lemmy Kilmister, dit Lemmy, est mort hier.

Vu la vie de patachon qu’il menait depuis si longtemps, il a atteint l’âge canonique de 70 ans, ce qui est plutôt pas mal pour quelqu’un qui disait « I don’t want to live forever », après avoir brûlé la chandelle par tous les bouts. Un article à lire ici vous en dira plus sur les légendes urbaines qu’il a drainées depuis un vingtaine d’années. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Personnage lucide et très intéressant à écouter en interview –gouailleur sans aucune morgue, refusant de se poser en modèle pour qui que ce soit-, baiseur frénétique mais sans attache, chanteur-hurleur qui regardait le ciel et bassiste vrombissant –très efficace, au style à peu près unique et hyper-physique tant il écrasait les cordes de sa Rickenbacker pour jouer des accords en rythmique frénétique ce qui n’est guère fréquent à la basse, saturation à fond sur l’ampli-, il était l’âme du groupe Motörhead, que l’on a coutume de décrire comme un groupe de heavy metal : c’est peut-être ce qu’il est devenu, mais lorsque je l’écoutais encore régulièrement, adolescent, c’était juste un très bon groupe de hard-rock parmi d’autres.

Ace_of_SpadesAvec Lemmy maintenant et Jack Bruce il y a peu de temps, c’est bien la lignée des bassistes-chanteurs qui semble s’éteindre petit à petit : restent désormais Mark King et Sting, mais ce dernier ne joue quasiment plus de basse dès lors qu’il n’est pas avec The Police.

Pour découvrir Motörhead, rien de mieux selon moi que « Ace Of Spades », album déjà ancien -1980- et d’approfondir avec « No Sleep ’Til Hammersmith », live énergique de 1981, époque où le groupe était dans sa meilleure formation, en trio. Ces deux-là ont longtemps rugi sur mes anciennes platines !

Playlist d’entre réveillons

En ces périodes de fêtes successives, on mange, on mange et on mange encore. Mais il ne faudrait pas, pour autant, en négliger ses oreilles ! Entre deux repas de fête, voici donc une bien agréable playlist. –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

Playlist27122015

Trève des confiseurs et Fab Four pushing

Depuis l’arrivée des Fab Four sur les plateformes de streaming, ma boîte à spam est inondée de pubs me signalant cette arrivée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

BeatlesPushing

Je suis donc, en consommateur informé, allé voir sur place ce qu’il en était : rien d’extraordinaire, à savoir que voilà, c’est leur discographie dans de bonnes conditions de remastering qui est proposée, et uniquement en versions stéréo, sauf erreur de mézigue.

BeatlesJeuEt puis cette pub est mensongère, quoi qu’il en soit, parce que « All I need pour Noël, ce n’est pas The Beatles ! ».  :mrgreen:
Même mon quotidien du matin préféré s’y est mis : j’ai donc fait leur petit jeu, n’espérant pas grand-chose en terme de score, puisque, d’une part, je n’aime pas outre mesure le groupe, et d’autre part, je n’ai jamais cherché à approfondir très avant leurs productions. Au final, agréable surprise pourtant, avec un score qui n’est pas trop ridicule –alors que certaines questions le frisent, justement 😉 !-. Vous pouvez encore, si vous le souhaitez, participer à ce petit jeu pour vous en rendre compte par vous-même.

Hier, pour le dernier repas de Noël, c’était moi qui me collais à la cuisine : boeuf bourguignon aux épices de Noël –3 kg de viande, 1 kg de lard, longuement marinés, cuits 3 heures puis recuits 4 heures– oignons et carottes glacés à l’armagnac et au miel : rudement bon, mais après déjà deux jours d’agapes, personne n’avait grand-faim, et nous avons donc des restes jusqu’au prochain réveillon !!!

Au pied du sapin cette année…

KdoNoel2015Au pied du sapin, ce n’est pas un, mais deux jolis paquets qui m’attendaient ! –Cliquer sur l’image pour la voir en beaucoup plus grand-.

En guise d’entrée, un beau coffret « Emil Gilels », qui me permet de retrouver des oeuvres bien connues et de rationaliser un peu leur approche par cet immense pianiste. J’ai donc retrouvé avec plaisir le concerto pour piano n°1 de Tchaîkovsky dans la version que je préférais, enfant -je me souviens de l’avoir quotidiennement écouté durant l’été 1975, en vacances en Haute-Savoie-. –Cliquer sur l’imagette pour voir la pochette du 33T original en plus grand-.
GilelsMaazelMais, à l’époque, j’étais encore bien jeune n’avais même pas idée d’avoir des doublons dans ma discothèque naissante : ayant déjà une autre version de l’oeuvre, celle-ci m’était largement sortie de l’oreille depuis et je l’ai donc retrouvée avec grand plaisir : c’est du très grand et beau piano, très bien accompagné. Surtout, le coffret comporte les autres concerti pour piano du compositeur, très largement moins joués e tune série de variations pour piano de beethoven proprement époustouflantes !

En guise de plat de résistance, un magnifique coffret « Scriabine : oeuvres complètes ». Pour le coup, beaucoup de découvertes m’attendent, s’agissant d’un compositeur prolixe en petites pièces virtuoses pour piano : préludes, mazurkas, études… et en productions plus conséquentes : sonates pour piano, symphonies et autres poèmes prophétiques et/ou extatiques ! Scriabine fut, durant toute sa vie, un grand mystique et dans ses oeuvres tardives -il mourut jeune, à 43 ans- il quitte progressivement et ponctuellement la tonalité, comme beaucoup de ses contemporains. J’en avais très peu dans ma discothèque, me voilà désormais pourvu de tout le nécessaire pour approfondir la musique de ce musicien passablement excentrique -l’homme, pas sa musique-.

L’autre plat de résistance du Réveillon, absolument remarquable, c’est celui que nous avons mangé hier soir : une terrine gargantuesque de joue de boeuf longuement mijotée aux carottes jaunes et violettes confites et aux oignons confits. Exceptionnel !

Considérations de pré-réveillon

Playlist24122015Alors qu’on apprend ici que les Beatles –ou leurs ayant-droits, c’est comme ça qu’on dit– vont profiter de Noël le mieux possible, en retardant au mieux de leurs intérêts leur arrivée sur les plateformes de streaming –pour l’achat en ligne, ça date un peu désormais-, l’humeur, joyeuse, forcément joyeuse, est toujours aux préparatifs de Noël et aux playlists endiablées –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– pour entretenir cette agitation agréable !
Je coupe, j’emballe, je scotche, j’enficelle, je pose et je déplace… tout en supputant quant à ce qui aura été retenu de ma wishlist, laquelle était suffisamment ouverte et variée pour me laisser dans un sentiment d’attente incertaine 🙂 !

De toute manière, comme nous serons un peu loin pour réveillonner, ce soir, puis déjeuner demain, je ne pourrai pas en profiter tout de suite ! Mais, avec un peu de chance et une bonne stratégie, je peux envisager de me faire renvoyer vers la maison à force de débats bien agités où j’aurai forcément raison 😉 !

NouveauLogoSurprises_GAUCHEAvec tout cela, le détour en cuisine, ici, n’est prévu que le 26 décembre –avec mise en marinade de près de 3 kg de viande dès aujourd’hui-, jour de fête liée au statut local –Noël et Pâques durent plus longtemps, sans doute parce qu’on est plus gourmands-.

Pour abonder le pied de votre sapin, j’y dépose une dernière surprise, à retirer ici et vous souhaite de bien belles fêtes !

BandeauNoel

Playlist « On décore le sapin »

Ben oui, quoi, il est temps de préparer le sapin, sinon, pas de pied d’icelui où déposer les cadeaux ! Pour ce faire, rien de mieux qu’un peu de dynamite sonore : ça fait avancer les choses plus vite et ça donne du baume au coeur ! Et puis, à la fin, on se calme pour admirer le tout…

Playlist22122015

DAF, ce groupe allemand composé d’un ex-percussioniste classique et d’un poète-chanteur issu de l’immigration espagnole, c’est peut-être le meilleur groupe d’Outre-Rhin issu de l’ère post-punk. Une espèce de libertariens de gauche, teintés de nihilisme… Ça donne une musique inquiétante, assez basique, construite sur une batterie très présente, des bandes sonores pré-enregistrées et des textes obscurs ou provocateurs et des clips de belle qualité –allez le voir, ça vaut vraiment le coup et c’est devenu difficile à trouver…– Sur scène, c’était excellent ! Allez, un petit extrait de la chose, pour vous faire une idée…

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