Original et copie, encore !

Après quelques exemples cités ici ou , voilà que, dans ce cas précis, je préfère la copie à l’original ! Ce qui n’engage que moi 🙂 ! Et c’est un grand titre que celui-ci !!!

Hop, voici d’abord l’original… Voix un peu forcée, cuivres très -trop ?- présents, batterie trop en avant à mon avis. Le texte est néanmoins très intéressant et la mélodie facile d’accès et aisément mémorisable.

… et voici maintenant sa copie ! Tempo un rien plus vif, instrumentarium rénové, voix plus souple, belle mise en oeuvre de la mélodie dans un contexte plus contemporain -léger halo de réverbération sur la voix-, mais peut-être moins intemporel…

Surprise d’après-Pâques

cadeau-1Les fêtes pascales étant désormais derrière nous, il n’en reste que des réminiscences ! Et cette surprise, au titre forcément bien choisi –non mais !!!ici, pour s’en souvenir plutôt agréablement !

L’objet connut un certain succès certain en temps et en heure, et ça reste encore bien de nos jours 🙂

La playlist de ce jour, en mode visuel… Concernant le premier, je vous en parlais , mon appréciation globale n’a pas changé, et ç’est parfois même étrangement bruyant !

Capture d’écran 2014-04-23 à 11.31.29

Juste écoeurant…

Capture d’écran 2014-04-22 à 12.52.23Je ne sais pas si c’est vraiment beau, ça doit surement plaire à pas mal de monde, mais, c’est sûr, pour un bassiste, c’est écoeurant ! Tant de facilités, d’agilité et de beau son (le jeu au plectre, difficile à maîtriser, le travail sur les couleurs, claires mais charnues, les harmoniques à de damner…). Clairement, la virtuosité semble un peu gratuite et très ostentatoire, mais c’est un monument !

Je me souviens les avoir vus en concert à la fin des années 80 –une époque où j’ai essayé d’aborder le jazz rock, mais ça n’a pas marché 😉-, quand le groupe était à son zénith : le mur de basse, était effectivement impressionnant et le son restait propre en toute circonstance !

Ça ne va pas me donner envie de retoucher ma basse…

A quoi pense la police ?

Je vous avais déjà parlé de mon abomination pour la police « Comics Sans MS » développée au milieu des années 90, et qui a fait le désespoir des typographes amis des belles fontes. D’autres, moins désespérés, ont essayé de l’améliorer, d’autant que l’utilisation de cette police rendrait les lecteurs plus intelligents -sic-.. C’est assez peu probant à mon sens (il faut dire que le modèle de départ étant ce qu’il est…). Et cette tentative fait parler d’elle !

A lire, donc, ici ou .

Capture d’écran 2014-04-22 à 09.54.40

Collector (et collector) !

Capture d’écran 2014-04-21 à 09.15.33Un petit mot aujourd’hui du fameux petit lecteur-enregistreur de cassettes Philips EL3302, le premier lecteur de musique portable équipé de ce qui s’apparente au premier joystick : un bouton unique qu’on poussait (Play), tirait (Stop) ou orientait vers la droite ou la gauche (avance et retour rapide). Ils en ont vendu des wagons, l’appareil était peu cher, solide et faisait même convenablement de la musique, bien qu’énorme dévoreur de piles. J’en ai eu un assez longtemps, hérité de ma soeur.

Capture d’écran 2014-04-21 à 09.31.41On pouvait, par le biais d’antiques prises DIN 5 broches, le relier à une chaîne hi-fi, mais le son restait en mono, quoiqu’avec un excellent médium. Sorti au mileu des années 60, il connut une durée de vie très longue et on en trouve encore aujourd’hui à des prix très variables !

C’est sur cette engin sommaire qu’a été entièrement enregistré, au prix d’astuces incroyables, ce megatube international et largement censuré –pas pour sa qualité sonore, mais pour ses paroles subversives en ces temps de barricades– à l’époque de sa sortie -1968-, présenté ci-dessous : que des instruments acoustiques placés devant le micro, un mini kit de batterie portable, dont la grosse caisse était en quelque sorte constituée de la valise servant à porter les autres éléments, que l’on accrochait tant bien que mal à cette valise… Et des piles à la limite de la fin de vie, afin de donner ce crissement caractéristique de l’engin. Lequel, en plus saturait très vite…

Maintenant que vous savez tout ça, vous l’écouterez forcément d’une autre oreille !

Poèmes Rock

Deux belles choses trouvées ces derniers jours… En général, j’écoute peu de « chanson française », parce qu’on comprend les paroles trop facilement et qu’elles sont parfois un peu indigentes. Mais là, pour le coup, c’est magnifique, et magnifiquement interprété -dit et vécu-, qui plus est !

L’un est mort, l’autre tourne encore, les deux font partie des tôt grands ! Les deux ont d’excellents guitaristes, et une sacrée bande de musiciens en soutien !


Pendant le week-end pascal…

agneau.pascal… chaque matin, je mange un agneau entier au petit déjeuner ! Qui dit mieux ?

Il s’agit, là encore, d’une tradition locale : un petit biscuit excellent, moelleux et souple, cuit traditionnellement dans un moule en terre -on en trouve désormais des plus « modernes » anti-adhésifs-, saupoudré de sucre une fois refroidi. On y plante en général un petit drapeau de couleur (à l’origine : jaune et blanc aux couleurs du Vatican, ou rouge et blanc aux couleurs de l’Alsace; désormais : de toutes les couleurs) et on y attache autour du cou un joli ruban.

Un agneau mis en musique, ça donne cette pièce monumentale, un des très grands chefs-d’oeuvre de la musique occidentale…

 

Playlist du soir

Capture d’écran 2014-04-18 à 20.42.49En cette fin du premier jour du week-end de Pâques –ici, comme chacun ne sait pas, tout est fermé le Vendredi Saint, et personne ne travaille, c’est l’une des deux journées de congé supplémentaire liée au statut local en Alsace-Moselle-, une petite playlist pour commencer tranquillement la soirée !

Pour le reste, tradition locale oblige, c’était « La Passion selon Saint Mathieu », -les néophytes pourront commencer par le choral n°54, par exemple…– de Bach : l’oeuvre est jouée chaque année le soir du Vendredi Saint, et c’est une oeuvre qui mérite évidemment le détour, au moins une fois -tous les ans, peut-être pas quand même, du moins en concert : c’est long (près de trois heures) et les sièges de l’église ne sont pas des plus confortables…-.

L’autre du Velvet

Lorqu’on parle du Velvet Underground, ce groupe que l’on veut mythique -il semble néanmoins que le mythe s’essouffle depuis quelques années-, on pense essentiellement à l’un de ses membres, Lou REED. Pourtant, John CALE ne fut pas moins important, et il a conduit postérieurement une carrière solo qui n’est pas moins indigne.

Gallois de naissance, altiste de formation –ce qui explique pourquoi il ne fut jamais pris au sérieux comme musicien-, il se conforta longtemps à la musique classique avant d’aborder des choses plus « faciles », encore que dans son cas, sa musique s’avère parfois relativement complexe. Mais, si Lou Reed martyrisait son corps à grands renforts d’amphétamines et autres substances chimiques, John Cale a martyrisé ses cheveux, leur donnant toutes les coupes possibles, et parfois toujours douteuses !

Cale

paris-1919Pour le découvrir, rien ne vaudra jamais le Paris 1919, pendant du gallois au Berlin du new yorkais. Si Lou Reed était volontiers glauque, John Cale fut souvent plus lumineux ! Deux très grands albums de la moitié des 70’s, néanmoins.

Longtemps brouillés, les deux artistes se retrouvèrent pour leur album, en forme d’hommage posthumeà Andy Warhol, le très beau Songs for  Drella -curieusement, la playlist est en désordre…-, paru en 1990, et dont j’avais déjà -un peu- parlé par ailleurs.


 

Retour en haut