Playlist « Cette année-là » – 1978

Berg – Concerto de chambre – Ensemble Intercontemporain, Boulez
Scorpions – Tokyo Tapes, Deluxe Edition
The Rolling Stones – Some Girls Live In Texas
Rebel ; Destouches – Les éléments – The Academy Of Ancient Music, Hogwood
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Retour aux sources…

Avec l’installation dans l’automne et histoire de me dégourdir les doigts, je me suis offert il y a quelques temps un nouveau jouet assez sympathique : une basse à diapason court, qui ménage un peu mes petites mains ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il faut dire que mon ancienne basse, que j’avais prêtée de longue date à Nain Junior, m’est revenue dans un triste état lorsque j’ai voulu la récupérer : housse de transport perdue (!!!), potentiomètre de tonalité hors service, attaches de sangle perdues et, sans doute, manche à rectifier… Sans compter que je lui avais demandé de changer les cordes en nylon par un jeu de cordes métalliques à filet plat, ce qu’il n’a évidemment pas fait !

Bref, beaucoup travail à y effectuer, et , surtout, après mon passage par la guitare, un manche qui me paraissait désormais gigantesque –d’où le passage au diapason court : le manche est plus court d’une dizaine de centimètres et la longueur et le tirant des cordes sont adaptés à cette longue raccourcie– ! Le confort de jeu est excellent, parfaitement adapté à des mains de petite taille et les micros procurent de belles sonorités, d’autant que je gagne la possibilité d’effectuer des réglages plus nombreux et plus précis.

Depuis, je m’y remets avec bonheur et j’ai plusieurs partitions en stock pour faire travailler mes doigts !

Playlist « Mauvais goût »

Je vous le disais déjà ici ou , écouter les interprétations du chef anglais Leopold Stokowksi, pour de nombreux mélomanes et d’encore plus nombreux musicographes « éclairés », c’est mal et signe d’un absolu mauvais goût !

Soit, j’assume , sans m’en sentir le moins du monde coupable, faire preuve de mauvais goût en cette après-midi pluvieuse –on avait fini par oublier la pluie, depuis tant de semaines sans une goutte ! – en m’adonnant à cette playlist comportant de grandes oeuvres du répertoire. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il n’empêche que la luxuriance orchestrale aux couleurs saturées sied tout-à-fait bien à Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, que j’ai entendu des troisièmes symphonies de Beethoven moins héroïques et surtout vivantes que celle-ci et que la seconde de Mahler, compositeur dont il fut un champion très précoce –aussitôt qu’en 1918– est à mes oreilles l’une des toutes meilleures versions de cette oeuvre – dans une optique large de tempo alla Bernstein, mais (sacrilège ! s’exclameront certains) en beaucoup mieux ! -.
Ces enregistrements ont tous été réalisés par un chef octogénaire ou nonagénaire qui conservait encore une énergie de jeune homme et sont tous d’un excellent niveau technique.

Surprise « Naissance d’une légende »

Tout occupé depuis une dizaine de jours à mes activités professionnelles, je n’ai quasiment pas vu septembre arriver, avec, désormais, son cortège de nuages presque de saison, même s’il fait encore très chaud –27° encore hier après-midi-.

La surprise mensuelle arrive donc avec un léger retard, et vous la retrouverez ici. Je vous laisse deviner qui est la légende née avec elle, ce n’est pas bien difficile !

ENJOY !

(re) Lecture jubilatoire

À force de simplifier le Livre des Coutumes laissé par ses ancêtres, Pausole était arrivé à édicter un code qui tenait en deux articles et qui avait au moins le privilège de parler aux oreilles du peuple. Le voici dans son entier:
Code de Tryphême
I.—Ne nuis pas à ton voisin.
II.—Ceci bien compris, fais ce qu’il te plaît.
Il est superflu de rappeler au lecteur que le deuxième de ces articles n’est admis par les lois d’aucun pays civilisé. Précisément c’était celui auquel ce peuple tenait le plus. Je ne me dissimule pas qu’il choque le caractère de mes concitoyens.
[…] / […]
On aura lu cette histoire extraordinaire ainsi qu’il convenait de la lire, si l’on a su, de page en page, ne jamais prendre exactement la Fantaisie pour le Rêve, ni Tryphème pour Utopie, ni le Roi Pausole pour l’Être Parfait.

Le Roi Pausole, souverain du royaume de Tryphème –île laissée en bleu quelque part dans la Méditerranée-, débonnaire et sage mais indolent et enclin à la paresse, mène une vie paisible et rigoureusement organisée à la tête de son harem de trois cent soixante-six femmes, jusqu’au jour où sa fille Aline s’enfuit avec une jolie danseuse qu’elle pense tout d’abord être un prince charmant.
Accompagné de Giglio, page séducteur, et du Grand-Eunuque Taxis, qui incarne l’ordre moral et cite la Bible à tout propos, Pausole se lance, à dos de mule, sur les traces de la jeune femme…
Paru en 1901, Les Aventures du Roi Pausole (1901) est une roman tendrement hilarant et subversivement jovial ! Pierre Louÿs, en libre-penseur, se moque gentiment des tracas de la bureaucratie et de l’autoritarisme aveugle et borné –le Grand-Eunuque Taxis est systématiquement raillé…-. La vie ne doit être que plaisir ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.
Ce roman fut notamment salué à sa sortie Claude Debussy, lui-même volontiers peu enclin à se plier à la morale bourgeoise, et qui en fit l’éloge ces termes : «Ça vous a une façon hautaine de garder ses distances, qui me plaît infiniment. C’est surprenant de délicatesse».
Arthur Honegger en tira une opérette, malheureusement fort peu jouée sur les scènes lyriques et très rarement enregistrée. Le roman a également inspiré, aussi tôt qu’en 1933, un film d’Alexis Granowsky –remarquablement médiocre, malheureusement...-.
A lire et à relire, un vrai condensé de bonne humeur ! A noter qu’il existe également de nombreuses éditions illustrées, plus ou moins grivoisement, de ce roman.

Playlist « Cette année-là » – 1976

Schubert – Quintette avec piano « La Truite » – Emil Gilels, Quatuor Amadeus
Al Stewart – The Year Of The Cat
Kurt Weill – Kleine Dreigroschenmusik ; Mahagonny Songspiel – The London Sinfonietta, David Atherton
AC/DC – Dirty. Deeds Done Dirt Cheap (Albert Australian Edition)
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Playlist « Play it loud ! »

En cette matinée un peu grise et pluvieuse par intermittence –mais après les grosses chaleurs estivales, qui irait s’en plaindre ? -, je peux me consacrer à cette courte playlist, toutes fenêtres fermées –mais vitres vibrantes– afin d’augmenter un peu le volume…

Parfois, écouter un peu fort est tout-à-fait réjouissant, et c’est dans cette perspective que j’ai construit cette playlist : des prises de son qui peuvent tirer profit d’une écoute à haut volume, de telle sorte que mes oreilles tirent profit de nouvelles enceintes que je n’avais pas encore testées dans ces conditions, alors qu’elles sont installées depuis plusieurs semaines, mais ceci est une autre histoire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, ces prises de son quelquefois très démonstratives et parfois truffées d’effets –ajout de réverbération artificielle, rotations de phase…- d’instruments  dont certains sont amplifiés  n’ont le plus souvent rien à voir avec le naturel des meilleures prises de son de musique classique, mais, à vrai dire, ce n’est pas le propos, et elles sont toutes, dans leur genre, très réussies !

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