Objet(s) pour collectionneur, la suite

Je vous parlais dans ma précédente notule de mon tout premier disque de musique Pop-Rock acheté. Voici les tout premiers 33 tours qui composaient, bien avant, ma discothèque classique, entamée en octobre 1972… Evidemment, tout cela a été racheté en CD par la suite, au gré des rééditions : on revient toujours à ses premières amours, même si dans certains cas, le souvenir qu’on en garde va bien au-delà de la valeur réelle de la chose ! Les Beethoven, notamment, étaient de plus ou moins gros coffrets de 5 à 19 disques dont je n’étais pas peu fiers !

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Objet pour collectionneur

time-waits-for-no-one-600x600Mon tout premier 33 tours des Rolling Stones est en fait un collector, et, quand je l’ai acheté à sa sortie, je ne le savais même pas ! Quand je l’ai revendu, il y a plus de vingt ans, avec tous ses compères vinyles et la platine qui servait à les lire, je ne le savais pas non plus !

Je viens de l’apprendre la semaine dernière : « One of the rarest Rolling Stones albums in that it only had a limited release in certain countries and was withdrawn after a short time on sale. If you see it grab it, it’s rare. » En clair : l’un des plus rares album des Rolling Stones, sorti en nombre limité pour une courte période avant son retrait… Et il n’a jamais été réédité en CD, mais on peut le reconstituer soi-même assez aisément –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

J’ai encore perdu une occasion d’être riche !

AgeOrRSAu demeurant, la compilation est bien faite, et l’album m’a beaucoup servi. Je n’étais pas peu fier, du haut de mes 12 ans, de pouvoir l’exhiber à mes copains de classe, qui, eux, ne connaissaient même pas le groupe  :mrgreen:  Il ne resta pas longtemps isolé sur une étagère « Pop-Rock » toute nouvellement créée à cette occasion –je n’avais, avant lui, que des albums de musique classique-. Une nouvelle aventure commençait : c’est à partir de cet album, et du temps passé à me documenter en médiathèque –on avait déjà, ici, une médiathèque, qui permettait d’emprunter, outre, des livres, des 33 tours et des cassettes, ainsi que des partitions– suite à cet achat, que j’ai construit petit à petit ma discothèque, d’abord autour des grands noms, puis en m’orientant vers des choses plus obscures, mais toujours assez loin du « goût du jour »  😀
Très vite, en effet, il fut suivi de la quasi totalité des albums Decca, dans la collection « L’âge d’or des Rolling Stones« , construite en 19 volumes : nettement moins chers que les originaux, avec une belle iconographie et des textes vraiment intéressants, mais des pressages –français– vraiment médiocres : une collection pour fans désargentés, en quelque sorte  🙄 !

Playlist 80’s

Playlist24052015Chaque dimanche matin, Gilsoub allume une petite touche de nostalgie dans ses chroniques consacrées aux élus du Top 50, véritable institution d’une époque que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître.

Ses notules nous renvoient ainsi vers des musiques et des images parfois oubliées depuis longtemps, plus rarement –à ce stade de ses chroniques, au moins– vers des choses qui sont passées dans une postérité de court terme, comme aujourd’hui –d’autres verront dans un siècle ce qu’il en restera : pas sûr d’y retrouver grand-chose…-.

Du coup, ce matin, je me suis concocté ma traditionnelle playlist dominicale et matinale : elle est consacrée aux 80’s, avec des trucs qui sont restés, au moins pour moi : pas forcément des morceaux qui ont marqué le Top 50 –quoi que : plusieurs de ces titres ont magnifiquement cartonné dans les charts à l’époque de leur sortie-, mais des mélodies faciles et entêtantes, qui font de ces chansons des petits moments de bonheur pour entamer la journée dans la bonne humeur ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A l’époque où elles se déroulaient, les 80’s avaient une réputation peu engageante –c’est toujours mieux avant, on le sait bien– : arrivée des boîtes à rythme, des synthés et des sonorités électroniques, simplification à outrance d’une musique déjà simple dans son essence, paroles généralement éloignées des problématiques sociales ou sociétales après une décennie marquée par l’emprise desdites problématiques de nombreuses mouvances de la « Pop Rock music » –c’est revenu un peu plus tard-… Avec le recul, et la nostalgie aidant –et l’évolution de cette musique vers des choses bien plus insipides, pour tout dire-, on s’y fait assez bien. Après tout, on y avait 20 ans !

Pour le plaisir, ajoutons un petit extrait de cette playlist, ci-dessous.

Noël, c’est le 3 juillet !

FricsayVol2Je vous avais parlé, à Noël, de mon potentiel futur cadeau de Noël pour 2015…

Cette année, Noël devrait arriver en juillet, puisque la sortie de mon futur cadeau du « grand barbu rouge qui passe par la cheminée » est officiellement annoncée pour le 3 juillet 2015.

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Et, si je ne me précipite pas, il risque de ne plus y en avoir en décembre. Noël avant l’heure, c’est parfois économiquement justifié  :mrgreen: !

91ddPePs8KL._SL1500_En effet, le premier coffret semble s’être très bien vendu, et n’est plus accessible maintenant qu’à un prix beaucoup moins accessible, justement –en gros, par rapport à la fin de l’année dernière, le prix a doublé, pour le moins, voire triplé par rapport à mon magasin en ligne à l’étranger, où les tarifs sont bien plus avantageux pour ces gros objets, en tout cas moins chers que le tarif annoncé pour l’instant pour ce coffret…-.
Donc : de futures pépites -38 exactement- à poser sur ma platine –quelques doublons en perspective, mais c’est inévitable…-, et je m’en réjouis d’avance ! D’autant que la présentation est soignée et la ligne éditoriale –réplique des pochettes d’époque, textes de qualité…– alléchante…
En attendant, il va falloir que je fasse un peu de place sur les étagères –ou que je négocie l’achat d’une colonne supplémentaire, il me reste encore un petit bout de mur, mais ça, ce n’est pas gagné !-.

A King is gone…

Jagger-BBKingL’annonce a fait les choux gras de la presse, dès hier : BB King n’est plus. Surnommé « Black Boy King » par les blancs racistes du sud des Etats-Unis au début de sa carrière, il se renomma lui-même « Blues Boy King », afin de garder les mêmes initiales. On  ne l’entendra plus, de même qu’on n’entendra plus Lucille, sa très belle guitare –une Gibson ES335 relookée rien que pour lui-.

Des trois King du blues –Freddie King, Albert King et, donc, BB King-, c’était celui qui me parlait le moins, car représentant d’un blues rural du sud, à l’inverse du blues plus urbain des deux premiers cités, qui allait progressivement déboucher sur le Chicago Blues. Mais je l’appréciais néanmoins beaucoup.

Ayant entamé une carrière couronnée d’un succès relatif au début des années 50, il sera éclipsé durant une grande partie des sixties par l’émergence de la vague du british blues, et il faudra attendre 1969 pour que sa carrière redémarre pleinement.

BBKingHeavenGrâce à son titre le plus connu « The thrill is gone », d’une part, et aux Rolling Stones, d’autre part, qui le choisirent, avec Ike and Tina Turner, pour ouvrir leurs concerts lors de la tournée US de 1969. Il en reste les traces –show complet-, que Lester Bang, le grand critique rock américain, qualifia de plus grand live jamais enregistré.

Personnage débonnaire, grand guitariste par le feeling et un toucher exceptionnel, il nous manquera. Restent tous ses disques, et de nombreuses vidéos, qui montrent que son plaisir de jouer était resté intact jusqu’à la fin.

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