Et à la fin…

Saxo… c’est toujours l’Allemagne qui gagne ! 

… ils ont mis un superbe solo de saxophone ! Généralement, c’est un solo de guitare, de qualité variable, qui termine les chansons, dans une formule restée célèbre depuis « Layla » de Clapton ou « Stairway to heaven » -plagiat- de Led Zeppelin, par exemple -on aurait pu citer aussi les ballades langoureuses et stéréotypées de Scorpions formule année 80 : couplet – refrain – couplet – refrain – solo 1 court – couplet – refrain – solo 2 long… : le meilleur exemple de la chose est « Lady Starlight » mais c’est aussi le moins connu…-.

Bref, quand le solo de guitare final est remplacé par du saxophone, ce n’est pas moins beau, ni moins mythique d’ailleurs, surtout lorsque c’est joué aussi bien que dans le second exemple du jour –mon coup de coeur des seventies, peut-être : magnifique sonorité, longueur de souffle...-. Mais l’exemple 1 est une très belle « chose » également, l’un des bijoux des 70’s !

L’histoire à l’envers ?

foot-Et ça cause encore de foot…- Mais : c’est un signe qui ne trompe pas  :mrgreen: et mes pronostics seront les bons !

Les Hollandais réécrivent l’histoire à l’envers : après avoir perdu la finale contre les 1. Allemands en 1974, puis 2. contre les Argentions en 1978 et, enfin, 3. contre l’Espagne en 2010, les voilà en mesure de corriger l’histoire dans l’ordre mais à l’envers et de faire d’une pierre trois coups ! Je m’explique : ils ont déjà 1. fait exploser l’équipe espagnole il y a quelques semaines, contribuant à son retour express à la maison. Et voilà qu’en 1/2 finale, 2. ils rencontreront l’Argentine, pour retrouver 3. l’Allemagne en finale (le Brésil ne devrait pas faire le poids contre la Mannschaft…). On en reparlera le week-end prochain, mais ça tient debout, non ?   😉

En attendant, football et mathématiques (statistiques) font très bon ménage dans un article une fois de plus très intéressant et à mettre entre les mains de tous les entraîneurs !

Vieux dicton illustré…

orange flagSouvenez-vous : « … et à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne« . On l’a encore vu hier soir, d’ailleurs :mrgreen:  Du coup, les rues sont restées bien calmes ! Mon pronostic à moi, c’est une finale Allemagne – Pays-Bas et à la fin, ce ne sera pas l’Allemagne qui gagnera, cette fois, mais les Oranje -depuis tout petit, c’est une équipe que j’aime bien- : ils ont perdu trois fois en finale (1974 – 1978 – 2010) et leur denière défaite illustrait le proverbe « Jamais deux sans trois« .

Cette fois, c’est un nouveau cycle qui commence, et puis voilà ! On en reparlera à la fin, mais en attendant, je vais déposer ma demande de commentateur TV pour cette finale, afin que les noms des joueurs soient convenablement prononcés (une vraie souffrance pour mes oreilles certains soirs, si si). Bon, c’est vrai, des noms comme Cruijff ou Wijnaldum, ça peut sembler complexe, mais alors, on se renseigne avant et on s’entraîne un peu…

Bon, trève de plaisanterie, mais les chose sérieuses commencent aujourd’hui et c’est en Angleterre que ça se passe : non non, pas Wimbledon, passé totalement inaperçu cette année, mais le Tour de France, qui prend la route ! Là aussi, toute une partie de la France sera dans la rue, mais la sociologie des supporters n’est pas la même, semble-t-il. Par contre, les commentateurs écorchent tout autant le nom de certains coureurs hollandais -souvenez-vous de Joop Zoetemelk- 😉 ! Et la boucle est bouclée !!!

Edit : et à la fin du Tour de France, comme il est annoncé que c’est un anglais qui doit gagner, je vous invite d’ores et déjà à apprendre cette chanson pour l’entamer à tue-tête sur les Champs-Elysées… A ce jeu-là, les sportifs anglais sont champions -fin de la vidéo- mais ils sont aidés par leurs compositeurs, qui ont un vrai talent génie pour les choeurs hymniques depuis Handel !!!

Frais de port…

Image-1Ça y est, il paraît -c’est même sûr- que la loi « Anti Amazon » a été adoptée. Grosso modo, il faudra payer les frais de port, ou, sinon, renoncer à la remise de 5% sur le tarif éditeur des livres achetés : le tout n’est plus cumulable et cela doit sauver les petits libraires -je les aime bien, mais leurs stocks sont pauvres, et leurs délais de commande excèdent souvent le raisonnable…-.

Ironie du sort, cette gratuité des frais de port était tout sauf une nouveauté, puisqu’en feuilletant une revue -anglaise- de mai 1977, ce soir, j’ai trouvé cette page publicitaire…

Et qu’on ne me dise pas qu’Amazon a tué les disquaires ou les libraires anglais, qui pullulent…

Lecture – De l’homme providentiel

Anth_cruautésJe suis en train de lire cet excellent livre -cadeau des nains pour la fête des pères, les bougres me connaissent bien 😛 -, par petits bouts faute de temps, mais l’ouvrage s’y prête bien, puisqu’il est traité sous forme de mots-clés et qu’on peut donc l’aborder de manière non linéaire.

On y apprend donc que Roosevelt détestait De Gaulle, au motif qu’il considérait que le gars, pour peu qu’on lui confie le pouvoir, aurait tôt fait de se transformer en dictateur et de mettre le pays en coupe réglée. Prémonition étayée par les faits dans la pratique du pouvoir durant les années 50-60 -presse muselée, institutions au profit d’un exercice somme toute très personnel du pouvoir-, qui fit dire à Mitterrand que la France était une « dictature au visage bonasse ». Cette théorie du recours à l’homme providentiel est assez remarquable en France -derniers vestiges inconscients d’une monarchie absolue et d’un centralisme forcené ?-, néanmoins, et trouve encore un écho auprès de quelques-uns de nos jours, puisque le retour d’un certain reste attendu, en dépit de ses démêlées actuelles et éventuellement à venir… Les Français Certains Français seraient des veaux ???

Chose intelligente…

foot… lue sur le football (on n’y échappe pas, en ce moment, qu’on le veuille ou non, alors autant lire des trucs un peu atypiques et décalés…).

C’est ici, et c’est plutôt pas mal, avec même des images d’époque qui m’ont laissé vaguement hilare !

J’ai quand même regardé les Pays-Bas, j’aurais dû parier avec mes gamins, je serais millionnaire, j’avais prédit la victoire de la Hollande avec le score exact (5 – 1 pour les « Oranje » pour ceux qui n’auraient pas suivi, ils ont mis les « Rojas » à la rue), ce qui m’avait préalablement valu leurs moqueries affligées. Maintenant, c’est moi qui rigole  😈 ! Et n’oubliez pas qu’à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne  😉 !!!

Donc, on commémore…

AffichesPendant les commémorations des opérations du D-Day, auxquelles les français ont participé de loin et en tout petit nombre, je relisais justement « Affiches 1939 – 1945 : images d’une certaine France » . Un excellent livre, une iconographie riche sur les affiches vantant d’abord la France forte -je sais, on nous l’a refaite par la suite…- : « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts » -on a vu, en effet…-, ou, mieux et plus cocasse : « Le vin chaud : de l’arrière à l’avant, nous vaincrons en le buvant » ! Tout cela fleurait bon l’amateurisme gentillet, si on compare les affiches conçues à la même époque, et jusqu’à la fin de la guerre, par les voisins allemands, qui avait élevé l’art de la communication comme une composante à part entière de l’art de la guerre -c’est d’ailleurs le sens même de la propagande-. Tout aussi visiblement, l’influence de l’imagerie soviétique sur les premières affiches publiées par le gouvernement de la « France libre » est indéniable, et montre la force du PCF à la fin de la guerre, en France -les imprimeries, d’ailleurs, étaient des « nids » de communistes, traditionnellement-. Excellent livre, donc, d’autant qu’au-delà des images, les informations sont détaillées et les textes choisis pour les accompagner pertinents.

Et pour tout connaître de cette guerre, je vous recommande, en outre : • un roman : « La mort est mon métier » , de Robert Merle; • un « journal » magnifique et très bien écrit, « Journal des années noires » , de Jean Guéhenno; • enfin, la fameuse somme d’un journaliste, William L. Shirer, « Le III° Reich » , qui se lit presque comme un roman. Et, pour la problématique spécifiquement locale, complexe et mal connue ailleurs, l’excellent livre de Philippe Husser : « Journal d’un instituteur alsacien » .

Tu dors ? Non, j’écoute…

Johann_Sebastian_BachDes Variations Goldberg, de Johann-Sebastian BACH -évitez de prononcer [Bak] dans nos contrées, sous peine de froncements de sourcils interrogatifs ou vaguement moqueurs, préférez donc le beaucoup plus correct [BaR]- à peu près tout le monde connaît ne serait-ce que leur « Aria » -en écoute en fin d’article-, qui est le morceau préféré d’Hannibal Lecter, et que l’on entend dans le Silence des Agneaux. La légende dit que l’oeuvre fut composée pour un baron insomniaque, qui se les faisait jouer, nuit après nuit, pendant qu’il ne dormait pas… Le portrait de Bach, à gauche, le présente tenant à la main la partition de ces variations.

Pour clavecin ou pour piano, voire arrangée pour différents petits ensembles plus ou moins pertinents, l’oeuvre est relativement accessible, écoutable en plusieurs fois, puisque composée d’un air, de 30 variations sur cet air, et d’un retour final à l’air initial. Selon les interprètes, elle dure de 35 minutes à 1 heure environ -certaines reprises ne sont pas toujours effectuées-.

Nain Junior, celui qui joue fort bien de la guitare, en est devenu amateur ! Yes !!! Je lui ai donc légué 😈 trois versions dès hier, afin d’entretenir son goût qui va s’améliorant… Il lui reste maintenant à découvrir les Variations Diabelli, de Beethoven (un air et 33 variations  : défi relevé, Bach est battu à son propre jeu… Mais ceci est une autre histoire) !

Le roi est mort… Vive le roi des jeux !!!

Echecs1Petit, j’ai appris à jouer aux échecs très tôt, et j’ai eu la chance de bénéficier des « leçons » d’un oncle lui-même très bon joueur, qui avait joué fréquemment et régulièrement avec le champion de Hongrie pendant ses années d’études. A l’école, j’avais peu d’adversaires, et ce n’est qu’au collège que j’ai rencontré d’autres personnes de mon âge intéressées par le noble art. Nous avions d’ailleurs constitué une très forte équipe en championnat scolaire.

Echecs2Plus tard, j’ai eu la chance de jouer assez longtemps en France et en Allemagne pour avoir un très bon niveau, que j’ai entretenu comme un forçat jusque vers mes 20 ans : le défaut de ce milieu , c’est que ça manquait cruellement de présence féminine 🙂 Il faut envisager qu’avant la révolution du net, le seul moyen de jouer et d’entretenir son jeu, c’était les cercles d’échecs, quelques bars où l’on pouvait jouer et les livres de pédagogie et de théorie. Le sommet de cet « avant-internet », ce fut une facture astronomique de Minitel pour suivre en direct le championnat du monde Karpov-Kasaprov -Moscou, 1985- 🙂 ! Je me souviens également que lors de l’un de mes derniers matches, à une époque où je vivais essentiellement sur  mes acquis, j’avais rencontré un jeune adolescent qui avait au moins dix ans de moins que moi : peu attentif et sans doute trop confiant en mes vieux « beaux restes », il m’avait laminé lors de la première partie, avec un jeu ultra-agressif; lors de la seconde partie, lui réservant un chien de ma chienne, et sachant qu’il allait être bien en confiance, j’avais joué une ouverture scandinave : elle n’était plus jouée depuis des dizaines d’années, réputée peu solide et fantasque. J’avais gagné sans problème, de même que la troisième partie, sur une variante de Caro-Kann -une ouverture si complexe qu’un jeune de cet âge ne devrait pas jouer, à mon avis…-.

Aujourd’hui, les jeunes ont bien de la chance, avec le développement d’internet et les jeux en ligne : on peut jouer aux échecs avec des joueurs de tout niveau sans aucune difficulté, les ordinateurs sont de bons et patients professeurs -sauf pour prendre en compte le facteur humain, si important…- et l’accès au jeu, en définitive, n’aura jamais été si facile ! Le niveau a par ailleurs prodigieusement augmenté et les approches tactiques sont beaucoup plus agressives, mais du fait de la multiplication des parties en blitz, la patience semble être émoussée chez de nombreux joueurs.

Mais en réalité, à part les échecs, je n’aime pas beaucoup les autres jeux, ni jouer d’ailleurs…

Où peut-on classer le numérique, politiquement parlant ?

7599-pieces-ordinateurPrenez un grand verre d’eau, avalez un comprimé d’aspirine taille XXL puis allez vous rendre , pour lire un article certes fort intéressant, mais totalement abstrus 🙂

D’une part, le système de classification politique aux USA est un peu différent du nôtre, où les notions de gauche et de droite sont définies différemment : sans jugement de valeur, historiquement parlant, en France, aux origines des termes et en terme de valeurs affichées, justement, nous avions, selon la classification de l’école des Annales : [Gauche = Progrès, Bonheur, Liberté] et [Droite = Famille, Nation, Travail] -le tout à replacer dans son contexte, sans vouloir faire des liens avec l’image que nous avons aujourd’hui de ces valeurs-. D’autre part, la notion de libertarianisme est, en France, à peu près incompréhensible, dans un pays aussi centralisé où la présence forte de l’Etat dépasse les clivages politiques.

Sachant cela, vous êtes prêts désormais à lire l’article… Pour vous consoler, vous pourrez ensuite vous réfugier à l’ombre de la cathédrale ! Belle lumière, hier 🙂 !