Playlist romantique, entre télétravail et musique !

Ces derniers jours ont été marqués par des échéances électorales professionnelles qui m’ont apporté, au final une belle satisfaction. Evidemment, les opérations de dépouillement et de répartition des sièges m’ont procuré deux nuits blanches en fin de semaine dernière, puisque, malgré le vote électronique, elles restent fastidieuses et longues.

Je profite, depuis la fin de la matinée et en ce début d’après-midi, d’une journée de télétravail loin de mon bureau pour oeuvrer en musique : une belle playlist romantique à souhait, qui me fait ponctuellement lever l’oreille lorsque j’y trouve des beautés cachées ou oubliées –il y a longtemps que je n’avais plus écouté la majorité de ces versions-, le tout sur un nouveau système Hi-Fi dont je vous ai un peu parlé précédemment. Cela faisait un bout de temps que je n’avais plus trouvé le temps, justement, de profiter d’un peu de musique calmement et tranquillement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Avec cette version des symphonies de Schumann par Rafale Kubelik –sa seconde intégrale-, j’ai, à vrai dire, assez peu levé l’oreille : sa première version me semble meilleure, et, ici, l’ensemble est un peu terme est assez peu vivant, avec des articulations un peu téléphonées, notamment dans la quatrième symphonie, ma préféré du lot.

En revanche, le quintette de Schubert trouve dans cette interprétation une fort belle version, avec, notamment, un très bel équilibre entre les deux violoncelles –trop souvent, le second violoncelle est tenu par un « grand nom » qui occupe trop le devant de la scène, ce n’est pas du tout le cas ici-. L’oeuvre est absolument magnifique, ce qui ne gâte rien à mon plaisir –et ne m’incite pas trop à la tache…-.

Les deux derniers albums me permettent de retrouver le grand chef hongrois George Szell, très à l’aise dans ce répertoire : le Mendelssohn est vif et équilibré, le Brahms plutôt tendu et dans une ligne assez claire, encore renforcée par un pianiste qui aborde les oeuvres dans sa prime jeunesse, avec beaucoup de ferveur. Une très belle version, assurément !

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Un bilan discographique annuel

Cette année, le bilan sera établi en une seule courte notule ! Non pas que je me sois désintéressé de la musique, loin de là, mais les circonstances très chaotiques de ces douzes derniers mois m’en ont tenu un peu éloigné…

De fait, j’ai acheté moins de CD que les années précédentes, une centaine d’albums et assez peu de volumineux coffrets dont les éditeurs ont le secret pour écouler leurs rééditions !

Ces achats plutôt raisonnés impliquent un lot très faible de déceptions relatives, même si elles ne sont pas complètement absentes –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, soit parce que je n’ai pas réussi à appréhender les oeuvres -c’est le cas pour Busoni, dont j’aime pourtant beaucoup la musique pour piano, ou pour la musique du film « Ivan le Terrible » de Prokofiev– , soit parce que les versions proposées me plaisent assez peu –Mozart, symphonies, Walter-, soit, enfin, parce que le disque était très en-deça de mes attentes –live à Montreux de Nina Hagen !-.

Tous les autres albums sont pour le moins très plaisants, et la liste serait trop longue pour les citer tous, et même mes véritables coups de coeur 2018 forment également une liste relativement exhaustive ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, même si j’essaie de restreindre cette liste : c’est plutôt signe d’un excellent cru !

Nouvel instrument de plaisir pour oreilles

Hier, j’ai commandé une paire de ça, largement encensé par la presse spécialisée à sa sortie –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– : une fin de série qui a vu son prix diminuer par 2,91, selon ma calculette –autrement dit : avec une réduction de l’ordre de 65%-, depuis son entrée sur le marché, il y a une dizaine d’années… 1,20m de haut et un peu plus de 32kg par bestiau –prévoir un pourboire pour le livreur pour qu’il les dépose directement dans la pièce adéquate…-, le tout devrait arriver sur une palette de presque 80 kilos très prochainement, et cela devrait parfaitement meubler la pièce où j’écoute de la musique !
TheCookingCat a eu le droit de choisir la couleur : bois clair ou noir, et, évidemment, elle a choisi le noir –je le savais avant même de lui demander !-.

Ma « chambre à musique » étant assez peu amortie acoustiquement et les plafonds y étant aussi hauts qu’ailleurs –3 mètres donc-, je cherchais une paire d’enceintes un peu plus chaleureuses que celles que j’ai actuellement, qui vont filer dans le salon, sur l’ampli home-cinema.

De bien belles heures à venir ! Je suis en train de constituer une longue playlist d’enregistrements réputés pour leur qualité sonore –cliquer sur l’image ci-dessous pour en voir le contenu– pour les découvrir petit à petit, et à enregistrer une longue plage de bruit rose et de bruit blanc, qui tournera la nuit, pour assouplir un peu les suspensions des deux grands haut-parleurs de grave.

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Défi de novembre et autres considérations

• News neuves de mon petit monde ! Mois assez chargé professionnellement… Météo en voie de dégradation vers l’hiver : petit matins parfois frais –mais on est encore loin des gelées matinales– et souvent humides, quelques brumes qui se dissipent assez rapidement. On a fini de totalement aménager deux pièces de l’appartement –ne manquent plus que les cimaises pour accrocher les tableaux-, au prix d’un stockage assez important dans la troisième, pas encore refaite à ce jour : il faut la repeindre du sol au plafond –mais pas besoin de refaire le parquet– et TheCookingCat envisage l’installation d’un immense dressing, dont toute une partie sera réservée à ses très –trop à mon avis– nombreuses paires de chaussures !

• Je me suis lancé un défi : écouter –plus ou moins attentivement– chaque jour de novembre une version différente des « Variations Enigma » d’Elgar, oeuvre que j’aime particulièrement et qui ne dure pas trop longtemps –autour de trente minutes, selon les versions envisagées-. A ce jour, j’ai déjà écouté les versions Toscanini, Steinberg, Jochum, Monteux, Previn, Boult, Barbirolli, Bernstein, Sinopoli et Rattle. Au programme de ce jour : la version de Slatkin, plutôt bonne dans mon souvenir.

• Réponse à la devinette d’octobre : il s’agissait d’identifier une oeuvre de Carl Orff, « De temporum fine comoedia », opéra oratorio, dans la version de sa création –1973-. Personne n’ayant trouvé la bonne solution, c’est moi qui gange le droit de la réécouter –mais pas tout de suite, je l’ai fait assez récemment, pour ne pas m’y replonger trop tôt ! – et cela me laissera du temps pour découvrir/écouter d’autres choses en sus de mon défi mensuel, et de feuilleter ce très beau livre de photos –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– offert samedi dernier par la Ville de Strasbourg, et qui traite d’n sujet dont je vous avais un peu parlé icimagnifiques clichés de l’intérieur du palais universitaire impérial, notamment, qui me rappellent de jolis souvenirs…-. 

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Playlist haut-de-gamme, lectures et autres considérations

Je me suis lancé à l’assaut, ce matin, des concertos pour piano de Beethoven –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Une très belle interprétation d’un excellent pianiste russe –la critique musicale est élogieuse à son égard– magnifiquement accompagné par un chef que j’apprécie beaucoup dans Sibelius, et dont l’intégrale des symphonies de Beethoven n’avait pas laissé indifférent de très nombreux auditeurs –je suis un peu plus réservé pour ma part : c’est très bien, mais pas si sidérant que ce que j’ai pu en lire par ailleurs-. 
Nonobstant, ces concertos trouvent ici une très belle interprétation, le pianiste suscite le dialogue en permanence et l’orchestre lui répond au quart de tour –et vice-versa-. Les conditions technique sont remarquables –la meilleure version sur mes étagères, à cet égard– : un vrai bonheur !

Comme je connais ces oeuvres à près par coeur –sauf pour ce qui concerne le deuxième concerto, que j’écoute assez rarement-, cela m’a permis d’entamer la lecture, en parallèle, du très bon roman que vous découvrez sur l’imagette de droite, lecture entreprise après avoir vu la série télévisée –10 épisodes-, que j’ai bien aimée.

On y suit l’enquête d’un psychiatre –l’aliéniste, c’est lui– clone de Sherlock Holmes, affublé d’un journaliste en clone de Watson, poursuivant une sorte de clone de Jack-The-Ripper sanguinaire et dérangé  dans les bas-fonds de New York à la toute fin du 19ème siècle, avec en guest star un Teddy Roosevelt en incorruptible préfet de la police locale –ce fait est authentique-.


Lecture-détente, donc, qui vient en complément des ouvrages plus « sérieux » que vous trouverez dans la barre des menus à droite : une traduction facile à lire du Kalevala, un ouvrage sur l’Angleterre victorienne et une revue consacrée au rattachement de l’Alsace-Moselle à la France à la fin de la 1ère guerre mondiale, il y a 100 ans, très bien documentée, notamment sur les événements qui ont conduit à la mise en place d’un éphémère « Soviet de Strasbourg » –fait assez peu connu ailleurs qu’ici…-.

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Playlist d’hier et d’aujourd’hui

La playlist d’hier, c’est celle que je vous présente ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et qui contient, justement des albums d’hier –le Tchaïkovsky de Lorin Maazel, assez ancien, et inclus dans un coffret regroupant ses tout premiers enregistrements avec le Philharmonique de Berlin au début des années 60 : c’est assez tonitruant, d’une ligne claire et acérée– et des albums plus récents, presque d’aujourd’hui –trois albums tardifs de Karajan, avec son orchestre philharmonique de Berlin, dans un répertoire qu’il enregistra souvent : les deux premiers sont excellents –Strauss (fantastiques « Metamorphosen ») et Sibelius (excellent « Tapiola ») faisaient partie de ses compositeurs de prédilection-, sa dernière version de « La Mer » de Debussycf.extrait ci-dessous– est moins belle que celle qu’il enregistra en 1965 avec le même orchestre et pour le même label.

Aujourd’hui, dès l’aube, je me suis lancé à la découverte d’un coffret déniché à vil prix, très bien enregistré et très joliment présenté –très belle documentation, d’autant plus importante que je ne connaissais que très peu le compositeur-, consacré aux symphonies d’Arnold Bax, compositeur anglais du début du 20ème siècle, composée entre 1921 et 1939. –Plus généralement, les mises sous coffret d’intégrales de symphonies sont toujours très soignées chez cet éditeur-.

Orienté par la lecture très matinale du livret, j’ai débuté mon écoute par la cinquième symphonie, dans laquelle l’influence du « Tapiola » de Sibelius serait confondante –1er et/ou 3ème mouvements, selon des opinions divergentes…-. Pourquoi pas ? Mais en beaucoup moins glaçant alors, et la gestion de la tension est nettement plus lâche. très intéressant néanmoins…
On y ressent également des influences de Richard Strauss, et l’écoute me laisse à penser qu’on est assez loin des ambiances typiquement « british » que l’on peut trouver chez Elgar ou Vaughan-Williams, par exemple.

Difficile cependant de juger sur une seule oeuvre, découverte à volume sonore très modéré de surcroît. L’attrait de la découverte, évidemment, est enthousiasmant ! 

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Playlist « Chutes -classique- de radio »

A la suite de la playlist d’hier, voici des concerts classique provenant d’émissions radiodiffusées et que j’ai conservées pour les réécouter régulièrement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : vous ne trouverez pas ces « jaquettes » ailleurs, elles sont « faites maison »-.

Le supplément d’âme apporté par le concert est très souvent bienvenu par rapport à des enregistrements studio, et c’est le cas, par exemple, de cet extraordinaire « Don Quixote » de Richard Strauss, fruit d’un concert très tardif dans la carrière de Karajan, enregistré dans la salle de la Philharmonie de Berlin –cf. extrait-, où le vieux chef, malade et fatigué, propose une version ample et presqu’apaisée mais remarquablement engagée : l’orchestre est de toute beauté et d’une puissance exceptionnelle, le soyeux des cordes est absolument unique, et c’est en écoutant ces concerts que l’on perçoit mieux son exceptionnelle qualité  à cette époque –et qui n’a plus jamais été atteinte avec ses successeurs, qui ont privilégié d’autres aspects-.

Les symphonies de Sibelius font partie du répertoire courant de Simon Rattle, désormais titulaire –pour quelques temps encore : son mandat est en voie d’achèvement– du podium à Berlin. Tout jeune, il avait gravé une intégrale avec deux orchestres anglais : le Philharmonia Orchestra de Londres –orchestre « à tout faire » de la firme EMI, créé par Walter Legge et dont le premier directeur musical fut Karajan– et l’orchestre de Birmingham, dont il était alors le titulaire : cette intégrale a été assez largement saluée par la critique, même si, parmi toute celles qui garnissent ma discothèque –très bien achalandée en la matière, Sibelius étant l’un de mes absolus chouchous-, c’est l’une de celle que j’apprécie le moins… Ici, en tournée à Londres avec son orchestre –qui joue moins bien qu’à l’époque de Karajan…-, c’est nettement mieux !

Mais, en définitive, moins bien que l’autre concert écouté, avec l’orchestre voisin de la radio de Berlin, sous la direction du chef finlandais Jukka-Pekka Saraste, beaucoup plus transparent et idiomatique : les deux dernières symphonies de Sibelius trouvent ici de magnifiques versions. Le concert était complété par un troisième concerto pour piano de Rachmaninov qui permet d’entendre une jeune pianiste russe vraiment remarquable : Anna Vinnitskaia, ancienne lauréate du concours de la reine Elisabeth –comme Gilels ou Ashkenazy par exemple, pour situer son immense talent-.

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Playlist « Chutes de radio »

Tous les albums écoutés ce matin proviennent des archives d’émissions de radio, et, très généralement, de la BBC –les fameuses Peel Sessions, du nom de leur producteur, John Peel, fameux découvreur de talents, et grâce auquel des groupes aussi importants que Joy Division ou The Cure doivent une partie de leur renommée, puisqu’il était quasiment le seul, alors qu’ils émergeaient à peine, à le programmer sur BBC Radio One-.

 

Il s’agit généralement d’albums assez remarquables, puisqu’on y entend chacun des groupes au tout début de leur carrière, dans les conditions du live –et, généralement dans un son excellent-, avec ou sans public : remarquables car on y entend leur tout premier répertoire souvent exécuté avec, déjà, un vrai accomplissement.

A cet titre, l’album « On Air », des Rolling Stones, est d’ailleurs une vraie révélation –je vous en avais déjà parlé ici– : 32 pépites éclatantes de maîtrise et de brio instrumental, que l’on écoute avec un intérêt sans cesse renouvelé. Vrai bonheur aussi de retrouver The Cure dans leur formation originelle, avec, notamment, la basse agile et mélodique de Michael Dempsey, d’autant plus présente que le jeu de batterie de Lol Tolhurst est minimaliste. –Cliquer sur l’extrait pour l’entendre par vous-même-.

Finalement, les moins à l’aise techniquement semblent être Joy Divisionbeaucoup d’intensité dans la voix de Ian Curtis, mais des décalages ponctuels et des  harmonies vocales parfois bizarres…-. Quant à The Specials, c’est peut-être, tout simplement, l’album le plus abouti de cet excellent groupe anglais issu du courant « ska – rocksteady » : une sorte de compilation très bien jouée, avec beaucoup d’entrain et de bonne humeur !

Bref, une magnifique playlist pour entamer la semaine ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist intelligente et sexy

Entamée hier et poursuivie aujourd’hui, cette playlist est, en effet, intelligente et sexy, à l’image de son dernier album « Mode », de l’excellent et trop oublié groupe lyonnais Starshooter, combo post-punk qui s’orienta vers des genres plus diversifiés sans jamais renier son énergie, un bel instinct mélodique et des paroles résolument orientées « jeune public », mais sans brader leur qualité et, surtout, leur enthousiasme.

On retrouve cette même veine mélodique joyeuse et colorée dans le superbe « Kimono My House » de Sparks, autres groupe un peu oublié de nos jours : voix haut perchée du chanteur, guitares et claviers mélodiques à foison, rythmes enjoués, textes drolatiques : à mes oreilles, l’un des meilleurs albums des 70’s d’avant la vague punk / new wave, tout simplement ! 

Les deux autres albums qui constituent cette playlist sot chacun très bons dans leur genre : Rock FM pour Pat Benatar, avec, notamment, une chouette reprise du Wuthering Heights de Kate Bush; Trip Hop électronique pour Massive Attack, un genre que je prise assez peu généralement, mais que je goûte avec plaisir dans cet album très réussi. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist fourre-tout multicolore

Entamée dès l’aube, cette playlist aux jolies couleurs devait nécessairement commencer par de la musique calme et écoutille à volume modéré, dimanche matin oblige ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Deux heures durant, donc, c’est Erik Satie et JJ Cale qui ont commencé par tourner sur ma platine : dans une version princeps, mélodies simples et dépouillées portées par un pianisme sans grands contrastes dynamiques pour l’un, musique « laid back » très agréable et apaisée pour le second.

Ce qui m’a conduit à la première pause café de la matinée, avant de poursuivre désormais avec deux albums plus remuants. L’album des Cure comprend en fait un « album bonus » par lequel, à cette heure encore précoce de la journée, je vais entamer l’écoute : les mêmes chansons, mais en versions acoustiques : pas totalement dépaysant, mais de belles adaptations avec un instrumentarium relativement varié.
Passé 9 heures, il sera temps d’attaquer « Dirty Works » des Rolling Stones : assez largement décrié lors de sa sortie, du fait notamment d’une production ratée et d’un mixage parfaitement atroce qui met la batterie très en avant comme on aimait le faire dans les années 80, l’album a cependant assez bien vieilli et certains titres s’écoutent avec plaisir.

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