Une petite playlist pour entamer tranquillement cette soirée… Avec, en particulier, un très beau final au saxophone, l’une des plus jolies choses que je connaisse quant à l’utilisation de cet instrument –à partir de 2’40-, et l’une de mes chansons préférées des 80’s, tout simplement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur le lecteur pour entendre ce dont je parle !–
Sardequin a trouvé, assez très rapidement, la réponse à la devinette du mois de septembre. Le guitariste qu’il vous était demandé de reconnaître était bien Mike BLOOMFIELD, –cliquer sur le portrait pour agrandir l’image– accompagné du Paul Butterfield Blues band, dans un court extrait du morceau «East West» daté de 1966.
Evidemment, ce n’était pas aussi simple que ça en avait l’air dit comme ça : Mike BLOOMFIELD, prodigieux guitariste de blues, le premier américain blanc à percer dans ce domaine, est tombé un peu dans les oubliettes de l’histoire du genre, du fait d’une carrière quelque peu erratique, liée à des soucis de santé nombreux.
C’est lui que vous entendez à la guitare électrique sur le merveilleux «Highway 61 Revisited» de Bob Dylan, où il se montre particulièrement brillant.
Parmi les guitaristes blancs pionniers du blues, dans les années 60, on peut le comparer à Peter Green ou Mick Taylor, voire Eric Clapton au début de sa carrière –avant la création de Cream– : comme eux, il utilise une Gibson Les Paul et privilégie la beauté de la sonorité et la fluidité technique, à l’inverse de guitaristes plus ostentatoires comme Jimi Hendrix, Eric Clapton dans Cream, Jimmy Page ou Jeff Beck, qui exploitèrent plutôt d’autres palettes de la guitare électrique –pédales d’effets, larsen, saturations…-.
La décennie 70 fut cruelle pour Mike BLOOMFIELD : de complexion déjà fragile et amateur notoire de diverses substances de surcroit, il la traversa quasiment en «grand absent» malgré quelques productions sporadiques. Il ne vit quasiment rien de la décennie 80, puisqu’il fut retrouvé mort dans sa voiture –suicide probable par overdose– en 1981, à 37 ans.
Pour le retrouver dans toute sa vraie grandeur de précurseur –un blanc américain jouant du Chicago blues au début / milieu des années 60-, outre l’extrait sonore proposé en fin de notule, vous pouvez vous tourner vers les disques proposés ci-dessous. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Vous y entendrez un guitariste fluide, parfait connaisseur des gammes pentatoniques agrémentées de quelques innovations harmoniques rares pour l’époque, et toujours une sonorité vraiment belle.
Est-ce la fin toute proche de l’été qui veut ça ? Ce matin, c’est une petite playlist très agréable et reposante, un peu en mode doux-amer qui a accompagné ces premières heures dominicales, avant que je ne m’attelle à quelques symphonies de Chostakovich, dont l’écoute est déjà programmée. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Allez, pour le plaisir de la découverte ou de la redécouverte –c’est un peu oublié de nos jours-, un petit extrait…
C’est la playlist d’hier que je vous expose, et une vraie playlist d’hier puisqu’elle est essentiellement composée de « vieux » disques, dont le plus récent date de 1965 : du vrai 50 ans d’âge, ou plus… Pas tout-à-fait récent, donc… –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
Quant à aujourd’hui, vu le temps perdu dans les bouchons après une journée de labeur bien fournie, il n’était pas propice à des écoutes prolongées… Du coup, j’ai consacré un peu de temps à la cuisine –cuisiner, c’est toujours un vrai moment de détente– et plus de temps à mon défi-lecture, engagé il y a une quelques temps… Pour l’instant, je tiens le rythme !
C’est, depuis la reprise, le premier gros bouchon de ce genre, et, assurément, pas le dernier ! Pour autant, ça ne me manquait pas vraiment !
Et voilà, après une longue journée laborieuse, parsemée de nombreux déplacements, place à un petit moment de détente… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Une playlist relativement courte, mais des plus agréable, avec une fin en apothéose –ligne de basse dynamique et très bien construite, notamment, en soutien d’un texte qui sent bon la fatigue du petit matin…-.
Aujourd’hui, je vous propose un petit quiz sans prétention, centré sur l’histoire du disque.
Dix questions, plus ou moins simples, que certains trouveront simplistes et d’autres trop difficiles. A vous, devoir de voir et de jouer !
Il vous suffit pour cela de clique sur le bouton « C’est parti » ci-dessous et de vous laisser guider. De nombreuses réponses peuvent être trouvées dans le blog, quelques mots-clés saisis dans l’outil de recherche vous guideront assurément vers les bonnes réponses sans trop de difficultés !
Alors voilà, je ne savais pas laquelle choisir : alors j’ai écouté quatre fois la quatrième symphonie de Schumann-faut-il que je l’aime bien désormais, alors qu’en définitive, je n’ai commencé à m’intéresser qu’assez tard aux oeuvres symphoniques de ce musicien !Cliquer sur l’image pour la voir en grand– en rentrant du travail, après une journée assez dense –le pire, ou le meilleur, c’est selon, restant encore à venir, mais ce ne sera plus pour cette semaine : demain, petite journée a priori-.
Et c’est, bien évidemment, une cinquième version que je préfère –et j’en ai encore quelques autres en réserve pour le jours de disette…– ! Si un jour vous trouvez par bonheur ce CD, supprimé depuis des lustres, précipitez-vous les yeux fermés –mais les oreilles ouvertes ! -.
C’est une notule de Sardequin publiée pendant mes vacances sur son blog qui est à l’origine du présent billet…
Il y parlait notamment des Troggs –cliquer sur l’image pour la voir en grand-, groupe qui connut un succès éphémère au milieu des années 60, et essentiellement populaire pour ses horribles costumes blancs à fines rayures et pour ses morceaux vaguement proto-punk, dont le très célèbre « Wild Thing », à l’improbable solo d’ocarina, popularisé plus tard par Jimi Hendrix !
Il ne reste plus grand-chose, à ce jour, de leur gloire passée, et ils sombrèrent assez rapidement dans un oubli relatif –il existe de très nombreuses compilations de leurs différentes productions, et, pour découvrir le groupe, ce sera toujours mieux que d’acheter l’un de leurs albums, très inégaux dans l’ensemble-.
Reg Presley, leur leader – chanteur, commit également quelques aimables bluettes un peu racoleuses, dont la plus connue suit :
Bien des années plus tard -en 2003-, ce titre, légèrement modifié dans ses paroles, connut un grand succès à nouveau, et en pleine période de Noël, dans la forme ci-dessous –la vidéo ne rend malheureusement pas compté du caractère hilarant des scènes mettant en oeuvre « Billy Mack », le chanteur…-. ENJOY –et, si vous avez l’occasion de voir le film, ne vous en privez pas : c’est un excellent Christmas movie !-.
Hier, je me suis fait plaisir en écoutant les neufs premiers quatuors de Beethoven, qui sont à la musique ce que l’Everest est à l’Himalaya –cliquer sur l’image pour la voir en grand et vous rendre compte que la pochette trahit un cruel manque d’inspiration-…
Il m’en reste encore 7 à écouter avant la fin des congés –soit ce soir-, mais ce ne sera pas possible, ce sont souvent les plus longs et les plus denses, d’un accès plus difficile, qui ne supporteraient pas une écoute inattentive ou déconcentrée…
Un petit extrait pour vous faire une idée…
Du coup, ce matin, pour me détendre les oreilles, je suis passé à des choses un peu plus variées -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-…
Avec un autre petit extrait de cette playlist, très différent du premier…
L’autre rentrée –outre la professionnelle– concerne la saison musicale –classique– à venir.
A l’opéra, la saison s’annonce quasiment blanche pour moi, à part peut-être • la création française d’un opéra de Wagner assez méconnu -oeuvre de jeunesse-, sur un livret adapté du « Mesure sur mesure » de Shakespeare : « Das Liebesverbot », ou « La défense d’aimer », grand opéra comique en deux actes. Je ne l’ai, à ce jour, entendu qu’en disque, et ça ne m’a pas semblé été particulièrement été frappé du sceau du génie à venir –et c’est assez italianisant, qui plus est-… • Ajoutons-y pour faire bonne mesure une autre oeuvre en création française, créée cette année à Bruxelles, le « Penthesilea » de Pascal Dusapin, et puis c’est tout ! • Plus intéressant s’annonce le « Winterreise » de Schubert, par Christian Gerharer et Gerold Huber –l’avantage des récitals, c’est que les billets sont à prix souvent fracassés, et plus encore quand c’est un samedi soir…-.
Du coup, la saison des concerts s’avèrerait presque plus intéressante : j’ai, à ce jour, repéré trois soirées qui s’annoncent passionnantes : • un concert Mahler – Schumann en octobre; • un autre Beethoven – Strauss – Hindemith en novembre, et, pour finir, • « Les planètes », de Gustav Holst, une oeuvre qui met en valeur les orchestres et les instrumentistes, en mars.
Reste encore à vérifier ce qui se donne chez nos voisins allemands: je ne dirais pas non à • une symphonie de Sibelius, par exemple : très beau programme en octobre à Karlsruhe !
En attendant, voilà une playlist –cliquer sur l’image pour la voir en grand– qui a fait le plaisir de mes oreilles !
Pas trop audacieuse, mais très plaisante 😉 ! Et l’extrait qui suit devrait faire le bonheur des vôtres…