Playlist « Eddie envahit la maison ! »

On m’a offert récemment et à cette occasion, « pour me rappeler ma jeunesse », quelques albums de la musique que j’écoutais adolescent, et, parmi ces albums figuraient notamment les trois premiers disques d’Iron Maiden, sortis entre 1980 et 1982 que je n’ai plus écoutés depuis au moins quarante ans, et que je n’ai guère côtoyés, adolescent, que l’espace de quelques mois ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Dans ce genre de la « New Wave Of British Heavy Metal« , Iron Maiden est sans doute le groupe qui connut le plus grand succès : plus durable que Saxon et plus d’audience que Judas Priest, pour citer les trois groupes de cette mouvance que j’ai essentiellement connus. Il faut donc : un chanteur-hurleur capable de belting éraillé et de cris suraigus, deux guitares se répondant à coups de pyrotechnies techniques, une section rythmique capable d’endurer des doubles croches sur le long terme en jouant très fort et, accessoirement mais non obligatoirement, des claviers. De temps à autre, une ballade musclée vient apporter un peu de repos pour les tympans ! Vous l’aurez compris : une fois, ça va, mais point trop n’en faut !

Par ailleurs, les pochettes des albums du groupe permettaient de suivre l’histoire d’Eddie –la mascotte du groupe-, genre de zombie psychopathe qui évoluera au fil des décennies, tout au long des productions du groupe, vers une sorte de cyber-créature trépanée et décharnée. –Cliquer sur les imagettes pour les voir en plus grand-.

Playlist « Concert déjanté en puzzle »

La playlist de ce jour, à écouter très fort pour qu’elle soit pleinement appréciable- est constitué d’un unique concert de Lou Reed à New York, en décembre 1973, et édité en deux disques sortis séparément : devant le succès de « Rock’n’Roll Animal », RCA sortit en 1975 l’album «Live », tiré du même show. Le second album connut un succès à peine moindre. -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La technologie actuelle permet désormais facilement de reconstituer la setlist du concert telle qu’elle se présentait ce soir-là –cf. l’imagette de droite-, plutôt que le puzzle désordonné proposé par la sortie en deux disques et l’assemblage qui en résulta.

A ce stade de sa carrière, Lou Reed avait connu un énorme succès avec l’album « Transformer », suivi d’un non moins immense bide commercial et critique retentissant avec « Berlin », ce dernier ne connaissant une appréciation positive que des années plus tard. Les titres qu’il propose lors de ce concert proviennent logiquement de ces deux albums et sont abondés de chansons écrites pour le Velvet Underground à la fin des années 60.
Totalement déprimé, rongé par les drogues et les abus de toutes sortes, physiquement très amaigri et le crâne rasé, Lou Reed est entouré d’un groupe réuni autour du guitariste « chef d’orchestre » Steve Hunter : un second guitariste, Dick Wagner, vient l’épauler, et les duettistes sont soutenues par les claviers discrètement présents de Ray Colcord, la batterie pachydermique de Pentti Glan et la basse étonnamment ductile et très expressive de Prakash John. Ce groupe, qui deviendra bientôt celui d’Alice Cooper pour l’enregistrement de son album « Welcome To My Nightmare », propose des versions glam-hard rock des chansons : Lou Reed n’a plus qu’à déposer ses paroles dans un style qu’il affectionnera tout au long des années 70, jusqu’à la caricature parfois : un parlé-chanté qui colle tant bien que mal au rythme et où la mélodie est transformée, voire déformée. En 1973, tout cela passe encore très bien parce que les interactions avec le public sont quasi-inexistantes.
Plus tard dans la décennie, en revanche, et soutenu par des musiciens de moindre envergure, les concerts se transformeront parfois en talk-show où l’artiste se contentera de haranguer le public.

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Playlist hardeux boutonneux -et une devinette- !

Cette playlist dominicale comporte quatre albums parus au début des années 80, époque où, adolescent, ma musette US était taggée au marqueur noir de noms de groupes variés et de pin’s bariolés et où, donc j’écoutais parfois du hard rock –sans bouger ma tête chevelue en rythme toutefois ! – Ecoutés un peu fort, ces albums restent efficaces ! . –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Deux des groupes présents dans la playlist de ce jour sont issus de la mouvance NWOBHM –New Wave Of British Heavy Metal : en gros, guitares saturées qui jouent vite et fort et hurleurs à la voix en général haut perchée– : il s’agit de Saxon et de Judas Priest. Les deux autres ont évolué d’un hard rock de bon aloi, de la fin des années 70 au tout début des années 80, vers des propositions plus commerciales que l’on qualifiera de Hard FM, avec   ballades sirupeuses à la clé dans les deux cas.

Devinette inside :
L’un des albums de cette playlist a connu un très grand succès dans les charts et s’est tout de même vendu à plus de 10 million d’exemplaires : saurez-vous deviner lequel ?

Virée hard-rock !

Hier, je suis allé là, très bel endroit au coeur du Piémont vosgien, où nous étions notamment entourés de trois châteaux : l’Ortenbourg, le Frankenbourg le célèbre Haut-Koenigsbourg. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La journée était sold out, et les festivaliers alsaciens se tiennent nettement mieux que les festivaliers bretons, dans mon souvenir ; il faut reconnaître aussi que ceux qui campaient sur place devaient être un peu abrutis de chaleur et, avant la soirée, ont essentiellement bu de l’eau tant ils avaient soif.

J’y suis allé sur la proposition d’un cousin de mon âge à quelques mois près, qui est resté accroché à son adolescence beaucoup plus longtemps que moi dans la mesure où il n’ écoute que du Hard-Rock, avec une préférence marquée pour AC/DC –on pourrait faire pire ! -. Le groupe qu’il voulait me faire découvrir –je ne connaissais que de manière anecdotique-, donc, est celui-ci : autant dire que ça défroisse les oreilles !

J’y ai également rencontré Nain Junior, qui buvait toutes les bulles du festival, sans que je lui fasse la morale 😈  !

Playlist « Événement exceptionnel »

L’événement exceptionnel est constitué par le fait que, durant cette semaine, c’est la première playlist à laquelle je peux m’adonner depuis près de dix jours ! Avant cela, pas le moindre album à me glisser entre les oreilles tant j’ai été sollicité par des activités professionnelles dont je me serais fort bien passé pour certaines, et qui m’ont accaparé plus que de raison ! On se croirait presque revenu une année en arrière, en la matière… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La playlist de ce jour, relativement courte dans sa durée, est donc construite comme un vaste fourre-tout, très varié mais agréable, et dont l’élément principal –au moins pour moi- est la magnifique pièce « Schelomo » d’Ernest Bloch : un genre de lamentation pour violoncelle et grand orchestre, très virtuose dans son écriture malgré une assez grande simplicité thématique. La version écoutée ce jour exacerbe encore le lyrisme de l’oeuvre.

L’album d’Albert King –1962-, arrivé il y a quelques jours après une longue semaine d’errance postale via les Pays-Bas, est un pur produit de Chicago blues, avec belle guitare et orchestre assez fourni en cuivres. Pas révolutionnaire, mais très bon !

Saxon est un groupe de hard-rock dont j’ai beaucoup écouté –et apprécié– cet album au début des années 80 : une longue remontée dans le temps, donc, mais certains titres sont si gravés dans ma mémoire que j’en connaissais encore les moindres détours –en même temps, il est juste de reconnaître que le genre en offre assez peu…– !

Vivement le retour à une période un peu moins agitée !

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Playlist « Modernité élegiaque et énergie revigorante »

Entre deux réveillons et autres repas festifs –si si, c’est possible, même dans la période actuelle-, la playlist du jour s’avère contrastée, entre « modernité » parfois élégiaque et énergie revigorante ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La modernité élégiaque, on la trouvera du côté des deux musiciens polonais, Penderecki et Szymanowski, dans leurs concertos pour violon, composé respectivement en 1995 et en 1916. La personne –plutôt spécialiste quasi-exclusive de Mozart– qui m’a offert ce CD, parmi d’autres, m’a dit, en substance : « Tiens, mais je ne sais pas si ça va te plaire, ce n’est vraiment pas de la musique… ». Je perdrai mon temps à la rassurer en l’assurant que si ! Et malgré quelques aridités, ce n’est même pas trop difficile d’accès, y compris pour une oreille peu exercée…
Les mêmes commentaires, de part et d’autre, prévalent d’ailleurs pour les concertos pour violoncelle de Chostakovich !

Quant à l’énergie revigorante, on la trouvera dans les deux autres albums du jour : le troisième d’entre eux, vierge de toute mention, correspond en fait à la neuvième symphonie de Beethoven par Kirill Petrenko, « nouveau » chef titulaire du Philharmonique de Berlin. C’est une vraie joie de retrouver un « grand orchestre » dans cette oeuvre, après les version HIP aux formations plus réduites.
C’est très vif, très virtuose et très énergique, et même si l’oeuvre n’est pas transfigurée, cette version me fait oublier des versions récentes nettement moins réussies –ou, en tout cas, plus décevantes à mes oreilles-. Une des belles productions de cette année BTHVN2020 qui s’achève !

Enfin, « Beck-Ola » de Jeff Beck –1969, on retrouve notamment Rod Stewart au chant et Ronnie Wood à la basse…– propose des reprises ou des compositions originales survitaminées –prémices du Hard-Rock-, avec, toujours, la belle dose de créativité et d’inventivité d’un guitariste qui, décidément, mérite d’être découvert et approfondi.

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Playlist « Guitariste flamboyant »

Le marché du disque étant ce qu’il est actuellement, on peut trouver de véritables pépites à très vil prix ! C’est ainsi que ce magnifique petit coffret de 5 CD se trouve à moins de 20€, et qu’il est accompagné d’un tas de petits frères plus ou moins intéressants chez le même éditeur. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il ne me semble pas vous avoir déjà parlé de Jeff Beck autrement qu’au détour rapide d’une notule ici ou là. Il fait pourtant partie des tout meilleurs guitaristes électriques, malgré une carrière un peu erratique bien que fort longue, puisqu’entamée aux milieu des années 60. Sa carrière débuta sous le sceau d’un blues électrique et sauvage au sein des Yardbirds –dont je devrais vous entretenir assez prochainement-, avant de s’orienter vers une forme de hard-rock primitif dont il passe pour être l’inventeur, avant même Led Zeppelin, puis vers le jazz-rock, dont il est le tout premier précurseur avec l’album « Blow By Blow ». C’est dire l’ampleur et les multiples facettes de son talent !

Sa maîtrise de toutes les possibilités offertes par la guitare électrique est exceptionnelle –introduction du Larsen bien avant Pete Townshend, par exemple, mais également des possibilités offertes par les couleurs plus ou moins saturées liées à l’amplification, jeu en Tapping, slide guitariste…-, et exceptionnellement précoce, puisqu’il avait quasiment tout inventé avant les autres dès le milieu des années 60.
Personnage ombrageux et vaguement dépressif, il n’a pas forcément connu une gloire à la hauteur de son talent auprès du grand public, même si la grande qualité de ses albums, généralement, est largement louée par la critique spécialisée.

Le présent coffret couvre une grande partie des années 70, et propose de suivre l’évolution du guitariste d’un hard-blues-rock mâtiné de soul vers le jazz-rock. Jeff Beck y est toujours magnifiquement entouré –Max Middleton, Cozy Powell, Jan Hammer…– et sa guitare brille de mille feux dans tous les styles envisagés.

Une superbe playlist, dévorée presque d’une traite  !

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Playlist énergique et sonore !

Ça raffutait sec hier après-midi et ce matin dans la maison, la cause en étant cette playlist relativement sonore et très énergique ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Retour en arrière : hier matin, je suis passé en coup de vent chez l’ex-agitateur culturel, histoire de vérifier s’il y avait de bonnes affaires à faire, n’y étant plus allé depuis des lustres –ça date de bien avant le confinement…– !
Premier choc : les rayons CD-DVD-vinyls sont réduits à une misérable peau de chagrin, encore plus misérable que dans mes plus tristes souvenir… La crise du disque semble être majeure, puisque l’ex premier disquaire de France, Wolf Musique, vient de fermer ses portes cet été –ils ne vendaient plus de disques depuis longtemps, s’étant recentrés sur les instruments et autres partitions, mais, tout de même, le choc a été rude : j’y ai passé quasiment tous mes mercredis et samedis après-midi de mon enfance et de mon adolescence ! -.

Bref, au détour de ces résidus de rayons désolés et en fouillant très bien –ce qui fut assez rapide au demeurant-, j’ai quand même trouvé quelques chouettes albums à pas chers, parmi lesquels les trois présentés dans cette playlist, mais également : les cinq premiers albums de Lou Reed dans un petit coffret à prix encore plus petit, ainsi que cinq albums du Allman Brothers Band dans le même genre de présentation et au même prix ridicule; et, enfin, l’unique album « Welcome To The Pleasure Dome » de Frankie Goes To Hollywood dans une présentation luxueuse, traînant dans un bac d’offres spéciales et ne demandant qu’à en sortir !

• Revenons à cette playlist : samedi après-midi, écoute à plutôt fort volume de ce triple album live de Led Zeppelin, témoignage de deux concerts enregistrés en 1972 et ressortis des archives personnelles de Jimmy Page en 2003 : j’ai dû le racheter, l’ayant prêté à je ne sais plus qui, qui ne me l’a jamais rendu… A mon avis, le seul bon disque live officiel de Led Zeppelin –j’ai également en rayon un excellent bootleg un peu plu tardif-, même si j’en exclus d’office le –beaucoup trop– long solo de batterie de John Bonham –plus de 19 minutes quand même…-.
A cette époque, Led Zeppelin était sans doute le seul groupe à presque pouvoir rivaliser avec Les Rolling Stones en concert –virtuosité ostentatoire et parfois, passages à vide et volontiers verbeux chez les premiers; énorme énergie, plus brute et sans trop de fioritures, chez les seconds, que je préfère quand même nettement…-.

Les deux albums de Scorpions, écoutés ce matin toutes portes et fenêtres fermées à un niveau sonore à peine moindre, sont deux albums « consécutifs »  entrecoupés par une tournée américaine, enregistrés l’un en 1979, le second presqu’aussitôt après en 1980 et proposés en version luxueuse, avec livrets bien illustrés et très bons textes de présentation.
Le premier fit partie de mes premiers albums LP à sa sortie, j’aime beaucoup aussi le second que je connaissais moins bien et qui en est une suite assez logique : le départ d’Uli Jon Roth en 1979 a conduit le groupe à se renouveler, passant d’un rock pêchu et plutôt baroque à un hard rock plus classique s’approchant des grands classiques d’Outre-Atlantique, malgré la pauvreté des paroles, que j’avais complètement oubliée. Je me souviens d’avoir vu le groupe en 1982 ou 1983, et j’en ai gardé un bon souvenir !
En extrait, un titre qui s’inscrit presque dans une forme de filiation lointaine avec le « Kashmir » de Led Zeppelin : une mélopée pesante et syncopée ! Joué fort, ça rend bien !

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Albums en série, Part 13

Cette catégorie de notules est restée en souffrance durant de longs mois… Je vous propose aujourd’hui de découvrir quelques très bons albums de Hard-Rock, musique qui me semble être tombée un peu en désuétude depuis quelques années, et qui connu un fort bel essor dans les années 70-80, en lien avec une exubérance capillaire assez prononcée ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

J’écoute encore sporadiquement ces albums avec un plaisir certain, notamment les deux enregistrés en concert, que j’aime vraiment beaucoup –le Thin Lizzy est malheureusement difficilement accessible actuellement à des prix raisonnables-. Je vous recommande donc de commencer une éventuelle découverte du genre par ces deux-là.

Evidemment, ce choix, comme toujours, est éminemment personnel et subjectif, et certains seront surpris de ne pas retrouver de groupes comme AC/DC ou Led Zeppelin dans cette liste, mais c’est tout simplement parce selon mes oreilles, ce sont plus des groupes de blues joué fort que des groupes de Hard-Rock.

Quant à l’album de Hard-Rock qui m’a le plus marqué durant mon adolescence, et découvert quasiment à sa sortie –1978-, il méritait une image pour lui tout seul et un petit extrait de pyrotechnie sonore assez impressionnante : à l’époque, le groupe fit fureur, connut un succès immédiat et massif et devint très rapidement l’une des figures de proue de ce genre, même s’il évolua vers une musique plus consensuelle par la suite.

Playlist qui dépote !

Pour entamer ce week-end prolongé bienvenu ! Comme je ne peux pas écouter que du Beethoven –il faut rester raisonnable-, j’ai concocté cette petite playlist très sonore, entamée à une heure raisonnable de la matinée pour en profiter un peu fort, cette musique l’exige… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Curieusement, chacun de ces albums a été acheté quasiment le jour ou la semaine de sa sortie, ce qui vous donne une idée de mes goûts d’adolescent ou d’adulescent, qui se sont d’ailleurs prolongés bien au-delà –l’album d’AC/DC date de 2008-.

Le premier album de Trust est encore marqué par une approche assez « hard punk », les paroles ont parfois vieilli –qui se souvient encore de Seguy, rempli de vinasse ???-, l’album des Rolling Stones n’est pas leur meilleur et s’avère quelque peu gâché par une production très « années 80 », mais ça reste un album des Rolling Stones. « British Steel » de Judas Priest est assez archétyîque du hard-rock de cette époque : look chevelu –cf.photo ci-dessous-2 guitares qui rivalisent et une voix puissante et haut perchée, ainsi que des compositions marquées par des refrains « hymniques », excellents pour être repris à tue-tête dans des stades bondés –cf.extrait-.

Quant à l’album d’AC/DC, il contient quelques raretés dans la discographie du groupe –des passages de slide-guitar-, mais s’avère un peu trop long, l’inspiration n’étant pas toujours à la hauteur de sa durée. Les deux premiers albums cités ont énormément tourné sur ma platine 33T au début des années 80 -comme j’avais beaucoup moins de disques, j’écoutais, forcément, plus souvent les mêmes…-.

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