• George Harrison – Let It Roll • Frédéric Chopin – Valses – Alice Sara Ott, piano • Jean Sibelius – Symphonies n°4 et 5 – OS Nouvelle Zélande, Pietari Inkinen • Mick Taylor – The Japanese Shows. Live in Osaka
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• Charlie Chaplin – B.O.F Modern Times – Norddeutscher Rundfunk Philharmonie Hannover, Timothy Brock • Steely Dan – The definitive Collection • John Mayall & The Bluesbreakers & Friends – 70th Birthday Concert • Edvard Grieg – Peer Gynt, Suites – OP Bergen, Ole Kristian Ruud
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• Kurt Weill – L’opéra de quat’sous- Raabe, Hagen – Ensemble Modern, Gruber • Damien Saez – Jours étranges • Mick Taylor – A Stones’ Throw • Beethoven – Variations Diabelli – Olli Mustonen
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Rejeton –Mick Taylor-, parrain –Alexis Korner–ou quasi-acolyte –John Mayall– : ces artistes ont, chacun à leur manière, jalonné la vie des Rolling Stones –outre les artistes américains dont ils ont assimilé ou interprété la musique à leurs débuts– et produit quelques albums formidables et essentiels à toute discothèque blues qui se respecte ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Après une dure semaine de labeur, nous sommes samedi, la journée et le week-end ont commencé fort tôt, entre deux orages nocturnes qui ont permis d’alléger l’atmosphère un peu étouffante d’hier ! Donc, vers 03:40, je me suis mis au blues, pour occuper ce tout début de matinée, et comme il était malgré tout encore tôt, c’est vers les prémices du blues revival en Angleterre que je me suis orienté ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
A cette époque, soit au tout début des années 60 à Londres, l’Angleterre découvrait le blues, et un très petit nombre de musiciens commençaient à s’y consacrer. Un cercle si restreint, d’ailleurs, qu’ils se rencontraient très régulièrement et jouaient ensemble au sein de formations mouvantes, qui virent passer toutes les futures gloires de la Rock-Music anglaises, de manière sporadique, jusqu’à l’émergence des formations mondialement connues que sont les Rolling Stones, les Yardbirds, Cream, Fleetwood Mac ou Led Zeppelin, issus de deux filières seulement. • D’un côté, donc, on trouve la filière Korner-Davies-Baldry –The Blues Incorporated-, les plus anciens bluesmen anglais, avec qui jouèrent les futurs Rolling Stones –d’abord Mick Jagger connu alors sous le nom de « Little Boy Blue », seul son propre groupe d’amateurs où évoluait Keith Richards; c’est la qu’il rencontrèrent Brian Jones, connu alors sous le nom d’Elmo Lewis, mais également Charlie Watts, qui se produisait certains soirs dans le groupe d’Alexis Korner-; Ginger Baker, futur Cream; Jimmy Page, guitariste de studio, futur Yarbirds puis fondateur de Led Zeppelin.
• Quelques mois à peine plus tard émergea John Mayall, qui proposait un blues moins festif et plus virtuose, aux côtés duquel se produisirent Eric Clapton et Jack Bruce, futurs Cream, le juvénile Mick Taylor, futur Rolling Stones, mais également Peter Green, John McVie et Mike Fleetwood, futurs Fleetwood Mac.
Bon, après une journée si bien et si tôt entamée il est l’heure de se recoucher !
Une magnifique affiche pour cette rencontre improvisée un soir de 1988 au Madison Square Garden. Le Grateful Dead se produisait en concert, et, Mick Taylor passant par là, il fut invité à rejoindre le groupe pour un « Little Red Rooster » enflammé, et enrichi de très parties de guitares : un premier solo de slide de Jerry Garcia, puis deux solos de l’ex-Rolling Stones, typiques de son jeu très fluide, même si, ici, il ne joue pas sur sa Gibson Les Paul fétiche et que, très audiblement, les réglages de l’ampli ne sont pas les siens. Il en résulte néanmoins un très beau moment de blues !
Il existe un autre extrait du même concert, où il interprète, avec le groupe, un magnifique « Wonderful World », et délivre un solo très doux et très fin, vraiment admirable –cf.extrait sonore après la vidéo-.
Alors voilà : j’ai trouvé et commandé ça, puisque la moitié de l’affiche –vous aurez deviné laquelle, de mon point due vue– au moins s’annonçait des plus alléchante ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Hop, c’est arrivé hier, mais comme je n’avais pas de temps à y consacrer, j’ai ouvert l’album ce matin seulement. En 1984, la voix de Bob Dylan est à la fois claire et éraillée, il joue de la guitare rythmique avec un son aigrelet qui manque cruellement de densité –le son n’aide pas, l’enregistrement « sous le manteau » n’est pas formidable, loin de là– et il est soutenu par un très petit nombre de musiciens : Ian McLagan au piano et à l’orgue –genre Bontempi-, un bon et discret bassiste, et soutenu par la moitié du Mick Taylor Group : Colin Allen à la batterie et Mick Taylor himself à la guitare –miniNain, qui a vu la pochette lors de l’arrivée de l’album, était très surpris : « Mais il était super mince quand il était jeune ! » : il faut dire que le guitariste s’est un peu empesé depuis…-.
Musicalement, le son n’aidant pas énormément, on a l’impression d’un public lointain et un peu atone, et d’un manque de densité harmonique : la basse est en retrait, la guitare rythmique de Dylan n’est pas fameuse et Mick Taylor ayant toujours rechigné à jouer de la rythmique, il place de merveilleux soli ou des contrechants mélodiques discrets, notamment sur les morceaux les plus blues.
Au final, c’est assez chouette, malgré un public un peu endormi donc, –c’est Mick taylor qui est obligé de les réveiller en les exhortant à coup de « Comme On » pour qu’ils applaudissent le chanteur !– et malgré, aussi, des conditions sonores assez précaires qui engendrent une certaine frustration…
Entamer la journée par une playlist consacrée à des albums de blues ou de pièces dérivées du blues, c’est vivifiant, d’autant que tous les artistes du jour sont bourrés de talent ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
J’ai commencé par un album pas très connu d’un « Power trio » à peine plus connu, West, Bruce & Laing, qui suivit une éphémère et erratique carrière –comme souvent avec les super groupes auxquels participa le remarquable bassiste Jack Bruce, instable de caractère et ego surdimmensionné oblige, sans doute…-. Le meilleur y côtoie le plus banal, mais, dans l’ensemble, l’album est très convenable et s’écoute avec plaisir. –Cliquer sur l’extrait pour en découvrir la belle énergie et le jeu de basse très nourri de Jack Bruce-.
Suit, dans un très bon son, l’un des innombrables live « non-officiels » de Mick Taylor, très inspiré et assuré ici en concert à Genève, avec Snowy White, ce dernier plutôt discret tout au long du set, assez court mais brillant –le groupe qui entoure Mick Taylor est de premier plan-. Un très beau disque –l’album existe aussi en DVD, difficile à trouver– ! L’expérience fut renouvelée en 1992, à Londres, avec quasiment le même combo et la même setlist !
De même, l’album d’Albert King –l’un des trois « King » de la guitare blues en Amérique avec B.B et Freddy-, qui fut l’un des héros de tous les guitaristes anglais ayant émergé au début des années 60, est tout-à-fait excellent, et le son de sa Gibson Flying V –cf. extrait ci-dessous– est superbe !
Pour finir, l’album anniversaire des 70 ans de John Mayall & The Bluesbreakers –en 2003 : il est beaucoup plus vieux et toujours actif aujourd’hui-, où le parrain du blues anglais avait réuni autour de lui, pour l’occasion, quelques-uns des musiciens qui l’avaient accompagné tout au long de sa longue carrière : absolument brillant !
Peu de musique ces derniers jours, pour cause de plein d’autres choses à faire… Et, notamment, m’interroger sur mon prochain lieu de villégiature estivale, puisqu’il semble que celui où nous allions régulièrement ces dernières années ait été englouti par les flots –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. J’aurais bien voulu y être pour voir ça : d’ici cet été, tout aura séché !
En attendant, c’est une playlist alphabétique consacrée aujourd’hui à la lettre T qui résonne dans la maison. Là encore, le choix était remarquablement vaste, et il a fallu éliminer plein de choses que j’aurais eu plaisir à écouter également ! Reste donc dans cette sélection du jour –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :
• Lou Reed – Transformer – 1973. Peut-être le plus connu des albums de l’artiste, il contient son unique vrai grand succès populaire, « Walk On The Wild Side« , avec contrebasse, saxophone et choeurs doop-doo-doop faciles à chanter !
• Carla Olson & Mick Taylor – Too Hot For Snakes – 2008. Malgré une date de sortie relativement récente, l’album contient des chansons enregistrées en live en 1990, ainsi que d’autres enregistrées en studio par la chanteuse texane, avec ou sans Mick Taylor. Celui-ci nous livre, sur « Sway« , ce que je considère comme le plus beau solo de l’histoire du Rock, et brille également sur « Winter« , une reprise des Rolling Stones qu’il composa avec Mick Jagger –de l’aveu même de ce dernier-, mais pour laquelle il ne fut pas crédité.
• Scorpions – Tokyo Tapes – 1978. Dernier album du groupe allemand avec la guitare de feu d’Uli Jon Roth. L’un de mes live préférés, avec quelques titres vraiment excellents : « We’ll Burn the Sky« , « Fly To The Rainbow » ou « Polar Nights« , qui ne sont pas forcément les plus connus du groupe –un petit extrait ci-dessous-. Cette réédition japonaise a été totalement remixée, améliorant considérablement l’impact de la section rythmique et la lisibilité de la guitare rythmique de Rudolf Schenker, un peu noyée dans toutes les éditions précédentes.
• The Flamin’Groovies – Teenage Head – 1971. L’un des tout meilleurs albums de ce groupe vaguement maudit, qui ne perça jamais tout-à-fait, et se trouva confronté à des changements de personnel incessants. Sauvage et rauque, souvent considéré comme l’équivalent américain du « Sticky Fingers » des Rolling Stones, paru la même année.