Un demi-siècle à deux jours près : rétrospective
L’heure du demi-siècle approche… Morceaux de vie en une image d’une collection hétéroclite. –Cliquer pour la voir en plus grand-.
L’heure du demi-siècle approche… Morceaux de vie en une image d’une collection hétéroclite. –Cliquer pour la voir en plus grand-.
Oyez ! Oyez ! Oyez bonnes gens ! RagTime n’est pas mort ! Qui ça ? Quoi ça ?
Je m’explique : aujourd’hui, j’ai eu un mail « promotionnel » m‘informant que RagTime 6.6.1 était compatible avec macOS Sierra…
Pour les plus anciens utilisateurs de suites bureautiques, ce sera une bonne nouvelle : ils connaissent forcément cette Rolls qui renvoie toute la concurrence, d’où qu’elle provienne, dans les cordes : on n’a jamais fait mieux depuis la fin des années 80 –ah oui, quand même !-. L’intégration des différents modules de la suite est exemplaire, ils sont tous accessibles au sein de la même page très aisément et le tout fonctionne harmonieusement. Pour les anciens utilisateurs de Mac, c’est l’équivalent, en quelque sorte, du module vectoriel de feu Claris Works, en beaucoup plus puissant ! La page réceptionne des « objets » –textes, images vectorielles ou bitmap, tableaux et graphiques interactifs, extraits de bases de données…– que l’on déplace très simplement où l’on veut, et tout cela en wysiwyg ! Il ne manque finalement qu’une gestion experte de la typographie pour s’approcher des logiciels de PAO.
Une politique commerciale erratique au milieu des années 90 l’a malheureusement peu à peu condamné à l’oubli chez la particuliers, mais nombre d’entreprises doivent encore l’utiliser, puisque le logiciel est très régulièrement maintenu à jour !
Si vous voulez l’essayer gratuitement et voir ce que peut être une vraie et puissante suite bureautique, c’est tout-à-fait possible ! Si, ensuite, vous ne pouvez plus vous en passer, ce ne sera pas de ma faute !
Hier soir vers 19h30 –heure française– OS X, qui succédait à MacOS X, est mort, et remplacé par macOS Sierra ! Le nom change, le reste change assez peu en définitive ! Après installation, tout reste à peu près comme avant en termes d’interface utilisateur –et heureusement, parce qu’il fallait changer à chaque fois ses habitudes, on n’en finirait plus…-. Grosso modo, on trouve donc toujours un bureau avec des dossiers contenant des fichiers ! Etonnant, non ?
Le truc nouveau et un peu rigolo de ce nouveau système d’exploitation, c’est Siri pour Mac, qui permet de commander, un peu, son ordinateur avec la voix, et tout cela de manière très polie. Parfois, ça marche vraiment bien, comme le montrent les deux copies d’écran –cliquer sur les images pour les voir en plus grand– : ainsi par exemple, j’ai demandé à écouter les Rolling Stones sur iTunes et l’ordinateur a obéi promptement, me proposant une liste assez habilement constituée.
Parfois, cependant, les résultats obtenus vont du « Je n’ai pas compris votre demande » à des choses un peu absconses, parce que : soit je prononce mal, soit l’ordinateur est un peu dur de la feuille ! Pour le reste, pas de bug constaté pour le moment avec les logiciels de la vie courante. Même Aperture, que je n’ai pas encore réussi à remplacer, continue à fonctionner !
Petit message d’alerte ce soir vers 19h30 alors que j’écoutais tranquillement le pétulant extrait qui accompagne cette notule : mise à jour d’iTunes disponible, avec notamment une « nouvelle interface simplifiée » pour Apple Music –que je n’utilise jamais– et la possibilité future de « piloter iTunes par le biais de la voix » avec Siri –genre de commande vocale qui permet une fois sur deux d’écouter le morceau énoncé : c’est aussi lié au fait des nombreux doublons de ma discothèque virtuelle, je pense…-. Bref, tout cela annonce également une mise à jour majeure du système d’exploitation dans un futur très proche !
Installation réalisée : essayons pour voir… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Evidemment, l’interface a encore été légèrement modifiée –quant à savoir si elle a été simplifiée, l’avenir le dira, mais elle est plus lisible puisque les zones de texte restent désormais d’un gris pâle qui facilité la lecture, tandis qu’auparavant, leur couleur était tributaire de la couleur dominante de l’illustration de l’album : parfois, ça piquait un peu les yeux !-, avec une mise en valeur des pochettes indéniablement améliorée au sein de l’interface.
Quelques icônes ont changé aussi –dont celle de la gestion d’Airplay, j’ai cru un moment que cette fonction avait été enterrée dans un sous-sous-menu, ce qui eût été du dernier pratique…-. Pour le reste, assez peu de changements notables, et je n’ai rien perdu suite à cette emprise à jour, même si les illustrations des albums ont mis un petit temps à retrouver un affichage rapide en mode « défilement » : la mise à jour a sans doute nettoyé quelque peu les caches !
Il ne me reste plus qu’à m’habituer à tout cela, mais l’adaptation devrait être rapide !
… un peu intensément la première mise à jour de la dernière version –douzième version majeure– de QuarK XPress. Et bien : ça marche toujours, sans bug majeur, ou même mineur, décelé à cette heure !!! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Pour comprendre l’effritement de la base des utilisateurs de ce logiciel -en situation quasi monopolistique à la fin des années 90 dans le domaine de la PAO avec une part de marché de l’ordre de 95%-, on peut utilement se référer à cette page –§ History-, très révélatrice de la politique à courte vue de l’éditeur au moment du renouveau du Mac, auquel son histoire est assez intimement liée : pendant tout un temps, il fallait pas par l’émulateur « Classics » de Mac OS X pour faire fonctionner le logiciel –ceux qui ont connu s’en souviendront avec émotion ou agacement, c’est selon…-, ce qui était du dernier pratique, et, à l’époque, me valut quelques « bombes » en plein travail…
De quoi pester plus qu’un peu, et une majorité d’utilisateurs s’est montrée, pour le coup, plus qu’impatiente et a adopté InDesign –excellent, mais auquel je n’ai jamais pu me faire– !
Trop réfléchir fait chauffer mon Mac –mais concernant ma cervelle, ça va !-. Après environ une heure, nous en étions arrivés là –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et comme rien d’autre en tournait en arrière-plan –même pas de musique-, je pourrais en déduire que ce temps de réflexion a agité les neurones du microprocesseur –température intérieure : 43°C, alors que d’habitude, elle est stable autour de 39-40°C…-. En même temps, il fait désormais beau et chaud, ceci est plus susceptible d’expliquer cela !
De toute manière, à la fin, c’est toujours l’ordinateur qui gagne, puisque je débute presque totalement à ce jeu… Mais, aux échecs, en mode « Blitz », je gagne encore très souvent presque toujours !
Je voulais en avoir le coeur net : avec Chrome, le ping, ou délai de latence –11ms– est excellent, et nettement meilleur qu’avec Safari –27ms-, où il n’est que très bon. Il faudra qu’on m’explique le pourquoi du comment…
A contrario, Safari est très économe en ressources consommées, quand Chrome semble éminemment dévoreur en la matière…
Je sais bien qu’à ce bon niveau-là, tout cela n’est pas excessivement important, mais j’aimerais bien comprendre pourquoi, malgré tout !
Edit tardif : en la matière, rien n’est simple et tout semble décidément très relatif ! Avec un autre service de test, Safari a un ping meilleur –3ms– que les autres navigateurs –4ms-, les autres valeurs étant par ailleurs tout-à-fait cohérentes…
–Cliquer sur l’image pour voir en plus grand ces drôles de résultats…-.
Sardequin affirme que le bureau de son Mac est bien rangé ! Que nenni à mon avis ! Un bureau bien rangé, c’est plutôt ça !!! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Le Dock est escamotable, escamotons-le donc… Il suffit de descendre en bas de l’écran pour le voir apparaître, à la demande ! Quant au reste, chaque chose à sa place, qui n’est pas le bureau 😉 ! Selon mes standards, du moins…
Par ailleurs, mon convoi vers la déchetterie se prépare : au menu, une vieille, encombrante et lourde TV cathodique trinitron qui pèse la bagatelle de 57 kg et qui nécessitera un peu de main d’oeuvre et d’huile de coude pour le transport; le lecteur-graveur de CD du bureau qui ne fonctionne plus du tout depuis quelques temps : c’est irréparable pour cause d’obsolescence programmée et du fait de son grand âge; les vieilles choses dont je vous parlais hier, un vélo tout cassé et sans doute quelques petits trucs que The CookingCat ne manquera pas d’y ajouter !
La musique qui a accompagné la rédaction d’une partie de cette notule vous est proposée ci-dessous. Ça s’appelle « Trash » et c’est parfaitement adapté –en plus d’être très bien et vivifiant à cette heure…-, non ?
Ici, je vous parle d’un temps que les plus de trente ans auront du mal à appréhender ! En faisant du rangement dans mes tiroirs pleins de nouilles et de vieilleries, j’ai retrouvé –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :
• un lecteur SyQuest EZ135 en SCSI, avec ses cartouches, qui ne peut plus me servir à rien, puisque l’interface de connexion –le haut de gamme de l’époque, bien supérieur au port parallèle des PC d’antan– est totalement obsolète depuis plus de quinze ans !
Avec un port SCSI, on pouvait chaîner 7 éléments sur le même port d’un ordinateur, il fallait simplement attribuer un numéro d’ordre à chaque élément et terminer la chaîne par un « bouchon terminateur » –cliquer sur l’imagette pour voir à quoi ça ressemblait-.
Ainsi, sur le même port étaient branchés le SyQuest, un graveur de CD Rom et un scanner. C’était un excellent outil de sauvegarde, à une époque où un disque dur n’excédait pas quelques centaines de Mo. Il me reste même quelques cartouches, dont je ne peux malheureusement rien faire, mais si je les mets dans le lecteur, l’ensemble semble fonctionner parfaitement –et même silencieusement-. J’ai gardé un bon souvenir de cette chose, les cartouches fonctionnant comme de petits disques durs de 135 Mo, et non comme des disquettes, au contraire de l’autre chose que j’ai retrouvée, qui est donc…
• … un lecteur de disquette Iomega ZIP 100 : les cartouche de ce lecteur –USB, et donc exploitable-, qui fonctionnaient comme de « super-disquettes » permettaient d’accueillir 100 Mo de données. J’en ai une douzaine, je ne sais même plus exactement ce qui y figure, mais je vais m’empresser de vérifier. Je pense qu’il s’agit essentiellement de vieux fichiers Quark XPress que je ne pourrai pas ouvrir avec les versions actuelles du logiciel, mais peut-être y-a-t-il des sorties PDF de ces fichiers ? J’ai même retrouvé une disquette « Transfert imprimeur » !
Entre les deux, la guerre a fait rage, et ils ont assez longtemps accompagné certains des Macs présentés ici. Des deux, j’ai toujours préféré le SyQuest, beaucoup plus rapide et solide, mais il était beaucoup moins répandu, plus cher, et m’a donc peu servi d’outil de transfert. Evidemment, tout cela est maintenant archi-obsolète, en cette époque de clé USB bien plus pratique et moins chère !
Quoi qu’il en soit, une grande partie de tout cela et des tonnes de nouilles de câbles, vont partir à la déchetterie illico ! En attendant, et puisque Sardequin présentait son Dock encombré hier, presque incidemment, en voulant nous présenter son chatbois, voici le mien, beaucoup plus réduit ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Une jolie frise pour achever cette notule sans quitter tout-à-fait sa problématique !
Aujourd’hui, j’ai essayé d’alléger un peu la base de données du blog en entrant directement, prudemment et méticuleusement dans MySQL pour y effectuer quelques requêtes de nettoyage.
C’est assez intrigant, mais ça a fonctionné, et j’ai allégé la base d’un petit quart –en supprimant notamment toutes les lignes de code liées à l’antispam des commentaires : il y en avait 1602, mais également les quelques 2200 lignes liées aux « brouillons », puisque WordPress effectue automatiquement, puis périodiquement, une sauvegarde automatique de chaque message publié dès lors qu’on commence à le rédiger, et en garde une trace dans la base de données-. Cela étant, je n’y retournerai pas trop souvent, cela n’a rien de convivial !