Le week-end s’annonce de tout repos, après une semaine chargée ! Entamons-le avec cette playlist aussi variée qu’agréable ! Le Strauss, notamment, est excellent, malgré une prise de son précaire… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Juste avant la reprise, et pour finir ces congés d’hiver dans une ambiance idoine, une petite playlist typiquement anglaise, avec Elgar, Handel –anglais d’adoption-, The Small Faces et The Kinks, deux groupes très représentatifs de la vague « Mods » et du Swinging London des années 65-68, dont il ne reste pas grand-chose à Londres aujourd’hui, à dire vrai… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
C’est une playlist autour du monde que j’écoute aujourd’hui : Allemagne, Angleterre, Japon et Finlande avec petit déjeuner en Amérique… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Le dernier album de la playlist du jour donne un petit aperçu de ce qui nous attend la semaine prochaine –et l’extrait proposé en fin de notule vous en livrera encore un peu plus : very british indeed, isn’t it ?-. Tout le CD est réellement très désirable, l’un des plus beaux consacrés à ce compositeur, par un chef original, longtemps controversé pour certaines excentricités idiosyncrasies qu’on n’entendra guère ici ! C’est tout une forme de pompe de l’Angleterre victorienne qu’on peut retrouver dans l’oeuvre du compositeur qui se révèle à vos oreilles : j’y penserai la semaine prochaine en visitant la reine !
Evidemment, les trois autres albums sont de belle tenue également, et le troisième cité est, de plus, une vraie originalité : le Japon ressenti et décrit par un finlandais, sur un argument plutôt « fantastique » –c’est Frankenstein au pays des marionnettes, ou presque…-, est à connaître 🙂 !
Avec la mini-tempête qui souffle en ce moment, le premier CD de la playlist de ce jour –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– était tout-à-fait prémonitoire : ça débute en effet sur une mer déchaînée, avec vagues déferlantes et avis de grand vent !
Ça continue avec un des plus beaux albums des 90’s, pas forcément très connu, et pourtant, la chanteuse de ce groupe est française –et très jolie-. Une pop fraîche, douce et intimiste, très agréable à écouter –vous pourrez en juger par vous-même avec le petit extrait proposé ci-dessous : tout le reste de l’album est à l’avenant-. Le premier album de Thiéfaine est gentiment loufoque et supporte fort bien ses presque 40 ans, et on ne présente plus « The Wall » des Pink Floyd, sans doute le dernier grand disque du groupe.
Comme il faisait très moche, j’ai mis des couleurs sur le fond de la page, le gris de la météo étant suffisamment gris pour ne pas en rajouter par ailleurs 😀 ! Il faut malheureusement un &cran large pour voir ce que cela peut donner…
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C’est suite à un petit commentaire laissé chez Sardequin que j’ai réécouté, ce matin, la très belle bande-son du remarquable documentaire « The civil war » réalisé par Ken Burns, somme incontournable pour qui veut en savoir plus sur cet événement évènement –dans l’orthographe rectifiée de 1990– fondamental de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, au même titre que l’excellent livre de James McPherson qui lui est consacré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il s’agit en effet d’un fait historique assez mal connu des français, qui sont paraît-il férus d’histoire, pour peu –selon moi– qu’il s’agisse d’Histoire de France avec un grand H… Laquelle est relativement plus simple à envisager, notre pays étant marqué par un centralisme forcené de longue date, qui n’a pas varié au fil des différents régimes politiques qui se sont succédés, ce qui rend en définitive très linéaire la perception que l’on peut avoir de son histoire.
Pour compléter cette notule, l’hymne de l’Union –les bleus-, suivi de l’hymne des confédérés –les gris-, feront parfaitement l’affaire ! Pour mémoire, ce sont les bleus qui ont gagné à la fin !
Pour faire gris et maussade, il fait gris et maussade ! Pour s’armer contre cette météo tristounette, une petite playlist entre deux sauvegardes mensuelles un peu longues… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
The Stranglers, c’est un groupe qui a assez bien résisté à l’usure du temps, avec des compositions assez variées, généralement fondées sur une basse très indépendante et mise en avant –le bassiste français, Jean-Jacques Burnel, a influencé beaucoup de bassistes qui lui sont un peu postérieurs, de Peter Hook-Joy Division- à Simon Gallup -The Cure-, par un jeu plutôt mélodique que rythmique, novateur en son temps-.
La première intégrale des sonates de Beethoven par Wilhem Kempff a sans doute plus subi les outrages du temps : longtemps citée en référence –et longtemps l’une des seules disponibles, ceci expliquant peut-être cela…-, elle est sans doute un peu plus vivante, et pas moins poétique, que la seconde, mais certaines sonates, les plus « héroïques » pourrait-on dire, ne lui conviennent guère, ou en tout cas ne conviennent plus trop à mes oreilles –la sonate « Hammerklavier » est vraiment ratée-.
Le Bruckner de Celibidache -je vous ai déjà parlé de chef ICI ou LÀ est essentiellement célèbre pour ses lenteurs et sa « profondeur mystique » : on peut aimer, mais par ma part, j’apprécie un peu plus d’urgence quand même, et la tension créée par cette lenteur qui se veut hypnotique engendre également des moments de trop grand relâchement.
Mes « guitar heroes » ont généralement la virtuosité peu ostentatoire mais se promènent sur leur manche avec aisance et élégance, au gré des gammes pentatoniques qu’ils parcourent et agrémentent de leur petite note bleue. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Ils cherchent plus le feeling adéquat et la beauté des sonorités que la vitesse d’exécution ou le verbiage musical, qui sont deux denrées que je ne cherche pas particulièrement, même si elles peuvent impressionner les oreilles un peu naïves. Et ils jouent si possible sur Gibson Les Paul, profitant du son charnu qu’elle permet –même si certains utilisent aussi une Fender Stratocaster-.
Eric Clapton se montre étonnamment sobre sur l’album live de George Harrison, John Mayall réduit ses trois guitaristes fétiches –Eric Clapton, Peter Green et Mick Taylor– au rôle d’accompagnateurs de luxe sur ce drôle d’album. Les deux autres permettent d’entendre dans de bonnes conditions deux des tout meilleurs guitaristes de slide guitare : Duane Allman et Mick Taylor. Les quatre albums sont évidemment chaudement recommandés, même si le dernier est difficile à trouver.
Ce matin, j’ai appris que le tout premier site consacré au Mac et au monde Apple a tiré sa révérence vendredi soir. Même si je ne fréquentais plus que de loin en loin, il constitua à l’époque, une mine de renseignements techniques, avec en particulier un forum d’entraide très convivial, au moment où la santé d’Apple laissait particulièrement à désirer et où Système 7.5.x occasionnait parfois bien des galères !
La mi-janvier n’est pas atteinte et, déjà, c’est une hécatombe à laquelle nous assistons dans le domaine de la musique ! Voilà donc que c’est autour de David Bowie de rejoindre aujourd’hui le paradis des musiciens ! Et les Rolling Stones doivent commencer à se sentir encore plus seuls…
A dire vrai, je le connaissais assez mal, et plutôt comme redresseur d’entreprises musicales américaines en faillite, puisqu’il contribua à relancer les carrières en souffrance de Lou Reed et d’Iggy Pop, après les crashes de leurs groupes respectifs, The Velvet Underground et The Stooges. Pas mal pour un anglais, qui fut aussi une influence majeure pour de nombreux groupes de l’ère post-punk : la génération new wave lui doit beaucoup.
Célèbre pour son look caméléon et ses tenues improbables, il a traversé le joyeux monde de la pop-music comme un Ovni, créatif mais jamais tout-à-fait là où on l’attendait, populaire mais classieux, glamour mais élégant. –Cliquer sur ce très beau portrait, modèle 1972, pour le voir en plus grand-.
Pour ma part, je retiendrai avant tout de sa discographie le magnifique «The Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars» –cliquer sur l’imagette de la pochette pour la voir en plus grand– et «Pin Ups», album d’excellentes reprises des chansons des années 60 qu’il aimait. ce sont les deux seuls albums que je connais vraiment bien, nonobstant un excellent live –pirate– de 1973 reprenant « Ziggy Stardust » en concert.
J’ai également une affection particulière pour les chansons «Heroes» et «Ashes To Ashes», qui ont bercé mon adolescence, cette dernière surtout –à l’écoute ci-dessous, avec une très belle ligne de basse, encore plus efficace en concert qu’en studio-.
Il venait également de sortir un album il y a quelques jours, qui est paraît-il très bien, mais que je n’ai pas encore eu l’occasion d’écouter pour l’instant.
Ce qui fait peu de choses en définitive, pour un artiste sans doute majeur de son époque, mais que je fréquentais peu.
La surprise, d’abord, est pleine de bleu –un vrai festival, que dis-je : une orgie !-, et du meilleur bleu ! Elle est ici, c’est la dernière surprise de l’année, forcément, et elle pourra utilement contribuer à permettre d’aborder 2016 de belle manière avec, notamment, son quatrième paquet 🙂 très adapté aux fins de soirée apaisées. ENJOY !
Quant à la playlist, elle est bleue au niveau visuel, après celle tout en rouge présentée il y a quelques temps déjà. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Elle n’en est pas moins agréablement fériée et plaisante aux oreilles : le meilleur Dire Straits, l’un des meilleurs Gainsbourg –l’autre étant « L’homme à tête de chou »-, le premier Mahler de Karajan et un Ramones fidèle à la tradition du groupe.
On s’y attendait un peu depuis quelques années déjà et la nouvelle fait les choux gras des quotidiens de ce jour : Lemmy Kilmister, dit Lemmy, est mort hier.
Vu la vie de patachon qu’il menait depuis si longtemps, il a atteint l’âge canonique de 70 ans, ce qui est plutôt pas mal pour quelqu’un qui disait « I don’t want to live forever », après avoir brûlé la chandelle par tous les bouts. Un article à lire ici vous en dira plus sur les légendes urbaines qu’il a drainées depuis un vingtaine d’années. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Personnage lucide et très intéressant à écouter en interview –gouailleur sans aucune morgue, refusant de se poser en modèle pour qui que ce soit-, baiseur frénétique mais sans attache, chanteur-hurleur qui regardait le ciel et bassiste vrombissant –très efficace, au style à peu près unique et hyper-physique tant il écrasait les cordes de sa Rickenbacker pour jouer des accords en rythmique frénétique ce qui n’est guère fréquent à la basse, saturation à fond sur l’ampli-, il était l’âme du groupe Motörhead, que l’on a coutume de décrire comme un groupe de heavy metal : c’est peut-être ce qu’il est devenu, mais lorsque je l’écoutais encore régulièrement, adolescent, c’était juste un très bon groupe de hard-rock parmi d’autres.
Avec Lemmy maintenant et Jack Bruce il y a peu de temps, c’est bien la lignée des bassistes-chanteurs qui semble s’éteindre petit à petit : restent désormais Mark King et Sting, mais ce dernier ne joue quasiment plus de basse dès lors qu’il n’est pas avec The Police.
Pour découvrir Motörhead, rien de mieux selon moi que « Ace Of Spades », album déjà ancien -1980- et d’approfondir avec « No Sleep ’Til Hammersmith », live énergique de 1981, époque où le groupe était dans sa meilleure formation, en trio. Ces deux-là ont longtemps rugi sur mes anciennes platines !