Eclat de rire -même pas jaune- !

En parcourant ma boutique en ligne habituelle, aujourd’hui, je suis tombé par hasard sur cet objet totalement dépassé techniquement et d’un point de vue de la qualité sonore –même sur un très bon lecteur, les cassettes pré-enregistrées étaient d’assez piètre qualité, quel qu’en soit leur éditeur, notamment parce que le principe de duplication à haute vitesse n’était pas totalement au point : n’importe quel enregistrement « fait maison » à partir d’un 33T ou d’un CD donnait de bien meilleurs résultats-.
A ce prix-là, pas sûr que leur vendeur fasse affaire avec quiconque un jour ! Au demeurant, je me demande qui peut encore acheté des cassettes de nos jours ? Même les voitures sont dépourvues de lecteur désormais… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, cela m’a valu un grand éclat de rire et même pas jaune, malgré la couleur du logo du célèbre éditeur de cet album de quatre CD, d’autant que le coffret proposant l’intégrale des quatuors de Schubert dans cette même version –multi-primée dans toute l’Europe à sa sortie en 1975, et qui reste encore parfaitement valable plus de quarante ans après– est disponible à assez peu de frais dans une collection à la ligne éditoriale plutôt intéressante de surcroît, et dans un remastering qui améliore une prise de son un peu sèche et mate à l’origine. –Cliquer sur l’imagette de droite pour calculer vous-même l’économie potentiellement réalisable !-.

Les matinales de Diablotin

Ma période de stakhanoviste désigné s’achève avec la semaine ! Comme je vous l’avais annoncé plus avant, elle m’a laissé très peu d’occasions d’agrémenter mes oreilles, sachant qu’en voiture, où je passe un temps certain, je n’aime pas écouter de musique classique, qui supporte mal ce traitement malgré un auto-radio plutôt performant, et que je me contente des infos radios, voire, surtout, du bavardage de mes compères de covoiturage.

Néanmoins, chaque matin très tôt, de 5h45  à 7h, j’ai écouté un album quand même ! De la musique de chambre, donc, à volume très modéré pour ne pas troubler la quiétude des dormeurs, encore nombreux à cette heure ! Mais de rien belles choses, cependant ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist sonore mais pas toujours

Ce matin, tôt, j’ai entamé une playlist qui s’est égrenée tout au long de la jnournée entre d’autres choses à faire, dont un très agréable repas en terrasse sur les bords de l’Ill où se construit –depuis quelques années et pour quelques années encore– un nouvel éco-quartier abritant le nouveau conservatoire national et proposant une très spacieuse et très belle médiathèque, le plus grand complexe cinéma d’Europe –avec pop-corn dans des seaux énormes modèle « famille nombreuse »– et des tours élancées, les trois « Black Swans » –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Bref, une belle journée ensoleillée, égayée par un chouette album des Rolling Stonesmalgré la date tardive, je l’aime assez, il propose quelques titres bien calibrés-, les versions originelles des chansons des Sex Pistols que l’on retrouvera plus tard sur « Never Mind the Bollocks », et qui font comprendre bien mieux ce qu’était l’esprit punk que les versions que l’on entend sur leur album officiel –cf. extrait ci-dessous-.

Les sonates de Schubert par Kempff sont intéressantes pour les plus courtes d’entre elles, où le pianiste se montre très à l’aise dans la maîtrise de la petite forme, et où, plus poète qu’orateur, il n’a pas besoin de dérouler un discours savamment articulé. Les plus ambitieuses de ses oeuvres pianistiques me séduisent nettement moins, quelle que soit la version envisagée d’ailleurs ! Enfin, l’album de Tveitt est très agréable à écouter, et très bien enregistré de surcroît ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist apaisée

En ces temps agités de période électorale, rien de mieux qu’une playlist tranquille et apaisée pour observer un peu de sérénité ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Du piano, exclusivement, ce qui n’empêche pas une assez belle diversité des types et des sonorités. L’ultime sonate de Beethoven trouve ici une interprétation qui doit être la plus lente du catalogue, et à laquelle je reviens sporadiquement, tant elle est contestable –ce qui n’exclut pas qu’on puisse l’apprécier, si on recherche du bizarre ! Et le son est somptueux-, les deux séries d’impromptus de Schubert s’écoutent aimablement –ces oeuvres sont parmi les toute premières que j’ai découvertes, très jeune-.
Il en va de même pour la musique pour piano de Grieg, accessible et très agréable, sans être jamais géniale pourtant. Enfin, l’intégrale de l’oeuvre pour piano de Ravel , toute en pudeur –cf. extrait ci-dessous-, s’inscrit, pour moi, au sommet du « piano français », et cette version, précisément, est remarquable !

De quoi réchauffer, également, cette bien froide journée ! En avril…

Devinette -facile- couleurs locales et playlist variée

strasbg_mempoirmusique« Strasbourg reste sans contredit le lieu de France où la culture musicale s’épanouit de la manière la plus naturelle et la plus traditionnelle ». François Lesure, 1999.

Telle est la conclusion, par un des plus éminents musicologue français, de la préface, de cet excellent petit ouvrage, remarquablement documenté et doté d’une riche bibliographie, qui appelle d’autres lectures. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et lire le titre

patineursEn matière de devinette –moins difficile qu’il n’y paraît-, je vous propose aujourd’hui d’écouter cet agréable et très connu extrait et de me donner :
• le nom de l’oeuvre;
• le nom du compositeur, surnommé « le Johann Strauss strasbourgeois », puis « le Strauss de Paris », les troubles de l’histoire complexe de la région obligeant… Né à Strasbourg, il fut très en vogue dans les salons parisiens du Second Empire et du début de la Troisième République;
• le nom de l’orchestre interprétant cet extrait -c’est facile dans ce contexte…-;
• en guise de bonus pour départager les éventuels ex-aequo : le nom du chef à la tête dudit orchestre. Autrichien, il en fut le titulaire -très apprécié des musiciens- à la fin du 20ème siècle.
Cliquer aussi sur l’image pour la voir en plus grand : meilleur indice que cela, je ne pourrai pas vous fournir !-.

Comme d’habitude, le vainqueur gagnera un joli cadeau… Et, pendant que vous vous creuserez la tête –ou pas, parce que ce n’est pas si difficile que ça…-, je profite pour ma part de cette jolie playlist ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

playlist16102016

Playlist seconde chance, encore -et encore raté-

Brendel_SchubertLe concept a déjà été révélé plusieurs fois : il s’agit de redonner leur chance à des albums qui m’ont plu un jour que j’ai achetés un jour, mais que je n’écoute quasiment plus jamais, parce que je ne les aime plus –soit parce que j’ai trouvé nettement mieux ailleurs, soit parce que mes goûts ont évolué, soit parce que l’offre pléthorique les relègue au rang des enregistrements désormais oubliables-.

Le CD du jour, rangé de longue date dans cette catégorie « réappréciation en attente », bénéficie de longue date d’une réputation très positive auprès de la critique spécialisée, et lors de sa parution à la fin des années 80, le marché n’était pas encore saturé de ces très belles oeuvres, très faciles d’accès,et que l’on peut aisément recommander au mélomane néophyte.

A l’époque, Alfred Brendel jouissait d’une énorme réputation dans le répertoire propre à l’école de Vienne –Haydn, Mozart, Beethoven– et j’avais acheté ce disque les yeux fermés –d’autant que j’avais un vieux 33T de Beethoven plutôt pas trop mal, mais c’était du Brendel de jeunesse, plus aventureux, ce que j’ignorais un peu à l’époque-. Ce fut, dès le début, une vraie déception ! Je connaissais mal ce pianiste, et cela ne m’a jamais donné l’envie d’en connaître beaucoup plus : voilà un son bien sec, une architecture passablement torturée, une sonorité assez terne et parfois bizarre… Je dois dire que près de trente ans plus tard, je n’ai pas beaucoup varié dans mon appréciation, et que ce disque va rejoindre pour les prochaines années l’étagère des CD ratés à mes oreilles : il y rejoindra la pire intégrale des sonates de Beethoven, par le même pianiste –pour le coup, je n’ai jamais compris l’aura dont elle bénéficiait et j’ai bien du mal à l’appréhender-.

Quant à savoir ce qu’il en sera dans trente ans, c’est une autre histoire !

Playlist à quatre voix

Aujourd’hui, la maison a résonné des nombreux quatuors à cordes écoutés –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist07052016

Musique souvent austère, voire parfois aride, aux oreilles du « profane » –vous pouvez essayer l’extrait ci-dessous pour vous faire une idée aimable de la chose– mais néanmoins passionnante, où les plus grands compositeurs  ont souvent donné le meilleur d’eux-mêmes.

Pour beaucoup, le quatuor à cordes –2 violons, 1 alto et 1 violoncelle jouant quatre voix indépendantes mais néanmoins fortement imbriquées– représente le genre noble par excellence, celui où la forme du discours est aussi importante que le discours lui-même.

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