C’est dimanche, et j’aborde la discothèque par couleurs, sans envie précise ou plus particulière, la pile des nouveautés étant en bonne voie d’épuisement… J’ai quand même, outre la playlist affichée ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, découvert quelques oeuvres symphoniques des fils Bach : rien d’inoubliable, mais ça s’écoute agréablement.
Ce matin, l’IA s’est montrée faillible, et après quatre heures de lutte acharnée, l’homme a vaincu, dans une situation à nouveau fort complexe ! l’honneur est sauf, et on a même, déjà, trouvé un nouveau candidat au suicide ! La victime en cours tenait exactement le même discours il y a quelques semaines…
Le week-end s’annonce de tout repos, après une semaine chargée ! Entamons-le avec cette playlist aussi variée qu’agréable ! Le Strauss, notamment, est excellent, malgré une prise de son précaire… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Alors que diverses dispositions pour notre tout prochain départ Outre-Manche se concrétisent tout doucement –papiers en règle, repérage du trajet à suivre là-bas, vérification du taux de change et de la météo locale, aussi pire que celle qui sévit ici : achat de parapluie en perspective…-, une petite playlist sans ordre ni méthode a accompagné, et au-delà, ces quelques préparatifs. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Je n’avais plus écouté Cheap Thrills depuis des lustres, pas sur que je le réécoute dans des délais moindres à l’avenir…
C’est suite à un petit commentaire laissé chez Sardequin que j’ai réécouté, ce matin, la très belle bande-son du remarquable documentaire « The civil war » réalisé par Ken Burns, somme incontournable pour qui veut en savoir plus sur cet événement évènement –dans l’orthographe rectifiée de 1990– fondamental de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, au même titre que l’excellent livre de James McPherson qui lui est consacré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Il s’agit en effet d’un fait historique assez mal connu des français, qui sont paraît-il férus d’histoire, pour peu –selon moi– qu’il s’agisse d’Histoire de France avec un grand H… Laquelle est relativement plus simple à envisager, notre pays étant marqué par un centralisme forcené de longue date, qui n’a pas varié au fil des différents régimes politiques qui se sont succédés, ce qui rend en définitive très linéaire la perception que l’on peut avoir de son histoire.
Pour compléter cette notule, l’hymne de l’Union –les bleus-, suivi de l’hymne des confédérés –les gris-, feront parfaitement l’affaire ! Pour mémoire, ce sont les bleus qui ont gagné à la fin !
Pour faire gris et maussade, il fait gris et maussade ! Pour s’armer contre cette météo tristounette, une petite playlist entre deux sauvegardes mensuelles un peu longues… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
The Stranglers, c’est un groupe qui a assez bien résisté à l’usure du temps, avec des compositions assez variées, généralement fondées sur une basse très indépendante et mise en avant –le bassiste français, Jean-Jacques Burnel, a influencé beaucoup de bassistes qui lui sont un peu postérieurs, de Peter Hook-Joy Division- à Simon Gallup -The Cure-, par un jeu plutôt mélodique que rythmique, novateur en son temps-.
La première intégrale des sonates de Beethoven par Wilhem Kempff a sans doute plus subi les outrages du temps : longtemps citée en référence –et longtemps l’une des seules disponibles, ceci expliquant peut-être cela…-, elle est sans doute un peu plus vivante, et pas moins poétique, que la seconde, mais certaines sonates, les plus « héroïques » pourrait-on dire, ne lui conviennent guère, ou en tout cas ne conviennent plus trop à mes oreilles –la sonate « Hammerklavier » est vraiment ratée-.
Le Bruckner de Celibidache -je vous ai déjà parlé de chef ICI ou LÀ est essentiellement célèbre pour ses lenteurs et sa « profondeur mystique » : on peut aimer, mais par ma part, j’apprécie un peu plus d’urgence quand même, et la tension créée par cette lenteur qui se veut hypnotique engendre également des moments de trop grand relâchement.
Décidément, cette semaine termine comme elle avait commencé, sous le signe de l’intelligence artificielle. On a déjà appris, avant-hier et quelques jours auparavant, que les robot et les ordinateurs étaient plus « intelligents » que nous… Mais alors, que va-t-il nous rester, demandais-je ? Et ben… Même plus le sexe, en tout cas ! Le robot attire, si si !!! Comment ? Pas vous ? Pffff, z’êtes des has been 😉 !
Après l’intelligence artificielle, les paradis artificiels… Ah non, ça, c’était l’apanage des musiciens du Jefferson Airplane, dont le guitariste-fondateur, Paul Kantner, est décédé aujourd’hui. Dernièrement, j’avais réécouté « Surrealistic Pillow » : la guitare un peu planante à la voix aigrelette, c’était lui. 2016 se poursuit donc sur une lancée très funeste… The CookingCat m’a fait remarquer que « Tiens, tu n’as pas encore parlé de Keith Richards comme candidat potentiel, aujourd’hui… » !
Allez, pour me remettre de cette seconde d’émotion intense et terminer cette semaine en beauté, une jolie playlist pour accompagner cette soirée. Dans le lot, il y a quand même un CD moyen, je vous laisse décider du quel il s’agit 😉 ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Hier, je me suis promené sans trop de conviction à travers les bacs à soldes des quelque disquaires de la ville –la denrée devient presque rare…– et j’ai croisé un joli trésor que je me suis empressé de ramener à la maison, moyennant un prix vraiment massacré ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Les symphonies de Mozart par Otto Klemperer s’adressent, je pense, aux gens comme moi, qui n’aiment pas Mozart outre mesure. C’est une version solidement charpentée, très verticale –presque trop parfois eu égard au matériau de base-, qui prend appui sur un ensemble de cordes assez opulent, sans toutefois sacrifier la ligne mélodique des bois et des cuivres, le tout sur des tempi moyens eu égard à leur époque de réalisation, mais lents si l’on considère les versions HIP actuelles. Ce n’est ni aimable, ni réellement souriant, mais je trouve que ça fonctionne remarquablement bien –et mieux que Böhm à mon avis dans cette optique un peu sévère et raide-.
Klemperer, de toute manière, n’était pas particulièrement aimable et encore moins souriant. Une opération ratée d’une tumeur au cerveau le cloua pour les trente dernières années de sa vie dans un fauteuil roulant, et il échappa une autre fois à une mort par incendie qu’il avait provoqué lui-même en fumant la pipe dans son lit. C’était un géant de presque deux mètres au visage plutôt fermé, qui dirigeait assis –forcément– et le plus souvent sans baguette, les poings fermés !
Il avait commencé sa carrière de chef à l’opéra de Strasbourg au début du vingtième siècle, et dirigea à ses débuts beaucoup de musique de ses contemporains. Exilé aux USA durant les années 30 et jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, son retour en Europe ne fut pas immédiatement fructueux, aucun orchestre ne souhaitant réellement engager une collaboration dans la durée avec lui. Ce n’est qu’à la fin de sa vie, grâce à Walter Legge, qu’il reprit les rênes d’un orchestre sur le long terme : il succéda à Karajan à la tête du Philharmonia Orchestra de Londres, un orchestre remarquablement phonogénique avec lequel il enregistre beaucoup, durant ce qu’un producteur célèbre appela son «été indien».
J’ai toujours beaucoup aimé ces disques, même lorsque des mozartiens bien plus convaincus que moi –ce n’est pas très difficile– ont essayé de me convaincre que c’était mal ! En même temps, mon approche de Mozart est assez particulière, et pour mes oreilles, le sommet est atteint dans la 40ème symphonie par Karajan et Vienne, en 1959 et en extrait ci-dessous –je pensais être le seul à apprécier cela, mais c’est cette version qui gagna étonnamment, naguère, une « discographie comparée » dans une revue discophile : j’avais raison sans le savoir !-.
Bref, je cherchais donc à pas trop cher ce coffret « Klemperer » depuis sa reparution, mais d’autres priorités me faisaient sas cesse repousser cet achat. C’est donc chose faite, désormais.
J’en ai profité assez longuement hier, dès mon retour, et j’ai retrouvé avec plaisir l’impression très favorable que j’avais eue lors de leur découverte, il y a plus de trente ans !
Avant le grand rush professionnel de la quinzaine qui s’annonce, vite vite faire le plein d’énergie en retrouvant des valeurs sûres ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Je suis par ailleurs assailli de courriels du disquaire en ligne qui me signale que de très nombreux « beaux coffrets » sont à prix parfois fortement bradés… Vais-je craquer –aka : ai-je encore de la place ou faut-il racheter une colonne, sachant que cette dernière aura plein de trous très moches appelant d’autres achats ?-.
La surprise, d’abord, est pleine de bleu –un vrai festival, que dis-je : une orgie !-, et du meilleur bleu ! Elle est ici, c’est la dernière surprise de l’année, forcément, et elle pourra utilement contribuer à permettre d’aborder 2016 de belle manière avec, notamment, son quatrième paquet 🙂 très adapté aux fins de soirée apaisées. ENJOY !
Quant à la playlist, elle est bleue au niveau visuel, après celle tout en rouge présentée il y a quelques temps déjà. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Elle n’en est pas moins agréablement fériée et plaisante aux oreilles : le meilleur Dire Straits, l’un des meilleurs Gainsbourg –l’autre étant « L’homme à tête de chou »-, le premier Mahler de Karajan et un Ramones fidèle à la tradition du groupe.
Finalement, la semaine que je pensais allégée ne l’a pas été, jusqu’à présent, autant que je l’imaginais ! Donc, ces derniers jours, mes oreilles sont restées un peu en souffrance, même si quelques jolies mélodies sont venues les réconforter… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En extrait, ce petit bijou en ligne directe des années 80 : une des très belles productions de l’époque, même s’il ne s’agit pas, de loin, de la plus connue ! Le groupe, cependant, a toujours connu une réputation enviée, malgré sa grande discrétion.