J’ai retrouvé cela, aujourd’hui, en faisant un peu de classement dans la pagaille des innombrables concerts de The Cure… Mémoire d’un excellent concert donné à Toronto, en août 2004.
A l’époque, le groupe tournait encore à 5 -c’est la même tournée que celle qui les vit passer par Festilac à Aix-Les-Bains en juillet de la même année : un grand souvenir-, dernière année d’une formule qui avait trouvé une bonne stabilité depuis plusieurs années. Depuis, entre départs, arrivées, départs, retours… Robert Smith a multiplié les formules, avec plus ou moins de satisfaction semble-t-il : du quatuor -comme en 2005 à Saint-Malo : un souvenir mitigé- au trio puis à nouveau au quintette 🙂 !
Pour les baby-boomers, les 80’s eurent longtemps piètre réputation, musicalement parlant.. C’est toujours mieux avant… Mais, pourtant, deux albums, à eux seuls, permettent d’entrer dans les 80’s de la plus belle manière qui soit, et de rehausser largement le prestige d’une décennie inventive, joyeuse encore, certes marquée par l’arrivée de nouvelles technologies – ah, les boîtes à rythmes… -, mais aussi par un esprit d’insouciance, au moins au début.
Le premier de ces deux albums est « Psychedelic Jungle », des Cramps -1981-.
Certes, il n’a connu ni gloire, ni ventes fracassantes, mais a bénéficié, dès sa sortie, d’un vrai succès d’estime : la critique dans Rock’n’nFolk, à l’époque, fut élogieuse. C’est absolument fou et déjanté, à la fois kitsch et faussement sérieux, venant d’un groupe qui n’a jamais perdu sa sincérité, et n’a jamais percé au-delà d’un public « initié ».
Le chanteur, Lux Interior, est mort en 2009 – deux belles chroniques, ici et encore ici -, ce qui a entraîné la disparition d’un groupe qui tournait déjà au ralenti, au gré de la fantaisie de ses deux créateurs.
Le second, c’est « Pornography », des Cure -1982-. Violent, sombre, il marque la fin d’une période pour le groupe, et leur véritable entrée dans le monde des années 80.
Leurs deux précédents albums étaient étranges et beaux, celui-ci est étrange à sa manière, beau, violent et puissant ! Les chroniques de l’époque furent partagées, allant du dubitatif à l’exceptionnel, mais toutes ont souligné, au moins, le sentiment de quasi gêne un peu oppressante / oppressive ressenti à son écoute.
A ce jour, le groupe est toujours actif et livre des concerts souvenus exceptionnels. Son album « Disintegration » -1989- marquera, symboliquement, la fin des années 80 et l’entrée dans la décennie suivante : une boucle bouclée, en quelque sorte !
Pendant que je modernisais (sic) quelque peu ce blog, -personnalisation du haut de page, ajout de pages statiques et de petits modules dans les deux « sidebars »…-, j’ai écouté, entre autres choses, la petite playlist que voici…
C’est mon petit plaisir du dimanche : plutôt que d’écouter un ou des albums entiers, j’essaie de varier un peu les plaisirs ! En général, je n’y mets pas de musique classique, qui supporte assez mal ce découpage ! Une playlist relativement éclectique, donc, sans aucune cohérence réelle autre que mon bon vouloir…
iTunes, pour cela, est assez bien fait dans sa dernière version -à mon avis, qui n’est pas unanimement partagé, loin s’en faut-, même si elle a quelque peu bousculé les habitudes et suscité bien des critiques -. On s’y retrouve fort vite avec un peu de pratique, et, pour ma part, je trouve que l’interface est beaucoup plus jolie et , surtout, plus lisible qu’auparavant-.