Playlist du petit matin pour finir l’année…

Tombé du lit ce matin très tôt, parce que le radio-réveil de TheCookingCat diffusait une musique vraiment insupportable –le mot est faible…– qui m’a propulsé sur mes pieds, je me suis bâti cette petite playlist pour réparer cette tragique erreur mes oreilles, et me confronter à des « grandes oeuvres » dans le cadre d’une écoute domestique tranquille pour le voisinage ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On trouve donc des transcriptions pour petits ensembles, très alléchantes et joliment colorées :
de la 7ème symphonie de Bruckner;
de la 7ème symphonie de Beethoven –cf. extrait ci-dessous-;
de valses de Strauss pour petits ensemble de salon, écrites par Berg, Webern et Schönberg : idéal pour préparer le concert du Nouvel An de demain…
ainsi qu’une transcription pour piano « main gauche », écrite par Brahms, de la chaconne pour violon de Bach.

Toutes ces oeuvres peuvent s’écouter à volume relativement modéré, vu l’heure, et, de surcroît, trouvent dans ces transcriptions de nouvelles couleurs très agréables. De quoi commencer tranquillement cette dernière journée de l’année, qui s’annonce plutôt chargée !

Je l’ai perdue -???- et ce n’est pas grave…

Aujourd’hui, histoire de rire un peu, j’ai voulu écouter quelques sonates de Beethoven par « Herr Professor Doktor » Alfred Brendel –l’une des rares intégrales de ces oeuvres que je n’aime pas du tout– : impossible de remettre la main dessus ! Or, je suis sûr de ne pas l’avoir vendue –cela m’arrive excessivement rarement– ou donnée à une médiathèque, sort généralement réservé aux doublons, justement parce que ce n’était pas un doublon…

J’ai donc dû la prêter, mais je ne sais plus ni quand, ni à qui… Partie de rigolade remise à plus tard –ou à jamais ?-, donc ! Au demeurant, vu que dans mon souvenir, c’était vraiment très mauvais, ça ne me désole pas plus que ça… Et je ne peux même plus vérifier si j’avais tort, ou non, dans mon appréciation –sachant que par ailleurs, de nombreuses revues spécialisées, en France, en ont toujours pensé et dit le plus grand bien…-.

Playlist avec un R

Après les ripailles de ces derniers jours et du temps consacré, un peu, à la découverte de mes cadeaux de Noël –beaucoup de piano, donc– et, beaucoup, à une activité professionnelle qui me pèse, chaque fin d’année –ce n’est pas difficile, mais ça nécessite pas mal de recherche et de tri parmi les résultats…-, j’ai opté, aujourd’hui, pour une playlist consacrée à la lettre R ! Assurément, la fin de l’alphabet ne sera pas atteinte avant la fin de l’année ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Vu la fréquence de cette lettre, le choix était vaste ! J’ai donc retenu :
deux albums de glam-rock très différents, bien qu’ils partagent quasiment les mêmes musiciens : « (The) Rise And Fall Of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars » de David Bowie1972– et l’excellent live de Lou Reed, « Rock’n’Roll Animal », paru en 1974, qui est en fait le premier témoignage de sa tournée 1974, et fut suivi d’un second opus, « Live », paru en 1975 seulement et, curieusement, beaucoup moins populaire;
l’excellent « Répression » de Trust1980-, deuxième et sans doute le meilleur album de ce groupe très inégal, et qui fut ultérieurement confronté aux changements incessants de personnels. Bien évidemment, à peu près tout le monde connaît l’immense succès proposé en extrait ci-dessous, qui fit énormément pour la popularité de ce groupe, et que le public reprenait à tue-tête lors des concerts –je les avais vus lors de la tournée qui suivit la parution de ce disque : excellent souvenir !-;

Edit : à la demande unanime de Christophe, un second extrait de cet excellent album, moins populaire que le précédent…

enfin, un album peu connu des Rolling Stones, « Rock’n’Roll Circus », qui connut un drôle de destin : il s’agit de la bande sonore du mini-festival organisé par le groupe en décembre 1968, regroupant la fine fleur des artistes anglais de l’époque dans le cadre d’un spectacle de cirque en musique –impayable Keith Moon en clown, par exemple, ou encore Mick Jagger en Monsieur Loyal, introduisant les « numéros » de chacun : Taj Mahal, The Who, Marianne Faithfull, ainsi que le super groupe formé par John Lennon, Keith Richards, Eric Clapton et Mitch Mitchell pour un Yer Blues d’anthologie-. Les Rolling Stones, peu satisfaits du résultat, refusèrent longtemps la publication du film et du disque, qui ne parurent officiellement qu’en 1995. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

De l’épineuse question du traitement des photos…

DxO offrait, il y a peu de temps, son très puissant logiciel de traitement de photos, ce dont j’ai évidemment profité, étant toujours à la recherche d’un remplaçant à Aperture : je teste donc tout ce qui se présente : RAW Power, Affinity Photo, Aurora HDR… Autant de modules intégrés à Photos.app, qui me sert de gestionnaire de catalogue, et le fait plutôt bien d’ailleurs. Et, évidemment, chaque module sait faire un peu mieux ce qu’un autre fait un peu moins bien ! –Cliquer sur l’image pour voir tout çà en plus grand-.

Quant à cette application DxO, donc, plus complète que le module intégré à Photos.app, elle est très bien et très complète, mais n’offre qu’un catalogueur très sommaire, ce qui vient encore complexifier les choses, au lieu de les rendre simples… Pour moi, le mieux, ce serait évidemment la poursuite, par Apple, du développement d’Aperture ! Mais bon, ils ont décidé que non…

Aujourd’hui, je me suis amusé à tester un peu, et rapidement, son module de traitement des fichiers RAW en noir et blanc, sachant que l’application offre différents filtres à cet effet. C’est plutôt pas mal, mais, cependant, quelques ajustements postérieurs restent nécessaires… –Cliquer ici pour obtenir une image en meilleure résolution-.

Devinette pour finir l’année…

Avant de vous livrer la devinette de décembre, je tiens à rappeler qu’une devinette proposée en novembre n’a pas trouvé de réponse à ce jour : elle se trouve ici. Voilà qui est dit !

Pour finir l’année, je vous propose de me dire quel est le seul morceau de blues qui a jamais occupé la première place des charts anglais depuis leur création, aussi étonnant que cela puisse paraître !
J’ai un peu vérifié ici ou là avant de vous soumettre cette devinette, mais il semble que ce soit effectivement une réalité !

Allez, je vous laisse chercher parmi cette liste, et que le meilleur gagne !
[spoiler]• The Rolling StonesDown In The Hole
• Fleetwood MacMy Baby’s Good To Me
• Led ZeppelinYou Shook Me
• John Mayall And The BluesbreakersDouble Crossing’ Time
• The YardbirdsSteeled Blues
• The BeatlesYer Blues
• The Rolling Stones Little Red Rooster
• Led ZeppelinSince I’ve been Loving You
• Them Featuring Van MorrisonGo On Home Baby
• John MayallLaurel Canyon Home[/spoiler]

Une discothèque. Bilan 2017. Les découvertes.

Quelques très jolies découvertes, cette année, sont venues abonder ma discothèque. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• On trouve d’abord des « découvertes absolues » : musiciens et oeuvres que je ne connaissais pas du tout, sauf très vaguement de nom… Il y a dans cette catégorie Maximilian Steinberg, compositeur russe, comme son nom ne l’indique pas, gendre de Rimsky-Korsakov et professeur de Chostakovich. Très réputé au début de sa carrière dans son pays, il s’est cantonné à un style post-romantique qui l’a peu à peu fait sombrer dans l’oubli. Ses deux symphonies, néanmoins, sont tout-à-fait estimables. Kurt Atterberg est un musicien suédois grosso modo contemporain de Sibelius, qui produisit notamment 9 symphonies –comme Beethoven, Bruckner ou Mahler…-, là encore dans une veine post-romantique assez affirmée, où l’on peut trouver une belle verve mélodique : c’est souvent très bien, rarement exceptionnel –cf. extrait 1-. Jon Leifs est presque son exact contemporain : islandais, sa musique est nettement plus hardie et évoque, par moments, de la bonne musique de film. Une belle découverte !

• Quant aux autres, il s’agit de « découvertes relatives » : les oeuvres pour piano d’Einojuhani Rautavaara gagneraient à être mieux enregistrées, sans doute, que dans cette version où le piano peine à s’exprimer –la firme, à très petit prix, n’a jamais été réputée pour ses prises de son de piano, opaques, réverbérées et un peu brouillonnes-. Le meilleur y côtoie le moins intéressant, on passe d’un piano statique et réflexif à des passages plus sonores et presque clinquants –cf. extrait 2-. Telemann et Purcell ne m’étaient bien évidemment pas inconnus, mais, en définitive, je les connais assez mal, notamment le second, et l’écoute de ce disque m’a réservé de jolies surprises. Enfin, Ticho Parly, grand ténor wagnérien, bénéficiait d’une belle aura auprès des amateurs du compositeur, mais ses enregistrements étaient quasiment introuvables, avant cette réédition, dans une très belle collection : la découverte est à la hauteur de mon attente et de sa réputation !

Un sapin en noir et blanc

Au pied du sapin m’attendaient, cette année, deux magnifiques albums de piano ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

J’ai déjà fini d’écouter le Chopin, jouée avec rigueur et puissance, ce qui change un peu des traditionnelles versions un peu salonnardes que l’on peut entendre ici ou là… Emil Gilels dans Chopin, j’ai toujours aimé ça, mais les enregistrements que j’en avais étaient anciens et soviétiques, loin des standards de qualité sonique que l’on pouvait attendre… Point de cela ici, mais, au contraire, une architecture très maîtrisée et une sonorité magnifique. Chopin n’est pas un musicien que j’apprécie outre mesure, mais,  lorsqu’il est joué ainsi, j’en redemande !

Quant aux sonates de Beethoven par Gulda, je vous en ai déjà parlé ailleurs : ma première intégrale en 33 tours, ruinée par un pressage médiocre, du souffle de bande, un son maigrelet et des saturations… Tout cela a disparu dans cet excellent remastering et je la redécouvre avec un plaisir intact : une version virile, très rapide et virtuose, un jeu incisif et, enfin, un équilibre entre les deux mains qu’on ne faisait que deviner dans la version 33T. Cerise sur ce beau gâteau : les concerti pour piano dans une version que je n’avais jamais entendue !

Surprise de l’Avent. 4

Et voilà ! Dernier dimanche de l’Avent, qui tombe cette année le jour du Réveillon de Noël ! Pour ce qui concerne la météo, la surprise de ce jour me semble donc presqu’adaptée –parce que, malgré quelques jours de neige, les températures ne sont guère hivernales en ce moment– !

Pour passer un Noël festif, en revanche, c’est une autre paire de manches : accrochez-vous aux branches du sapin ! Mais si vous souhaitez profiter d’un Noël complètement halluciné, sombre et riche en émotions, alors, la surprise de ce jour conviendra absolument !