Et à la fin, c’est toujours l’Allemagne qui gagne ? Ah ben non, pas cette fois-ci, au grand dam du sélectionneur allemand, qui s’amusait pendant le match à poser pour le peintre…
A ton avis, que pense-t-il à ce moment-là : 1. « Ach ! Schrecklich ! » 2. « Ich weiss es wird einmal ein Wunder geschehen ! » 3. « ich wusste nicht dass ich so schön war ! » ?
Jamais deux sans trois ? Si le proverbe dit vrai, la France est en mesure de gagner son troisième Eurofoot, puisqu’ils gagnent tous les 16 ans : 1984, 2000… 2016 ?
Qui vivra verra… Attendons donc dimanche soir ! Dans cette attente, de vieilles chansons populaires ont été détournées par Erik Satie : sauras-tu les reconnaître dans l’extrait ci-dessous ?
Le concept a déjà été révélé plusieurs fois : il s’agit de redonner leur chance à des albums qui m’ont plu un jour que j’ai achetés un jour, mais que je n’écoute quasiment plus jamais, parce que je ne les aime plus –soit parce que j’ai trouvé nettement mieux ailleurs, soit parce que mes goûts ont évolué, soit parce que l’offre pléthorique les relègue au rang des enregistrements désormais oubliables-.
Le CD du jour, rangé de longue date dans cette catégorie « réappréciation en attente », bénéficie de longue date d’une réputation très positive auprès de la critique spécialisée, et lors de sa parution à la fin des années 80, le marché n’était pas encore saturé de ces très belles oeuvres, très faciles d’accès,et que l’on peut aisément recommander au mélomane néophyte.
A l’époque, Alfred Brendel jouissait d’une énorme réputation dans le répertoire propre à l’école de Vienne –Haydn, Mozart, Beethoven– et j’avais acheté ce disque les yeux fermés –d’autant que j’avais un vieux 33T de Beethoven plutôt pas trop mal, mais c’était du Brendel de jeunesse, plus aventureux, ce que j’ignorais un peu à l’époque-. Ce fut, dès le début, une vraie déception ! Je connaissais mal ce pianiste, et cela ne m’a jamais donné l’envie d’en connaître beaucoup plus : voilà un son bien sec, une architecture passablement torturée, une sonorité assez terne et parfois bizarre… Je dois dire que près de trente ans plus tard, je n’ai pas beaucoup varié dans mon appréciation, et que ce disque va rejoindre pour les prochaines années l’étagère des CD ratés à mes oreilles : il y rejoindra la pire intégrale des sonates de Beethoven, par le même pianiste –pour le coup, je n’ai jamais compris l’aura dont elle bénéficiait et j’ai bien du mal à l’appréhender-.
Quant à savoir ce qu’il en sera dans trente ans, c’est une autre histoire !
Ça faisait bien longtemps que je n’avais plus consacré un temps conséquent à l’écoute d’albums, faute de temps justement ! Juin fut chargé, juillet le sera beaucoup moins, et ce sont mes oreilles qui se réjouissent.
La playlist d’hier est variée et éclectique –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait pour en écouter un petit morceau qui vous permettra d’entamer joliment la journée-, avec même un album pour passer la nuit –c’est très moyen, au demeurant, un genre de cross-over entre musique classique et musique planante : comme c’est assez ennuyeux, normalement, on s’endort assez vite ! Mais le son est excellent !-.
Michel Rocard est mort hier après-midi, et c’est ce souvenir en forme d’épitaphe qu’il souhaitait qu’on garde de lui : « Petit, tu n’as pas trop mal travaillé ».
Il a incarné, mieux que quiconque, la guerre des deux roses au sein du parti socialiste français, et au moment où sa vision semble enfin s’imposer –lui-même, à l’époque, fut vaincu par Machiavel-Mitterrand, mais ses idées l’ont désormais emporté et les derniers soubresauts des frondeurs sont l’illustration de l’agonie de cette vieille gauche qui ne veut pas mourir-, il nous quitte.
Pour les plus jeunes, il ne représentait sans doute, déjà, plus grand-chose, la mémoire politique étant assez volatile si on ne porte pas d’intérêt à la chose.
Pour quelques-uns de ma génération, il représentait beaucoup : avec Edmond Maire, Michel Rocard fut le vrai héros de mon adolescence : anti-jacobin, auto-gestionnaire et décentralisateur, profondément européen : tout cela me parlait et me parle encore –dans cette région où une vision sociale-démocrate est la seule forme de gauche envisageable-… Ces deux-là respiraient l’intelligence dans leurs discours remarquablement architecturés et refusaient les solutions de facilité ou les simplifications dogmatiques. Des visionnaires réalistes !
Oooppps ! Le blog fut inaccessible quelques temps, tant pour les lecteurs -drôle d’affichage- que pour son administration, vers lequel l’accès était interdit par une belle erreur 503 !
Tout cela semble réparé désormais, avec l’arrivée de juillet ! Ce premier jour, en termes de météo, s’inscrit dans la continuité des derniers jours de juin : nous sommes confrontés à des giboulées de mars !!! Avec tout cela, et en raison d’un agenda pro qui continue à exploser, j’ai trouvé un peu de temps pour vous livrer la traditionnelle surprise mensuelle. Le menu est copieux et même triple -gare à l’indigestion quand même…-, mais pourra vous permettre de débuter l’été de belle manière, entre rêve et réalité…
Décidément, à force de truster les premières places –voire, souvent, LA première place– dans un tas de classements qui vont de l’anecdotique au plus sérieux, j’en viens à m’envier de vivre là où je vis –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– ! Voilà le dernier en date… Les geeks apprécieront !
On en trouve une version plus complète et détaillée ailleurs, mais je ne sais plus où –c’était déjà paru en fin de semaine dernière-.
De jolies couleurs éclatantes pour une musique qui ne l’est pas toujours ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. De quoi égayer un peu le gris du ciel !
Dans l’extrait ci-dessous, comme sur tout l’album dont il est issu, un musicien très célèbre et dont je vous parle assez souvent est présent. Oui, mais qui ? C’est la devinette du jour –facile– !
C’est l’été –au moins sur la calendrier-, saison des tubes qui passent à la radio pour égayer les journées ensoleillées des vacanciers sur les plages, entre deux beignets, trois glaces et un verre de rosé ! -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Cette année, c’est un petit moment de détente laid back que je vous propose, en compagnie d’un ex-jeune prodige surdoué devenu vieux, mais au talent musical resté intact les bons soirs –il connut une petite période disette musicale au tout début des années 2000, avec quelques shows pas exceptionnels-. Inspiration blues, variations autour de la note bleue, volutes de guitare mêlées aux volutes de fumée –ça, c’était avant…-, petite salle où l’on boit une bonne bière dans une ambiance conviviale et détendue… De quoi commencer l’été agréablement !
Il se passe de drôles de choses en Angleterre depuis hier, et la lecture de la presse anglaise rend assez bien compte de cet état de sidération collective –Cliquer sur l’image pour la voir ne plus grand-…
En vrac, on trouve de tout : • une pétition pour l’organisation d’un nouveau referendum recueille d’ores-et-déjà plus de 800 000 signatures; • le premier ministre démissionnaire ne conduira pas les négociations de retrait de son pays, mais se place dans une position d’attente jusqu’en octobre, refusant ainsi d’assumer les conséquences d’une consultation qu’il a lui-même initiée; • l’Ecosse veut faire sécession, et l’Irlande presqu’autant; • Londres veut un statut de ville indépendante rattachée à l’Union européenne; • les Brexiter critiquent la position des politiques européens qui demandent que le divorce se concrétise rapidement…
Bref, cette chanson me semble tout-à-fait adaptée pour décrire le bazar ambiant Outre-Manche !
Bon, et ben voilà : nos voisins d’Outre-Manche sont out, mais préparent déjà leur retour, par le biais de cette excellente version de « Miss EU » 🙂 ! Abattage de la section rythmique, jolis gimmicks de guitares, section de cuivres plutôt inventive… Tout y est ! Une bien belle redemande en mariage 😀 !