BTHVN2020 – Playlist nouveauté et vieux rogatons !
Hier, profitant d’un temps de répit et d’une météo assez maussade pour ne pas trop faire regretter le confinement, j’ai passé en revue quelques oeuvres beethovéniennes, au travers d’une nouveauté et de vieux rogatons ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
La nouveauté, d’abord : une très ostentatoire et tapageuse version de la cinquième symphonie, que j’ai n’ai pas vraiment appréciée –euphémisme…– : le chef, russo-grec ou greco-russe, ça dépend des jours, est assez connu pour se montrer volontiers iconoclaste et parfois outrancier dans ses jugements à l’emporte-pièce. Ici, c’est une succession d’à-coups rythmiques et dynamiques, pas toujours justifiés, et essentiellement pour faire de l’effet, à mes oreilles au moins, et différemment de ce qu’ont pu faire plein d’autres grands et moins grands noms de la baguette, autrement plus convaincants. Pour une nouveauté, la prise de son, de surcroît, n’est pas vraiment remarquable.
Du coup, les trois albums qui ont suivi ont constitué une récréation des plus agréables ! Les quatuors de Beethoven dans cette première version du fameux quatuor américain Juilliard ont toujours constitué ma version de chevet : ils viennent de reparaître dans une très belle remasterisation –ils avaient disparu du catalogue depuis longtemps et la première parution en CD n’était pas très bonne en termes de qualité sonore-. La symphonie « Pastorale » dans cette version est également ma favorite et le concerto pour piano n°5 « Empereur » trouve ici une version marmoréenne qui lui convient assez bien.
Aujourd’hui, le télétravail reprend ses droits, avec même une visioconférence prévue !