Surprise « Copies pas pâles » !
Avec un titre comme celui-là, allez donc essayer de deviner le contenu de la surprise de ce mois de juin, livrée presqu’à temps et que vous trouverez ici, et qui a en effet de quoi surprendre !
ENJOY !
Avec un titre comme celui-là, allez donc essayer de deviner le contenu de la surprise de ce mois de juin, livrée presqu’à temps et que vous trouverez ici, et qui a en effet de quoi surprendre !
ENJOY !
Je n’écoute que très rarement une playlist intégralement composée de musique baroque, mais les compositeurs et les oeuvres abordés ce jour sont suffisamment variés et différents pour éviter toute lassitude ou toute monotonie. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Aucune des oeuvres composant cette playlist ne m’était connue auparavant, d’où le titre de cette courte notule. Tout n’est pas inoubliable, mais l’ensemble s’écoute avec beaucoup de plaisir cependant –et le fils Bach a tendance à moins « tricoter » que son vieux barbon de père, ce qui n’est pas pour me déplaire…-.
Finalement, après exploration plus complète du coffret que je vous présentais hier, je m’aperçois qu’il me reste encore pas mal d’inédits à découvrir !
Le label Archiv, filiale de Deutsche Grammophon tout ce qui touche au répertoire baroque ou aux interprétation historiquement informées du répertoire classique jusqu’au tout début du 19ème siècle, bien de publier un superbe coffret-anniversaire célébrant les 50 ans de The English Concert et son chef originel, l’Anglais Trevor Pinnock. Malheureusement, les quelques excellents disques que le chef enregistra en solo au clavecin ne viennent pas alourdir ce bel objet –99 CD + 1 DVD et un livret Anglais / Allemand consacré à l’orchestre et à son chef et replaçant les enregistrements dans leur contexte de l’époque, mais qui ne dit rien des oeuvres et des musiciens-.
Magnifique occasion néanmoins pour saluer de superbes interprétations de Purcell, Corelli, Bach, Handel, Telemann ou Vivaldi Mozart ou Haydn, mais aussi des compositeurs moins connus comme Boyce, Lebrun ou Sammartini pour n’en citer que quelques-uns.
Le chef anglais et son orchestre propose toujours de très belles versions, vivantes et chaleureuses, sans doute moins radicales que celles proposées par les musiciens « baroqueux » de la génération suivante, mais toujours enjouées et très bien équilibrées, et qui semblent désormais intemporelles.
Pour la petite anecdote, Trevor Pinnock était le dauphin de l’intouchable Karajan en matière de vente de disques du label Deutsche Grammophon, dans les années 80. Un succès mérité !
Et, pour la petite histoire : comme je n’ai vraiment plus de place sur mes étagères désormais, il se passera sans doute assez longtemps avant que je n’achète de nouveaux albums… Evidemment, les promesses n’engagent que…
Très belle matinée passée à l’opéra pour débuter cette semaine, avec un enregistrement magistral des « Maîtres-chanteurs de Nuremberg », de Wagner, dans la version de Rafael Kubelik –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, chef d’orchestre quelque peu « maudit » avec ses enregistrements des opéras du compositeur ! En effet, alors qu’il était sous contrat avec Deutsche Grammophon, il enregistra trois opéras de Wagner, dont un seul fut officiellement publié par la firme : il s’agit de « Lohengrin », qui s’avère être cependant le moins réussi des trois enregistrements. Les deux autres sont un formidable « Parsifal » de 1981 et, donc, ces « Maîtres-chanteurs de Nuremberg » de 1967, qui, tous deux, dormirent longtemps dans sur les étagères de la firme et dans les archives de la radio bavaroise, avant d’être publiées, dans les années 90, par de petits éditeurs.
Et l’on découvrit alors deux merveilles !
Comment cela est-il possible ? La chose est concevable pour « Parsifal », enregistré à la même époque par Karajan, star absolue de Deutsche Grammophon, dont l’enregistrement est tout aussi fondamental que celui de Kubelik, et qui se vendit remarquablement bien, étant même consacré comme « meilleur enregistrement de l’année, catégorie opéra », en Angleterre et en Allemagne, bénéficiant par ailleurs d’un « Diapason d’or » en France. Il semblait difficile, financièrement, de proposer, en si peu de temps, deux versions du même opéra dont l’une aurait fait un four –la notoriété de Kubelik, dans Wagner, étant bien moindre que celle de Karajan-. La version de Kubelik, fruit d’une coopération avec la radio de Bavière, resta donc sagement sur les étagères de l’éditeur.
Le « Parsifal » de Kubelik est actuellement difficile à se procurer, mais il fut publié par un petit éditeur allemand, Arts Archives –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, dans d’excellentes conditions techniques –enregistrement numérique très soigné-, au moins aussi bonnes que celles dont bénéficia Karajan, même si la perspective est autre.
Pour « Les Maîtres-chanteurs », en revanche, il est plus difficile d’excuser la mise en sommeil de cette merveilleuse version, où tous les artistes -chanteurs, orchestre, choeurs et chef- font merveille : une vraie version d’ensemble, respirant une joie de vivre qui sied parfaitement à cette oeuvre.
Il semblerait, selon une légende assez fermement établie, que Dietrich Fischer-Dieskau, ayant appris l’existence de cette collaboration entre la radio bavaroise et Deutsche Grammophon, ait pris sa plume pour se fendre d’une lettre à l’éditeur, annonçant son intention d’enregistrer très prochainement le rôle de Hans Sachs.
Evidemment, le baryton vedette de l’époque, alors au sommet de sa carrière et se lançant dans ce rôle, Deutsche Grammophon ne pouvait pas manquer l’occasion : exit donc Kubelik ! Finalement, Fischer-Dieskau l’enregistra en effet, mais en 1976, avec Jochum, et le rôle, abordé sans doute un peu trop tard dans son parcours, ne lui convient pas du tout, à mes oreilles tout au moins ! Thomas Stewart, Hans Sachs chez Kubelik, lui est nettement supérieur : moins fin diseur, mais d’un humanisme vaillant bien plus convaincant.
Quoi qu’il en soit, la merveilleuse version de Kubelik finit par sortir chez un petit éditeur allemand, Calig, en offrant de surcroît un excellent contenu éditorial et dans d’excellentes conditions techniques.
Que du bonheur !
Non, je n’ai pas fêté mes 60 ans en ce mois de mai 2023, j’ai encore quelques années devant moi avant d’arriver à cette échéance ! En revanche, après les soixante ans de carrière des Rolling Stones célébrés l’année dernière –comme j’étais à l’hôpital, j’ai quelque peu laissé passé cet anniversaire-, un autre groupe anglais, The Kinks, fête cet événement cette année, en proposant cette excellente compilation, sortie en mars 2023 et achetée pour le coup en double LP à un prix très raisonnable. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Des groupes anglais « gros vendeurs » dans les années 60 –Beatles, Rolling Stones, Who, Kinks…-, les Kinks sont sans doute ceux qui ont connu une moindre notoriété et un essor commercial plus rapidement estompé, alors qu’ils ont régulièrement proposé des albums réellement intéressants, très construits –peut-être la plus belle illustration d’un certain mode de vie anglais, à travers les petites saynètes sociales doucement teintées de nostalgie par Ray Davies, le principal compositeur et leader du groupe– après avoir sorti des singles –45 tours– qui se vendaient comme des petits pains en début de carrière, et qui font désormais parie de l’histoire de la Rock Music : You Really Hot Me ; All The Day And All Of The Night ; Where Have All The Good Times Gone…
Pour ma part, parmi les quatre groupes cités précédemment, je les classe après les Rolling Stones, mais à égalité avec les Who et loin devant les Beatles. La compilation, organisée thématiquement, couvre une période s’étendant de 1964 à 1975. Un second volume est annoncé, mais l’essentiel des grand succès du groupe s’est construit durant sa première décennie d’existence. Belle présentation, remastering de qualité à partir des bandes d’origine et pressage silencieux.
Un bel anniversaire !
Souvenez-vous : je vous avais proposé une devinette au mois d’avril, dont le thème était la fête d’anniversaire du centenaire du magazine de critiques de disques « Gramophone ».
La solution est assez simple : parmi la liste des propositions aussi curieux que cela puisse paraître, il n’y avait en réalité aucun intrus !
Le pont envisagé, c’est celui de l’Ascension, évidemment, qui m’offre un peu de temps pour égayer mes oreilles. Du coup, le mot du jour est « Bridge », sachant que je ne connais pas assez la chanson française pour y identifier des histoires de pont ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On trouvera donc, dans cette playlist :
• un live de Status Quo -le groupe préféré du nouveau roi d’Angleterre, selon une légende bien établie ! -, pas génial, mais qui comporte le remuant « Burning Bridges » ;
• la jolie chanson « Like A Bridge Over Troubled Water » du duo vocal Simon And Garfunkel, qui connut son heure de gloire durant les seventies en proposant d’aimables bleuettes très harmonieuses ;
• une version live de « Seven bridges Road » d’Eagles, sur un double-album compilation très inégal, dont l’écoute intégrale d’une seule traite ne m’est personnellement pas possible…
• Un album assez anecdotique des Rolling Stones –c’est moi qui le dis-, « Bridges To Babylon », que je n’ai pas dû écouter plus de cinq fois intégralement ! A vrai dire, je le connais très mal…
Une playlist certes adaptée au pont de cette fin de semaine,
mais qui n’est pas très fameuse à vrai dire !
• Heather Nova – Oyster
• Bruch ; Schumann ; Uhl – Trio pour clarinette, alto et piano – Swierg, Biro, Hofmeyr
• Holst – The Planets ; Grainger – The Warriors – Philharmonic, Gardiner
• The Cramps – Flame Job
–Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Puisque l’époque s’y prête : un couronnement, du muguet et des ponts… C’est ici, assez en retard il est vrai, du fait d’un encombrement d’agenda ces dernières semaines et pour quelques semaines encore !
C’est aussi assez copieux et c’est beau !
ENJOY !
C’est ici et, normalement, si vous avez bien suivi l’actualité de la semaine, c’est très facile !