Playlist « Défi des dix ans » – 1

Pour fêter dignement les dix ans de ce blog et, accessoirement, les 60 ans depuis la parution demeure premier LP, je me lance le défi –facile à réaliser…– d’écouter tous les albums de la discographie officielle des Rolling Stones dans l’ordre de leur parution en Grande-Bretagne, et en ajoutant les chansons parues sur certains albums de leur discographie US –jusqu’en 1967, il y a parfois des différences plus ou moins importantes…-.

Première playlist : les trois premiers albums, période d’assimilation des standards du rythm’n’blues noir-américain, mais, également, temps des premières compositions dont certaines sont restées légendaires, comme l’hymique « Satisfaction (I Can’t Get No) ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : les pochettes des albums US sont en petit format-.

A ce premier stade de leur carrière entamée en 1962, les musiciens ont pleinement achevé d’assimiler ce style qu’ils vont imposer à l’Angleterre et jouent vraiment très bien : leurs deuxième album est révélateur, tant dans sa version anglaise que dans ses deux avatars américains.

Oh P… ! Dix ans !

Ce blog a dix ans (et un mois) cette année ! Après en avoir développé un premier, assez schématique encore, il y a 20 ans, soit à peu près aux prémices des blogs, puis un deuxième beaucoup plus élaboré grâce à Rapidweaver quelques années plus tard, et qui a subsisté plusieurs années, celui-ci a connu plusieurs versions et est passé par différentes applications plus ou moins performantes avant de trouver, il y a environ cinq ans, la forme que vous connaissez actuellement, et qui me convient suffisamment pour ne pas avoir envie d’en changer –jusquà maintenant…– !

Ce blog a dix ans, donc, et compte 1878 notules –avant celle-ci– et ± 2600 commentaires validés, ce qui est peu quand on sait que le filtre anti-spam en a stoppé plus de 50 000.

Quant à savoir si c’est reparti pour dix ans, c’est une autre histoire !

Playlist « Vieilles retrouvailles, encore… »

Je retrouve avec plaisir ces disques, témoignages d’oeuvres connues par coeur, mais que je n’avais plus écoutées depuis lustres dans ces versions, pourtant fort belles, mais assez rapidement supplantées par d’autres encore plus à mon goût ! -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je m’explique : lorsque j’ai acheté ce coffret, à peu près au moment de sa parution –les notes de pochette disent 1987, je pensais que l’achat était un peu plus tardif-, les séries dites « économiques » n’existaient pas encore, et un tel coffret représentait une somme conséquente pour moi, à l’époque –de l’ordre de 350 à 400 francs soit environ une centaine d’euros en équivalent pouvoir d’achat 2023-. Néanmoins, le contenu justifiait son achat, d’autant qu’il s’agissait alors de la première intégrale CD de ces oeuvres sur mes étagères : j’avais eu en cadeau d’anniversaire, vers 9-10 ans, un coffret LP de ces concertos dont le pianiste était Brendel, sous étiquette Vox Turnabout, de qualité très variable, les orchestres n’étant pas tous fameux…-.

Bref, j’ai beaucoup écouté ce coffret, puis quand sont parues les première séries économiques, à partir de 1988, je me suis tourné vers des versions que j’aimais d’avantage –première intégrale Gilels, première intégrale Kempff…-.
A la réécoute, ce coffret est quand même tout-à-fait remarquable : excellent tout jeune pianiste, Leon Fleisher, prometteur mais trop tôt disparu des radars pour raisons de santé et un chef, George Szell –un tyran à grosses lunettes très efficace mais pas très rigolo…– moins raide que dans l’intégrale qu’il enregistra une dizaine d’années plus tard avec Gilels. Etonnamment, ce premier remastering est très bien réalisé, alors que très souvent, les premières rééditions chez CBS étaient très moyennes, à l’instar des pressages européens des LP de cette firme, fort médiocres dans mon souvenir, tout au moins pour la branche classique du label.

Bref, le week-end démarre bien !

Playlist « Pas collector, mais presque ! »

Au tout début de l’ère du disque Compact, soit dans la première moitié des années 80, Archiv Produktion, branche de Deutsche Grammophon spécialisée en « musiques anciennes », publia une collection anthologique de coffrets argentés relativement onéreux consacrée à Johann Sebastian Bach, assez sobrement intitulée JS Bach Compact Disc Edition, dans l’optique de célébrer le tricentenaire de sa naissance. Parmi ces coffrets figurait celui que j’écoute aujourd’hui, le seul de cette édition pour lequel je m’étais saigné pour me l’offrir. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A l’époque, les interprétations de Ton Koopman à l’orgue et de Trevor Pinnock au clavecin étaient considérées comme presqu’avant-gardiste et ces deux artistes commençaient à être reconnus des mélomanes, d’autant qu’ils avaient signé auprès de la firme la plus prestigieuse dans le domaine de la musique baroque. Comme je ne suis revenu que très rarement à ce coffret, et pas dans la dernière décennie, ni peut-être dans la précédente, j’ai voulu réentendre ce qu’il en était, quarante ans, voire plus –les pièces pour clavecin ont été enregistrées pour la plupart en 1979-, plus tard.

Ayant relativement peu de points de comparaison –ma discothèque est relativement pauvre concernant Bach, et je n’aime réellement beaucoup que les Variations Goldberg et l’Art de la fugue, et dans une moindre mesure les Passions ; je ne connais que plus ou moins bien le reste de son imposante production, quasiment pas ses cantates, qui m’ennuient profondément…-, j’ai beaucoup apprécié les quelques pièces pour orgue entendues ce jour -la fameuse Toccata et fugue BWV 565, évidemment, le non moins fameuse Passacaille BWV 582 et les 6 Chorals « Schübler ». Ton Koopman y est un organiste inventif -quelques ornementations,-, vif, vivant et précis.
Les mêmes qualificatifs s’appliquent à Trevor Pinnock, qui retrouve ici -Concerto italien BWV 971 ; Ouverture française BVW 831 ; Toccata BWV 913 ; Fantaisie chromatique et fugue BWV 903- la même verve que dans ses somptueuses Variations Goldberg, enregistrées à peu près à la même époque.

D’heureuses retrouvailles, donc !

Surprise à déguster au coin du feu

Et hop ! Sans trop crier gare, l’hiver arrive à partir de demain et durera au moins une petite semaine ! Raison de plus pour passer une journée ou une soirée au coin du feu, à profiter, tranquillement emmitouflés, de cette première surprise de cette nouvelle année, que vous trouverez ici !

ENJOY !

Playlist « Vieilles choses : belles choses »

Je retrouve, avec cette playlist et avec plaisir, d’antiques connaissances : des oeuvres que je connais sur le bout des doigts depuis très longtemps, dans des versions de haute tenue et des remasterings soignés : les belles choses sont indémodables !

Schubert – Symphonie n°8 « Inachevée » – OS Pittsburgh, William Steinberg – 1957
Kodaly – Hary Janos, suite – Orchestrai. RIAS Berlin, Ferenc Fricsay – 1961
Schumann – Symphonie n°4 – Philharmonia Orchestra, Otto Klemperer – 1960
Franck – Symphonie en ré mineur – Philharmonia Orchestra, Constantin Silvestri – 1959
-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

1924-2024 : cent ans de droit local en Alsace-Moselle

Cent ans après son introduction, le droit local d’Alsace et de Moselle fait partie désormais de la « légalité républicaine ».
En effet, la position particulière du droit local au regard de la Constitution a été confirmée, le 5 août 2011, par une décision du Conseil constitutionnel, qui a considéré –article 4 de la décision– que le maintien du droit local correspond à un « principe fondamental reconnu par les lois de la République ».
En statuant ainsi, le Conseil constitutionnel a décidé que la législation républicaine a consacré le principe selon lequel, du point de vue du droit constitutionnel, « tant qu’elles n’ont pas été remplacées par les dispositions de droit commun, les dispositions particulières aux départements du Bas Rhin, du Haut Rhin et de la Moselle peuvent demeurer en vigueur ».
Ainsi, le Conseil constitutionnel a reconnu la compatibilité de principe du droit local avec la Constitution.
Pour tout savoir sur le droit local alsacien-mosellan, désormais centenaire, ce remarquable guide vous éclairera parfaitement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Et, pour en comprendre certains tenants et aboutissants, je vous renvoie à de synthétiques lectures, ici et . Bonne lecture !

2024 : une résolution chasse l’autre !

Après avoir remis de l’ordre dans le moteur du blog, voilà que, saisi d’une nouvelle bonne résolution –quelle frénésie en ce début d’année : ça ne va pas durer ! -, j’ai profité d’un peu de temps libre et d’une météo fort maussade, hier, pour mettre à jour le fichier de gestion de ma discothèque, laissé en souffrance depuis plusieurs mois –quasiment depuis le début de l’année dernière, en réalité-.
Il faut dire aussi que mes achats de disques se sont très largement restreints en 2023, ce qui a rendu l’opération moins fastidieuse qu’initialement prévu : la tache n’était pas si considérable que cela, et une petite heure m’a suffi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En revanche, il y a bien longtemps que je ne tiens plus trop de statistiques, notamment parce que le fichier Excel qui est remis à jour n’a pas encore été exporté vers ma base de données, ce qui fausse certains tris complexes. La base de données existe toujours, mais je n’ai pas encore réinstallé le logiciel qui sert à la gérer –l’excellent Claris FileMaker Pro-…
Disons donc qu’il y a, d’une part, Beethoven et d’autre part The Rolling Stones : l’un et l’autre sont très largement les mieux représentés au sein de leur catégorie respective.

Playlist « Magnifique duo d’exilés »

A la fin des années 1950 et au tout début des années 60, un formidable duos d’exilés enregistra une formidable série des plus célèbres concertos pour violon, qui demeure encore parmi les versions les plus recommandables plusieurs décennies plus tard. –Cliquer sur l’image pour la vrai en plus grand : vous noterez que dans le lot, le concerto pour violon de Brahms est manquant. Les deux artistes l’ont également enregistré, mais je n’aime pas cette oeuvre.-.

Nathan Milstein, le violoniste, quitta la Russie rapidement après la révolution d’octobre 1917 : désigné comme « ambassadeur culturel de l’Union soviétique », il profita d’une tournée à l’étranger pour fuir son pays natal et n’y retourna jamais, obtenant sa naturalisation américaine pendant le seconde guerre mondiale.
Quant à William Steinberg, je vous en ai déjà parlé assez longuement ici ou , et je vous avais également présenté sa remarquable intégrale des symphonies de Beethoven, et sa singulière histoire, ici. Inutile donc d’y revenir plus amplement ! Il s’exila d’Allemagne dès 1936 pour fuir le régime nazi et arriva finalement aux Etats-Unis, pour devenir l’assistant de Toscanini avant de prendre la direction de l’orchestre de Pittsburgh.

Les enregistrements de cette playsist ont été réalisés comme suit : Beethoven – 1955 ; Bruch – 1954 ; Glazounov – 1956 ; Mendelssohn – 1954 ; Tchaikovsky – 1960. Milstein réengistra, parfois plusieurs fois, la majorité de ces concertos, avec des chefs plus ou moins prestigieux, mais jamais avec la même réussite, au moins à mes oreilles.

Repartir sur des bases saines !

Pour commencer 2024 sur des bases saines –et même si cela passera inaperçu chez vous-, j’ai procédé à un peu d’entretien du blog ces derniers jours : tout va bien et presque très bien, mis à part quelques anciens liens morts parce que j’avais un jour trop bidouillé avec php et joué avec le moteur du blog pour divers tests de thèmes…
J’ai également procédé à une sauvegarde de la totalité du blog, ça peut toujours servir –l’expérience m’a montré qu’une sauvegarde mensuelle n’était pas superfétatoire, à l’occasion ! -. Je peux dormir tranquillement, désormais !

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

 

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