Surprise de fin d’été
Un doux parfum de nostalgie, une once de saveur élégiaque, ce mois-ci… Pour contempler l’été qui se retire petit à petit… Ici, les feuilles commencent à tomber lentement, mais sûrement, déjà !
La surprise se trouve là.
Un doux parfum de nostalgie, une once de saveur élégiaque, ce mois-ci… Pour contempler l’été qui se retire petit à petit… Ici, les feuilles commencent à tomber lentement, mais sûrement, déjà !
La surprise se trouve là.
Samedi dernier, avant d’appendre que j’étais au bord de la ruine et à l’aube d’un régime forcé, j’ai acheté ce bel objet mis en image dans la notule –cliquer sur l’image pour la voir en grand-. Très bel objet, en effet, que cette première intégrale des symphonies de Beethoven conçue en tant que telle. En février 1963, les premiers souscripteurs, en Europe, pouvaient en effet disposer de ce coffret de 33 tours, l’accès aux symphonies hors coffret était impossible dans un premier temps. Pari osé, qui fut pleinement relevé : il s’agit de l’intégrale des symphonies de Beethoven la plus vendue de l’histoire du disque -100 000 albums après 1 an, 1 millions d’exemplaires en 1970…- alors même que l’ensemble était très -très- cher pour les bourses de l’époque : l’équivalent de plus d’une semaine de salaire moyen pour un salarié de 1963, selon les pays de résidence. Ce qui est énorme, vu d’aujourd’hui !
Pour autant, cette intégrale n’a jamais quitté le catalogue de l’éditeur, ce qui en soit constitue déjà un exploit rare, voire quasiment unique –il me semble que les concerti pour piano de Brahms par Gilels/Jochum sont dans le même cas– en ces temps de très courte vie d’un enregistrement, d’une manière générale. Même si la première réédition en CD a attendue 1988 -mais les 33 tours étaient encore relativement en vogue à ce moment-là. Cette première réédition était convenable en termes de qualité sonore, mais sans plus, elle fut suivie au début des années 90 d’une réédition « économique » et en disques séparés en Allemagne. Il a fallu attendre leur réédition dans l’édition intégrale des oeuvres de Beethoven –qui coûtait également un demi-bras, mais où on trouve de vraies pépites– pour retrouver ces symphonies dans un très bon remastering, mais avec un visuel à mon avis pas très beau –cf. imagette à droite-. En 2003, une édition en SACD améliorait encore les choses, pour un prix là encore très élevé…
Cette toute nouvelle édition, donc, outre qu’elle a été durant quelques jours accessible à prix très raisonnable -ça a déjà augmenté de près de 40% quand même en une semaine, édition limitée (c’est eux qui le disent) oblige-, bénéficie d’un remastering absolument époustouflant en 24 bits / 96 kHz, dont on peut réellement bénéficier, puisqu’un bluray audio de ce remastering est également livré avec le coffret, ce qui permet de profiter pleinement de ce nouveau remastering, encore meilleur semble-t-il que l’édition en SACD. Et là, c’est carrément magique ! L’interprétation reste du meilleur niveau, mais après 50 ans, on le savait déjà. Par contre, le travail sur les plans sonores -les bois à leur place, enfin !- est exceptionnel, de même que la dynamique et la richesse des timbres. Ajoutons pour finir que le livret est très bien conçu, avec illustrations rares et textes de qualité… Que du bonheur, en définitive !
Mercredi soir, en rentrant tard du travail, j’ai trouvé dans ma boîte aux lettres le truc qui s’appelle « Avis d’imposition » ! Enfer et stupéfaction ! L’achat d’un gramophone, évoqué dans la notule précédente, devra attendre un certain temps certain…
Du coup, me voilà réduit, tel Till Eulenspiegel, à mettre en place un nouveau régime qui me permettra de finir l’année, et qui prendra la forme suivante :
Lundi : des patates
Mardi : des patates.
Mercredi : des patates.
Jeudi : des patates.
Vendredi : des patates aussi !
Le samedi, ce sera du riz et le dimanche, j’opterai pour des pâtes -avec même un peu de sauce…- !
J’ai trouvé cela, aujourd’hui ! Le plus ancien enregistrement –24.02.1901– du compositeur que je connaisse ! Ça sonne comme du Coppola, mais en mieux !!! Après avoir vu la date, vous n’en croirez pas vos oreilles ! C’est presque normal : quand on connaît l’oeuvre, l’oreille reconstruit ce qu’elle entend, et cela passe donc vraiment sans aucune difficulté, mieux en tout cas que certains enregistrements en direct du Metropolitan Opera des années 30 : essayez, et vous jugerez par vous même.
Quant à moi, il est temps que je m’achète un gramophone… et plein de vieilles cires.
Le morceau en question à l’écoute :
Pour bien démarrer le week-end, entamé depuis quelques heures déjà… L’été revient arrive petit à petit, la chaleur aussi, mais plus guère d’occasions d’en profiter désormais !
Edit tardif : surveiller vos écrans dans les temps à venir, la nouvelle, réjouissante, vient de tomber ce matin. Voilà un film à ne pas manquer, après déjà un excellent documentaire paru il y a quelques années. Bande-son tonitruante assurée, accompagnée d’éventuels démontages -et lancers- de sièges !
Entre deux réunions, deux sandwiches et quatre rendez-vous !!! Déjà ? Ben oui, c’est la reprise depuis quelques jours !!! D’ailleurs, il faut que je file !
Quand le meilleur guitariste de blues anglais -Mick Taylor, pour une fois avec une Fender Stratocaster- rencontre son mentor -Albert King-, en compagnie de celui qui le lança -John Mayall, au piano électrique ou à l’hamonica et en marcel, comme à son habitude-, ça donne çà, et c’est exceptionnel ! Si vous avez le temps, je vous recommande de regarder toute la video. Si vous êtes pressé, passez directement à 10:50 et regardez jusqu’à la fin ! C’est exemplaire de feeling et de maîtrise, sans aucune ostentation !
Celui-ci, comme je l’avais déjà plusieurs fois laissé entendre, ne constituait pas vraiment ma tasse de thé de cappuccino, jusqu’à présent ! Et pourtant, depuis deux jours, j’en ai écouté quelques-uns avec un peu plus d’attention et de persévérance. Mes oreilles en ont été un peu récompensées ! Bon, on est loin de Wagner ou de Richard Strauss dans le traitement des voix et du drame, et, surtout, dans un tout autre esprit, mais j’ai largement survécu et cela me vaudra sûrement quelques joyeuses découvertes, qui sait !
Ces derniers jours, donc, voici ce que j’ai écouté -de l’avis largement partagé de connaisseurs autrement plus au fait de ces opéras que moi, de très bonnes versions, tant qu’à faire, on ne va pas se priver non plus…- avec un certain plaisir :