Playlist post-romantique

C’est une playlist assez brève que j’écoute ce soir, au terme d’une journée pleine de soleil ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Die tote Stadt –la ville morte– est un opéra assez peu connu d’Erich Korngold, composé en 1920, dans une veine assez proche de Richard Strauss ou Gustav Mahler, voire Zemlinsky.

ToteStadtL’argument est assez complexe, en voici le résumé, tiré du site de France-Musique : « Nous sommes à Bruges vers la fin du XIXeme, Paul ne s’est jamais remis de la mort de Marie, sa jeune femme adorée. Il a même rassemblé, dans une petite pièce obscure, son « Temple du passé », tous les objets qui ont appartenu à Marie.
Paul vit dans le passé en refusant d’affronter sa vie sans elle. Mais Brigitta, sa veille servante qui est la seule à pourvoir pénétrer dans cette pièce la montre à Frank, l’ami de Paul. Ce dernier arrive et lui raconte, encore sous le coup de l’émotion, qu’il a vu Marie vivante. Un peu plus tard, Brigitta fait entrer dans la maison, une magnifique danseuse, Marietta, qui ressemble beaucoup à Marie.
Cependant Marietta est la vie même, elle aime le plaisir et le mouvement; elle reproche même à Paul sa tristesse. Celui-ci ne réussit pas à rester insensible au charme de Marietta. Il était donc déchiré entre  son attirance pour Marietta et sa dévotion pour Marie. Marietta lui manque, il brûle d’envie de la revoir. Il se cache derrière un arbre pour l’observer danser en compagnie d’une troupe de théâtre. Paul, jaloux, fait des reproches à Marietta mais elle ne répond rien. Le désir est plus fort : Marietta veut aller chez Paul pour lui faire oublier Marie.
Marietta apparaît dans le Temple du passé, au milieu des portraits de Marie. Elle tente de séduire Paul mais il résiste. Elle devient alors railleuse et moqueuse; elle prend la mèche de cheveux, l’enroule autour de son cou. Paul, fou de rage, l’étrangle puis murmure « Mainteant, c’est tout à fait comme Marie ». Paul se réveille, ses yeux cherchent Marietta, morte, mais rien. Elle entre alors pour checher son ombrelle, il sait qu’il ne l’a reverra plus. Frank arrive en proposant à Paul de partir. Paul accepte de fuir Bruges avec lui après avoir lancé un dernier regard au portrait.
« 

Die tote Stadt fut créé tardivement en France à la scène –Strasbourg, 2001 et j’y étais 🙂 ! -, mais une version « de concert » –càd sans mise en scène– avait été donnée à Paris en 1982. L’oeuvre connut les honneurs du disque assez tardivement également, puisque l’enregistrement présenté ici est une « première mondiale » datant de 1975 –des extraits ont été enregistrés, cependant, aussi tôt qu’en 1924 et il existe un live intégral « officieux » des années 50, assez difficile à trouver cependant-.

Playlist en rouge et noir

C’est dimanche, et j’aborde la discothèque par couleurs, sans envie précise ou plus particulière, la pile des nouveautés étant en bonne voie d’épuisement… J’ai quand même, outre la playlist affichée ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, découvert quelques oeuvres symphoniques des fils Bach : rien d’inoubliable, mais ça s’écoute agréablement.

Playlist13032016

Ce matin, l’IA s’est montrée faillible, et après quatre heures de lutte acharnée, l’homme a vaincu, dans une situation à nouveau fort complexe ! l’honneur est sauf, et on a même, déjà, trouvé un nouveau candidat au suicide ! La victime en cours tenait exactement le même discours il y a quelques semaines…

Playlist fin de règne

Ce matin, dès potron-minet, Alphago continuait à massacrer Lee Sedol, qui a essayé de résister en complexifiant une situation a priori mal engagée et semble s’être retrouvé pris à son propre piège : il a encore échoué, et, perdant cette manche, il a également perdu le match, les deux parties à venir étant pour l’honneur et la survie de l’espèce, dont il faut quand même se soucier un peu : les mines dépitées des très nombreux journalistes asiatiques lors de la conférence de presse montraient tout le désarroi face à cet échec non programmé. En Chine, au Japon et en Corée, l’événement a d’ailleurs été suivi en direct par plusieurs dizaines de millions de personnes, c’est dire son importance là-bas !

La partie s’étant achevée assez rapidement, j’ai pu me consacrer un peu au plaisir de mes oreilles avec cette playlist actuellement à l’écoute. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist12032016

Précision utile : si vous utilisez Safari pour suivre ce blog –ce qui est tout-à-fait à votre honneur-, vous pouvez être ponctuellement et aléatoirement confrontés au bug « Nan:Nan » lors de l’écoute des extraits musicaux proposés : c’est « normal », c’est un bug de Safari répertorié de longue date et non corrigé : il suffit de rafraîchir la page.

Du Go à X-Files comme du coq à l’âne

Hier soir, en rentrant, je me suis précipité pour regarder la fin de la deuxième manche entre Alphago et Lee Sedol, dont j’avais entamé le visionnage très tôt le matin, et que j’avais dû quitter pour aller travailler… C’est vraiment passionnant, et les commentaires aident à comprendre au mieux ce qui se passe sur le goban et à essayer d’élaborer une stratégie. A l’inverse de tous les pronostics initiaux, la machine a encore gagné ! Avec tout cette histoire, qui se prolongera demain matin dès 5 heures, je n’ai même pas eu le temps d’écouter la plus petite oeuvre musicale, puisqu’aujourd’hui, je m’y suis mis également, pour essayer de battre mon ordinateur. Comme je suis quasiment novice à ce jeu, évidemment, je n’ai pas gagné ! Et ça va à l’encontre d’à peu près toute logique propre aux échecs, du coup, cela ne m’aide guère, au contraire !

J’ai proposé à CookingCat de nous inscrire dans un cercle de Go, elle m’a regardé avec de drôles d’yeux et ne comprend pas qu’on puisse rester des heures devant un plateau… Pfff…

DiablotinGo

Après tout ça, il me restait néanmoins assez de temps pour regarder les épisodes 10.5 et 10.6 de X-Files, et je peux vous annoncer que la fin de 10.6 laisse présager un 11.1, ou alors je ne m’y connais pas ! Pour achever en beauté la série, la fin de 10.5 aurait d’ailleurs très bien convenu, avec un instant de sérénité dans le pré/jardin jamais rencontré à dire vrai dans cette série. Au demeurant, les deux épisodes étaient très bons, et on a même découvert les deux agents qui, potentiellement, succéderont à Mulder et Scully lorsqu’ils partiront en retraite vers 15.5 ou 15.6 !

Nouvelle victoire pour l’IA

Ce matin, tôt, on pouvait suivre le match tant attendu entre AlphaGo, intelligence artificielle capable de calculs complexes et dotée d’une mémoire vertigineuse, et Lee Sedol, considéré comme l’un des plus forts joueurs du monde au 21ème siècle, et qui avait annoncé que dans ce match constitué de 5 manches, il envisageait de pouvoir gagner 5-0 assez facilement.

LSedolGoEt bien  c’est raté : il vient de perdre la première manche, au terme d’une fort belle partie, que vous pouvez retrouver intégralement en lignele début est un peu haché, mais toute la fin fonctionne très bien, les commentaires par un grand professionnel du jeu aident à comprendre les enjeux et sont tout-à-fait faciles à comprendre, même pour un néophyte-. Esthétiquement parlant, le plateau, en fin de partie, était très beau à observer et le champion humain s’est dit à la fois surpris du niveau de jeu de la machine –qui a, semble-t-il, accompli d’énormes progrès en quelques mois– et très déçu de sa défaite ! La suite demain matin, même heure –5 heures, heure française-.

Et puisqu’on parle de GO, mon intelligence, qui fonctionne par analogie, me conduit à vous proposer ce petit extrait…

Playlist éminemment classique

Après une journée marquée par de jolis bouchons –ce matin, à cause de la petite giboulée de neige, ce soir pour cause d’engorgement traditionnel à l’heure envisagée-, qui ne sont que des préludes de ceux qui m’attendront vraisemblablement demain –grève des trains et des transports en commun-, une petite playlist très classico-classique est tout-à-fait bienvenue ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist08032016

Le Schumann de Nikolaus Harnoncourt, disparu dimanche –2016 : funeste année pour les musiciens !– est très différent du Schumann romantique que l’on a l’habitude d’entendre !

Playlist de presque neuf et d’ancien

Hier, pour donner un peu de couleur à la grisaille du ciel, j’ai concocté une plalylist assez peu harmonieuse de prime abord, mais finalement très agréable, mêlant des enregistrements plutôt anciens  et des choses presque très récente selon mes standards personnels. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist05032016

A priori, il n’est pas excessivement utile de présenter Jasha HEIFETZ, l’empereur-ou le pape, c’est selon…– des violonistes, considéré par beaucoup comme le plus grand violoniste du 20ème siècle et le plus important depuis Paganini.
L’homme reste un mystère, il ne se livrait guère et ne souriait jamais en public. Il mourut richissime –il touchait des cachets exorbitants, et exigeait et obtenait, au minimum, le double de ses partenaires les plus prestigieux-, même s’il arrêta sa carrière assez tôt, et enregistra beaucoup : ses disques restent largement accessibles et sont autant de leçon de style –un archet phénoménal, un vibrato ultra-rapide, une justesse confondante, une grande précision rythmique dans des tempi généralement très vifs-, même si on peut souvent préférer des versions d’autres violonistes. Ce petit extrait permettra de vous faire une idée de la chose…

Plages infinies !

The CookingCat a enfin pu poser ses dates de congés d’été ! Il était temps ! Et du coup, nous avons pu chercher et trouver un gîte pour nos vacances à venir ! A nous les plages infinies !

Bon, ce n’est pas pour tout de suite, loin de là, mais la perspective est réjouissante malgré tout ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

PlagePrepaVac

De l’angoisse au burlesque

XFilesS10Suite, hier soir, des aventures des fameux « special agents » des dossiers non classés du FBI, Fox Mulder & Dana Scully. Leur retour, la semaine dernière, permettait de reposer un cadre et un esprit, au-delà d’un contenu très allusif, format d’une série oblige : 48 minutes pour résumer 9 saison, c’est court !  –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand le look des deux acteurs, une quinzaine d’années après-.

Hier soir, donc, on est passé, l’espace d’un moment, de l’angoisse au burlesque, dans un premier épisode qui échappait à la parodie en se réfugiant dans l’autodérision : c’est très réussi dans son genre ! Quant au second épisode, il permettait de retrouver tous les codes de cette série mythique : décors soignés et glauques, éclairages sombres et jeux des lampes-torches, dont les rayons croisés formaient un amusant X, justement : rien n’a été laissé au hasard dans la mise en scène, toujours aussi méticuleuse. La bande-son demeure toujours soignée également.

Abordé avec un regard bienveillant et indulgent, ça reste tout-à-fait bien, et j’attends la fin de cette courte saison, programmée pour la semaine prochaine, avec autant d’impatience !