La nouvelle risque rapidement faire la Une de quelques journaux…
Elle concerne la nouvelle série de brevets déposés par Apple, qui ne manquera pas de faire jaser dans les chaumières, puisque l’objet concerné est… Je vous laisse découvrir cela vous même –cliquer sur l’image pour va voir en plus grand, de nombreux aspects de l’objet semblent en effet concernés…-.
Finalement, on ne sait pas qui est le plus à blâmer ici : la firme déposant le brevet, ou l’agence américaine chargée de collecter les demandes –celle-ci n’a pas encore été validée, précisons-le-.
Suite à un petit échange récent avec Sardequin sur son blog, j’avais envie, ce matin, de réécouter un peu de Kurt Weill sans passer par la case «approche vocale» de sa production, même si j’apprécie énormément cette dernière, qui constitue la part la plus importante de son oeuvre.
Mais Kurt Weill a également produit deux symphonies, qui ne ressemblent aucune autre de cette époque et ne sont pas inintéressantes pour autant –il avait un vrai talent pour de jolies alliances de timbres et une prédilection marquée pour les petits orchestres cuivrés-. Ces oeuvres sont rarement jouées et ont presque disparu du grand répertoire : la première symphonie est une production estudiantine encore très marquée par son époque et vaguement atonale, où l’on sent plus les influences contemporaines de ses maîtres -dont Busoni- que la personnalité en devenir du compositeur. Elle connut uj succès d’estime et Zemlinsky l’appréciait beaucoup, par exemple.
La seconde symphonie s’inscrit dans une veine plus mélodique et constitue en quelque sorte une synthèse du métier acquis dans la composition d’opéras, suite à sa rencontre avec Bertold Brecht. Le deuxième mouvement est très agréable aux oreilles, notamment. Son concerto pour violon et orchestre à vent me semble moins intéressant, et cela fait très longtemps qu’il est sorti de mes oreilles, je ne dois pas l’avoir écouté dix fois…
J’ai donc choisi ce disque, agrémenté d’une fort belle prise de son, –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, qui, outre les deux symphonies sus-citées, comporte une réduction pour orchestre à vents de « L’Opéra de Quat’Sous », son oeuvre la plus populaire et qui a fort bien résisté à l’usure du temps. Une vraie réussite, où il s’approprie les nouvelles formes en provenance de la musique populaire des Etats-Unis, et que vous pourrez entendre en petit extrait ci-dessous. Cela permettra d’égayer ce dimanche pluvieux –et ça fait du bien après les grosses chaleurs des semaines passées-.
Tombé du lit fort tôt ce matin, j’ai dû attendre un peu avant de lancer cette playlist un peu tonitruante, qui, sinon, aurait réveillé la maisonnée –ça ne supporte pas d’être écouté à trop faible volume, ces oeuvres ne s’y prêtent pas du tout !-. –Cliquer sur l‘image pour la voir en plus grand-.
On retrouve en vrac la huitième symphonie de Mahler, dite « Symphonie des mille » parce que son exécution réclame pas moins de 1000 interprètes –1029 exactement pour sa création-, que je n’écoute que très rarement, parce que dans le cadre d’une écoute domestique, cela ne fait pas grand sens, d’une part, et que je ne l’apprécie pas outre mesure, d’autre part.
Le disque Saint-Saëns, peu goûté par les critiques en France mais très positivement apprécié par les critiques hors de nos frontières, a la particularité d’avoir déplacé les orgues de la cathédrale de Paris dans la salle du Philharmonique de Berlin par le biais du re-recording : les trois premiers mouvements sont vraiment excellents, mais le son de l’orgue, dans le dernier, est laid, mais tonitruant, en effet !
Petit, Mazeppa, de Liszt, était l’une de mes oeuvres préférée, découverte quand j’avais moins de 8 ans. J’avais, en particulier, été sensible à l’histoire du héros de ce poème symphonique, emporté, tout attaché et enduit de goudron, sur un fougueux coursier. De même, la Fantaisie hongroise a été une de mes premières découvertes, à la même époque, et je crois que je la préfère aux concerti pour piano du compositeur –de surcroît, le pianiste de cette version est fabuleux-.
La maisonnée étant réveillée, le volume sonore y est assez élevé depuis un petit moment 🙂 ! Un petit extrait du dernier album écouté –excellent et très bien enregistré– devrait avoir le même effet chez vous !
Le week-end s’annonce joyeux avec la fin de la canicule et des températures nettement plus supportables depuis deux jours.
Pour l’aborder, une petite opérette, ce soir, fera parfaitement l’affaire, d’autant que la production de cet album –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– d’une oeuvre légère mais agréable aux oreilles fut particulièrement brillante : souci des dialogues, importants dans ce répertoire, voix choisies avec soin et discernement –et quelle joie d’entendre René Kollo dans ce répertoire plutôt que dans ses Wagner un peu sous-dimensionnés-, orchestre dirigée avec élégance et raffinement –le chef raffolait des oeuvres de ce genre et s’y montra souvent inspiré, dans le genre « grand-style » qu’il affectionnait pour les opérettes viennoises-.
L’argument –simple sans être simpliste, parfaitement ancré dans son époque, l’oeuvre ayant été créée en 1905– et l’importance de cette opérette –la plus jouée au monde ?– sont parfaitement résumés ici, et vous pourrez même en entendre un extrait juste en-dessous !
Tiens, la rentrée est passée et je ne vous ai pas encore soumis de devinette ? Il est donc plus que temps, d’autant que je connais une lectrice de ce blog qui s’est convertie récemment à France-Musique –la radio où l’on cause beaucoup de musique classique mais où on n’en entend pas tant que ça, en définitive…-.
Elle pourra peut-être répondre, elle aussi, à cette devinette, maintenant qu’elle est devenue savante ? Tous les autres peuvent jouer aussi, bien évidemment !
La règle en est très simple : il s’agit d’écouter l’extrait suivant, et de deviner ce qui a inspiré le motif de quatre notes que les cuivres répètent tout au long de cet extrait, et bien au-delà. Prêt ! Cliquez et jouez ! Comme toujours, le vainqueur sera récompensé !
Petit message d’alerte ce soir vers 19h30 alors que j’écoutais tranquillement le pétulant extrait qui accompagne cette notule : mise à jour d’iTunes disponible, avec notamment une « nouvelle interface simplifiée » pour Apple Music –que je n’utilise jamais– et la possibilité future de « piloter iTunes par le biais de la voix » avec Siri –genre de commande vocale qui permet une fois sur deux d’écouter le morceau énoncé : c’est aussi lié au fait des nombreux doublons de ma discothèque virtuelle, je pense…-. Bref, tout cela annonce également une mise à jour majeure du système d’exploitation dans un futur très proche !
Installation réalisée : essayons pour voir… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Evidemment, l’interface a encore été légèrement modifiée –quant à savoir si elle a été simplifiée, l’avenir le dira, mais elle est plus lisible puisque les zones de texte restent désormais d’un gris pâle qui facilité la lecture, tandis qu’auparavant, leur couleur était tributaire de la couleur dominante de l’illustration de l’album : parfois, ça piquait un peu les yeux !-, avec une mise en valeur des pochettes indéniablement améliorée au sein de l’interface.
Quelques icônes ont changé aussi –dont celle de la gestion d’Airplay, j’ai cru un moment que cette fonction avait été enterrée dans un sous-sous-menu, ce qui eût été du dernier pratique…-. Pour le reste, assez peu de changements notables, et je n’ai rien perdu suite à cette emprise à jour, même si les illustrations des albums ont mis un petit temps à retrouver un affichage rapide en mode « défilement » : la mise à jour a sans doute nettoyé quelque peu les caches !
Il ne me reste plus qu’à m’habituer à tout cela, mais l’adaptation devrait être rapide !
Comme je n’avais que peu de temps à consacrer à l’entretien de mes oreilles ce soir, après une journée de bureau dégoulinante et peu agréable du fait de la canicule qui continue à sévir ici, j’ai choisi cet unique album pour agrémenter un peu ma fin de journée. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand–
Téléphone, étonnamment, est le groupe français qui a sans doute le plus marqué les jeunes adolescents de la fin des années 70 et du début des années 80, dont je faisais partie –et peut-être le plus durablement si l’on voit le succès actuel de leur tournée de quasi-reformation– : non qu’ils furent meilleurs que d’autres groupes français de cette époque, mais ils furent peut-être à la fois les plus consensuels et les plus habiles à saisir l’air du temps et le souffle de renouveau auxquels nous aspirons à cette date.
D’autres groupes étaient sans doute aussi bons, mais soit trop politiquement engagés –Trust par exemple, dont le public était plus restreint-, soit trop éphémères pour avoir marqué leur époque –Starshooter, Bijou…-, soit simplement trop loin de la quête de la majorité des jeunes d’alors. Et Téléphone a su assez bien réalisé cette synthèse à point nommé. Leur phénoménal succès hexagonal ne s’explique sans doute pas autrement, parce que musicalement ou en termes de paroles, cela n’a rien d’exceptionnel avec un peu de recul… Même si, les souvenirs aidant, l’ensemble reste éminemment sympathique !
Il semble que les petits robots chargés du suivi des achats soient un peu fatigués ou en surcharge cognitive, dans ma boutique en ligne ! Voilà qu’ils me demandent si je suis toujours intéressé par l’achat de quelques chose que je viens d’acheter et qui m’a été livré il y a peu de temps !
Comme je l’ai déjà en double et que le dernier achat était proposé à un prix défiant toute concurrence, je vais raisonnablement m’abstenir de cliquer sur leur lien !
Pour tout comprendre, c’est à lire ici en français, et ici, en anglais dans un texte fort bien argumenté. Et c’est édifiant ! Etonnamment, l’affaire semble n’avoir pas encore fait les choux gras de la presse quotidienne à cette heure…
Après le débat sur « L’origine du monde », en voilà un autre : ce n’est pas passionnant, mais assez révélateur d’une manière de penser Outre-Atlantique qui nous échappe un peu…
Drôle de playlist sans queue ni tête pour entamer un très chaud week-end et clore une semaine caniculaire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Avec un opéra italien supportable par mes oreilles, dans une vieille mais bonne version, mais aussi la rencontre du vieil homme –son antépénultième disque et de loin pas son meilleur– et de l’enfant –brillant pianiste en devenir, ici âgé de 16 ans, pour son premier disque, de loin pas son meilleur…-.
L’album des Specials est excellent, du rocksteady frais et puissant et celui de Nouvelle Vague totalement anecdotique –répétition d’une formule qui tourne un peu en rond et ici, en plus, appuyé sur un répertoire pas folichon-, mais je vous en offre quand même un extrait : à petite dose et pour débuter le week-end, ça peut être plaisant !