Logiciel de mise en page, (re)test

De la mise en page créative, je n’en fais plus beaucoup actuellement, et je n’ai donc constaté qu’il y a quelques jours que ma version de Quark XPress, pourtant pas si ancienne que ça, ne fonctionnait plus avec la récente mise à jour du système d’exploitation –confirmation sur le site de l’éditeur-. La politique tarifaire de l’éditeur étant ce qu’elle est -et même si son prix de 629€ s’est effondré depuis que la concurrence s’est largement développée avec InDesign, que je n’ai personnellement jamais trop apprécié, malgré ses qualités-, je ne me voyais pas acheter une licence pour le peu d’usage que j’en aurais désormais.

En revanche, j’avais encore en réserve le logiciel Affinity Publisher dans une version récente, maintenue à jour et compatible, elle, avec macOS 26, mais que je n’utilisais pas après l’avoir rapidement testé il y a quelques années, étant beaucoup plus rapidement productif avec XPress ! Je m’y suis donc remis très rapidement hier matin pendant une petite dizaine de minutes pour me familiariser avec le logiciel : l’occasion de prendre de nouvelles habitudes et de se plier à de nouveaux repères ou un lexique différent de celui que je maîtrise ! Au demeurant, l’outil semble très puissant lui aussi, même si certaines fonctionnalités sont déroutantes après plus de 30 ans passés avec Quark XPress ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « Power Pop : Play It Loud ! »

Les travaux de raccordement au réseau urbain sont si bruyants –ils percent à travers les fondations de l’immeuble aujourd’hui et demain– que seule une playlist à haut niveau sonore permet d’écouter un peu de musique ! La playlist de ce jour est faite pour ça : trois albums énergiques -dont un double LP- enregistrés en live. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• The Flamin’Groovies – Rocking The Rounhouse – CD ***

Trois concerts londoniens, deux enregistrés en décembre 1976 et un troisième en juin 1978 dans la salle historique de la rotonde –Roundhouse– de Chalk Farm à Londres et qui donne son nom à l’album. Malheureusement, le son n’est pas exceptionnel et rend l’écoute un peu frustrante –la belle énergie du groupe passe régulièrement à la trappe-, loin de là, mais la setlist comporte quelques excellents titres et l’ensemble reste joué avec conviction et enthousiasme.

• Johnny Thunders – Live In Los Angeles 1987 – Double LP ****

A cette date, assister à un concert de Johnny Thunders relevait d’un pari audacieux : celui-ci a été enregistré dans un bon jour ! Le guitariste-chanteur est bien entouré –Jerry Nolan et Arthur «Killer» Kane à la section rythmique– et semble suffisamment sobre ce soir-là pour assurer une setlist complète ! C’est assez rare pour être souligné ! La quatrième face de ce double LP donne à entendre quatre titres extraits d’un bon concert enregistré à Osaka en 1991. Le son est meilleur que sur la plupart des bootlegs consacrés à Johnny Thunders, et c’est tant mieux !

• The Real Kids – Live At Monty Hall – 2015 – CD ****

Monty Hall est, à New York, la salle de concert de la station de radio WFMU, la «meilleure station de radio du pays» selon la presse spécialisée US. A cette date, le groupe a été remodelé autour de son créateur John Felice et se produit en tournée dans de petites salles pour la promotion de son album « Shake… Out Control ». Evidemment, cet album est loin de l’absolue réussite de « All Kinddsa Jerks Live » enregistré en 1983 au Bataclan –un des tout meilleurs albums live jamais enregistré, malheureusement trop méconnu-, mais ça reste un bon live, avec une setlist mêlant morceau récents- à cette date– et titres plus anciens.

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Playlist « Violon à l’ancienne »

Mes nuits sans dormir, une fois de plus… Avant de filer dans les Vosges pour la journée, une playlist composée de trois concertos pour violon enregistrés au tournant des années 50, qui constituent de belles versions dans chacun des cas envisagés. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Les étoiles attribuées valent pour la qualité des oeuvres plus que pour leur interprétation dans le cadre de cette playlist.

• Aram Katchaturian – Concerto pour violon en ré mineur
David Oistrakh – Philharmonia Orchestra, Aram Katchaturian – 1949 ***

Le grand fait de gloire du compositeur Aram Katchaturian reste son ballet « Gayaneh », avec sa célèbre « Danse du sabre », dont le guitariste Dave Edmunds délivra une adaptation époustouflante ! Son concerto pour violon est l’autre pièce du compositeur assez régulièrement enregistrée, et notamment au moins trois fois par David Oïstrakh, son dédicataire et créateur de l’œuvre.
Le concerto, en trois mouvements, dure une trentaine de minutes ; il est teinté d’éléments folkloriques arménien et se réserve de belles parties virtuoses au violon.

• Wolfgang A. Mozart – Concerto pour violon n°4 en ré majeur KV 218
Johanna Martzy – Orch. Chambre radio de Bavière, Eugen Jochum – 1952 **

Du Mozart adolescent -l’oeuvre, d’une vingtaine de minutes, a été composée en 1775-, de structure très classique et guère passionnant à mes oreilles, plutôt rétives en général à Mozart…

• Antonin Dvořák – Concerto pour violon en la mineur op. 53
Johanna Martzy – Orch. RIAS Berlin, Ferenc Fricsay – 1953 ****

Contemporain des concertos pour violon de Brahms et de Tchaïkovsky, celui d’Antonín Dvořák, créé en 1879, est, comme celui de Brahms, dédié au violoniste Joseph Joachim, sur les conseils duquel il le remodela durant deux ans. Curieusement, ce concerto, plutôt réussi –et supérieur à celui de Brahms à mes oreilles– n’est pas aussi populaire que le concerto pour violoncelle du compositeur, et reste moins souvent interprétée que les concertos de Beethoven, Brahms, Bruch, Tchaïkovski ou encore Mendelssohn et Sibelius. L’interprétation de Johanna Martzy est magnifique et elle est idéalement accompagnée par Ferenc Fricsay.

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C’est tout cassé !

Ma bonne vieille carte vitale, délivrée en août 1998 et qui ne m’avait quasiment jamais servi jusqu’en mars 2022 –mais qui me fait grand usage depuis…-, s’est brisée net en deux parties ! Le plastique, ça vieillit mal, et me voilà obligé d’en commander une nouvelle, sur laquelle il y aura même ma photo !

Playlist « Toute une histoire… ou presque ! »

Pour la playlist du jour, je me suis remis dans les oreilles les deux albums retraçant, en concert, l’histoire d’un groupe qui est mon deuxième groupe préféré : The Cure. Ils avaient publié, il y 6 ans presque jour pour jour, un remarquable coffret-anniversaire pour célébrer leur quarante ans d’existence, en 6 disques et un bel album photo, dans un écrin solidement cartonné –2 Blu-Ray et 4 CD proposant deux concerts londoniens, l’un en salle et l’autre en plein-air-, que je vous avais présenté à l’époque.

L’un des concerts, au Royal Festival Hall de Londres le 24 juin 2018, retrace les quarante ans d’histoire du groupe –1978-2018– de manière chronologique : « From Here To There », puis de manière chronologique inversée « From There To Here ». Ne manquent donc à l’appel que deux chansons qui seraient extraites de leur tout dernier et excellent album, pour que ce regard sur l’histoire du groupe soit complet.

Le concert-fleuve de ce jour –les concerts de The Cure sont les plus longs auxquels j’ai assisté et dépassent toujours allègrement les deux heures- permet de retrouver, en version « quintette » avec le très solide Reeves Gabrels à la guitare soliste,  des titres plus rares que les « tubes » les plus connus qu’ils jouent régulièrement lors des festivals où ils se produisent, et sont interprétés avec énergie et conviction –les films de ces concerts sont révélateurs à cet égard-. Bref, que du bonheur !

Désormais, la question est de savoir s’ils atteindront leurs cinquante ans pour célébrer un nouvel anniversaire ?

 

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Aujourd’hui, tuyauterie et triple vitrage !

Notre immeuble est en vaste –et, au bout du compte, coûteux– chantier depuis plusieurs semaines, avec ravalement de façade –et divers travaux annexes-, pour lequel nous n’avons même pas eu le choix de la couleur, imposée par les architectes des bâtiments de France (ABF) –lesquels architectes ont par ailleurs interdit toute mesure d’isolation par l’extérieur…-, d’une part, et, d’autre part et beaucoup, vraiment beaucoup plus bruyants, les travaux de raccordement au réseau de chauffage urbain, qui nécessitent de creuser de profondes tranchées sur la route, puis à travers les fondations de l’immeuble : pourvu qu’il ne s’écroule pas !
On profite de tout cela pour, tant qu’à faire, installer du triple-vitrage sur certaines fenêtres : celles qui ne donnent pas sur la rue, et donc ne nécessitent pas de demande auprès des ABF. Livraison et installation aujourd’hui !

Playlist « Eh bien dansez, maintenant ! »

Avec Thomas Beecham et Leopold Stokowski, Herbert von Karajan fut l’un des rares chefs d’orchestre à enregistrer régulièrement, parfois plusieurs fois et pour tous ses éditeurs –ainsi, il enregistra pour Columbia/HMV, Decca et Deutsche Grammophon les ballets de Tchaïkovsky, les valses de Strauss– et tout au long de sa carrière ce qu’on appelait des «lollypops» : des pièces légères, agréables, d’accès souvent très facile et pourtant quelque peu dédaignées par les mélomanes «sérieux» : un chef friand de friandises, en quelque sorte, et dont les albums du genre, toujours très soignés, se vendaient en général comme des petits pains !

La playlist de ce jour, qui s’écoule –et s’écoute– agréablement et sans commentaires superfétatoires en est une très bonne illustration. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Piotr Tchaïkovsky – La belle au bois dormant ; Le lac des cygnes, suites de ballets
Philharmonia Orchestra – 1954 ****

• Borodine, Ponchielli, Verdi, Tchaïkovsky – Ballets d’opéra
Orchestre philharmonique de Berlin – 1972 ***

• Johann Strauss – « Irresistible Strauss », valses
Philharmonia Orchestra – 1956 ****

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Playlist « Beethoven pour les boeufs et pour les ânes »

Poursuite de mon entreprises de fouilles parmi quelques raretés beethovéniennes, que je connais en réalité depuis longtemps mais que je n’écoute presque jamais, faute de temps essentiellement ! Aujourd’hui, quelques transcriptions d’oeuvres célèbres sous leur forme originale. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

• Grosse Fuge, transcription pour piano à quatre mains op. 134
Jorg Demüs, Norman Shetler – 1969 ****

La version pour piano à quatre mains de la « grande fugue », initialement écrite pour quatuor à cordes, fut déterrée au disque à l’occasion de la toute première édition Beethoven, pour le bicentenaire de sa naissance, en 1970, et n’a guère été réenregistrée depuis lors, au moins pour cet éditeur : elle apparaît lors de la parution de chaque nouveau méga-coffret anniversaire –1997, 2020– ! La transcription est du compositeur lui-même, pour faire plaisir à son éditeur : elle n’égale pas la version originale pour quatuor, mais elle reste à connaître cependant.

• Grosse Fuge, version pour orchestre à cordes op.133
Orch. Philh. Berlin, Wilhelm Furtwängler – 1952 ***

De nombreux chefs parmi les plus célèbres –Furtwängler, Klemperer, Karajan, Bernstein…– ont enregistré une version pour orchestre de la « Grande Fugue ». l’oeuvre s’y prête assez bien, mais elle perd un peu, dans cette configuration, son caractère visionnaire –la version de Furtwängler n’est pas non plus un modèle de rigueur…-. L’oeuvre fut publiée à part comme opus 133 par le compositeur, mais si, originellement, elle était conçue comme le dernier mouvement du 13ème quatuor op.130. A cette occasion, Beethoven traita son public, médusé par cette fugue, de « boeufs » et d’ « ânes« …

• Symphonie n°2, version pour trio piano, violon et violoncelle op.36
Thomas Brandis, Wolfgang Böttcher, Eckart Besch – 1973 *****

Le joli petit bijou de cette playlist ! La transcription de la deuxième symphonie pour trio avec piano a été réalisée par Ferdinand Ries, sous la supervision de Beethoven. L’oeuvre s’y prête admirablement et l’ écoute en est des plus agréable ! Un très beau disque !

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Playlist « Souvent Beethoven varie ! »

Les 32 sonates pour piano de Beethoven représentent une conception nouvelle de l’écriture pianistique : elles constituent la pierre angulaire de l’histoire de la musique pour piano et leur importance ne saurait être surestimée. Mais le compositeur composa de très nombreuses autres pièces pour le piano, dont de nombreuses séries de variations, tout au long de sa vie. L’intégralité de ces variations constitue la playlist de ces deux derniers jours. Pour la plus grande partie, cette playlist est tirée du coffret-anniversaire intégral édité en 2020 pour les 250 ans de sa naissance, que j’avais présenté ici. Je l’ai simplement complétée, pour les 32 variations WoO 80, par la fabuleuse version live d’Emil Gilels, enregistrée en 1968 à Moscou.-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Nombre de ces variations ne font pas partie du corpus officiel de ses oeuvres publiées. Elles sont répertoriées dans le catalogue WoO –Werke orne Opuszahle– ou dans le plus tardif catalogue Hess, et certaines ont été composées lorsqu’il était encore adolescent, mais même ces « petites pièces » sont souvent remarquablement intéressantes et permettent de mieux comprendre la réputation de Beethoven-pianiste-improvisateur qui était la sienne de son vivant, avant qu’il ne devienne sourd : au fur et à mesure du déclin progressif de son audition, il se plaignait régulièrement que ses pianos, même les plus performants de l’époque, ne produisent pas un niveau sonore suffisant…
Quant aux quatre séries  inscrites au répertoire officiel du compositeur, elle sont tout-à-fait remarquables et n’ont rien à envier aux sonates qui leur sont contemporaines.

Liste exhaustive de l’ensemble des variations pour piano de Beethoven –beaucoup plus complète que celle de l’encyclopédie en ligne française, assez lacunaire !!!.
• 9 variations sur une marche E.C. Dressler en ut mineur, WoO 63
• 6 variations sur une chanson suisse en fa majeur WoO64
• 24 variations sur l’air « Veni amore » de Righini en ut majeur WoO 65
• 13 variations sur « Es war einmal alter Mann » de Dittersdorf en la majeur WoO 66
• 8 variations pour piano à 4 mains sur un thème du comte Waldstein en ut majeur WoO 67
• 12 variations sur le « Menuetto a la Vigano » de J. Haibel en ut majeur WoWo 68
• 9 variations sur un thème de Paisiello ‘Quant’e piu bello » WoO69
• 6 variations en sol majeur sur « Nel cor più non mi sento » de Paisiello, WoO 70
• 12 variations sur une danse russe du ballet de P. Wranitsky « Das Waldmädchen » WoO 71
• 8 variations sur une romance Grétry « Une fièvre brûlante » en ut majeur WoO 72
• 10 variations sur le duo « La stessa, la stessissima » de Salieri en si bémol majeur WoO 73
• 6 variations pour piano à 4 mains sur le lied « Ich denke dein » en ré majeur WoO74
• 7 variations sur « Kind, willst du ruhig schlafen » de Winter en fa majeur WoO 75
• 8 variations sur un tri de Sussmayer « Tandeln und Scherzen » en fa majeur WoO 76
• 6 variations faciles sur un thème original en sol majeur WoO 77
• 7 variations en ut majeur sur « God save the King », WoO 78
• 5 variations en ré majeur sur « Rule Britannia », WoO 79
• 32 variations en ut mineur sur un thème original, WoO 80
• Thème et variation en si bémol majeur « Zur Übung der Faust » Hess 99
• Thème et variation en la majeur Hess 72
• 6 variations en fa majeur, op. 34
• 15 variations et 1 fugue « Eroica » en mi bémol majeur, op. 35
• 6 variations en ré majeur sur un thème original op.76
• 33 variations en ut majeur sur une valse de Diabelli, op. 120

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