Playlist d’hier et d’aujourd’hui

Tandis qu’on est passé en une nuit d’une météo presqu’estivale à un quasi-retour de fin d’hiver, je suis passé pour ma part d’une playlist plutôt variée à la découverte d’un album unique réceptionné hier.

Peu de choses à dire –ou trop de choses à dire pour une courte notule– de la playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist22042016

On retiendra ainsi qu’elle présente • un concert entier des Rolling Stones au Japon, témoignage de leur première tournée tout là-bas en 1990 seulement –les ennuis narcotico-judiciaires de Keith Richards ayant conduit le groupe à y être longtemps interdit de séjour et à y annuler la tournée prévue dans les 70’s– et plutôt très bon si on considère la date déjà tardive. • Le Beethoven Arrau / Davis est l’un de mes tout premiers CD et bénéficia d’appréciations unanimement exceptionnelles au temps de sa sortie, jugement que je ne partageais pas complètement à l’époque, et encore moins maintenant que ma discothèque regorge de versions autrement plus passionnantes. Ça reste un beau disque cependant. • Le coffret Webern est indispensable et de très haute tenue et • le Chant de la terre de Mahler diffuse de remarquables sonorités, sans passion excessive.

Ravel_BringuierDepuis tôt ce matin, c’est à la découverte d’un album contenant les oeuvres orchestrales de Ravel par un tout jeune chef français prometteur, dirigeant un orchestre suisse, que je me suis lancé.
Ravel est, de très loin, mon compositeur français préféré : il a écrit une musique pudique, ciselée et raffinée, remarquablement orchestrée et dont le grand public a essentiellement retenu le Boléro.
On passera rapidement sur le contenant –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– : une pochette plutôt laide à mon goût et des textes de présentation plus axés sur le marketing et l’auto-promotion que sur la musique et le compositeur. Le contenu, a contrario, est passionnant : clair, vif, d’une grande transparence et d’une belle lisibilité, qui rendent justice aux oeuvres.

Voilà donc de quoi passer une belle journée !

2016 : sale année pour la musique…

La liste des musiciens disparus cette année vient de s’allonger aujourd’hui, avec le décès d’une des icônes de la Pop Music : Prince, de son vrai nom Prince Rogers Nelson, petit bonhomme plein de talent, introverti, égomaniaque et désinvolte, multi-instrumentiste brillant et compositeur d’une vraie créativité.

Je l’avais découvert, comme par hasard, lors de la vision d’une vidéo de sa chanson-phare, « Purple Rain », et j’avais été sidéré par son jeu de guitare fabuleux, et que je ne soupçonnais pas. Cette autre vidéo en apporte un témoignage complémentaire –à partir de 3:25, en particulier-.

There’s a moon in the sky…

… (called the moon) !

C’est à cette vivifiante chanson –que vous pouvez écouter en extrait ci-dessous– que j’ai immédiatement pensé hier soir, en prenant cette photo –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– d’une quasi pleine-lune fort lumineuse ! D’où ce titre qui n’est donc plus mystérieux désormais !

LaLune

Playlist tirage au sort -et une devinette-

TirageAuSortLa règle du jeu est toute simple : je lance iTunes, je clique au hasard sur un album en fermant les yeux et je l’écoute.

Diablotin_vertCliquer sur l’image pour en avoir un aperçu en plus grand, mais en petite résolution et volontairement floutée : c’est normal, et on découvre donc la devinette du jour ! Le premier qui arrive à en reconstituer une ligne (Compositeur et/ou groupe/artiste et titre de l’oeuvre ou de l’album) gagne une surprise ! C’est plus facile que ça en a l’air…– !

Playlist19042016

Bref, ça donne cette drôle de playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, pas désagréable du tout, au demeurant, avec :
• le Messie de Handel le plus léger et transparent de toute ma discothèque, qui en compte quelques versions –et peut-être de toute la discographie ? Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour vous en faire une idée-.
Il résulte également de cette stratégie aveugle :
• une « Symphonie Fantastique » de Berlioz dans une version ancienne que je n’avais plus écoutée depuis des lustres, qui bénéficie d’une vraie côte auprès des spécialistes, que j’ai toujours eu du mal à m’expliquer, personnellement;
• un vrai beau disque de vrai blues ou un groupe légendaire accompagne une légende du genre;
• et, pour débuter cette playlist, du quasi-rap alla francese !

On ne peut qu’en rire !

WotBrunhBel éclat de rire en perspective pour cet extrait digne du musée des horreurs !

Les lecteurs réguliers de ce blog connaissent mon amour inconditionnel de « Die Walküre » de Wagner. J’en ai découvert une très drolatique version hier, où rien ne fonctionne, et qui, pourtant, semble avoir recueilli un énorme succès auprès de ses auditeurs : le premier extrait ci-dessous, et ses tonnerres d’applaudissement intervenant n’importe quand, en sont la preuve ! Un charme et une spontanéité irrésistibles !

On appréciera donc la qualité de l’orchestre, complètement perdu après quelques mesures et jouant faux à l’unisson, le piano à la ramasse ne venant en rien compenser de ces errements, et la très belle tenue du baryton incarnant Wotan, puis l’éclatante santé de la chanteuse interprétant le rôle de Brünhilde ! Et pourtant, cela a existé, c’est une vraie représentation d’un vrai concert donné par le  « La Puma-Opera Workshop » de New-York, dans les années 60, et qui s’était spécialisé dans ce type de représentations d’amateurs sur le retour. La vedette de la troupe, Olive Middleton, vraie star, avait 80 ans bien sonnés et incarnait, dans ce spectacle, une Sieglinde désopilante…

En vrai, et bien interprété, ça ressemble au second extrait ci-dessous, beaucoup plus présentable !

Playlist hétéroclite -et drôle de nouvelle-

Il pleuviote –pluviote, pleuvote !?!– et une partie des rues alentours est bloquée pour la matinée,  en raison d’une course à pieds à travers la ville ! Ce qui ne pousse pas à sortir… Hier déjà, mon projet de sortie a été avorté… De plus, les motards bloquaient la ville, occasionnant quelques gros bouchons !

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Pour affronter ces éléments contraires, une playlist hétéroclite fera parfaitement l’affaire : on y trouve notamment la version originale du concerto pour violon de Sibelius –c’est grosso modo semblable à la version finale, le compositeur ayant simplement procédé tardivement à quelques coupures plutôt bienvenues-, qui reste l’un des plus beaux du répertoire à mes oreilles.

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Edit tardif : drôle de nouvelle lue ce matin ! J’en connais un qui a intérêt à se chauffer la voix et à rester sobre, sinon, il va à la catastrophe… Quoi qu’il en soit, et m^me dans ces conditions, je ne suis pas sûr que ça fonctionne !

Test de connexion : c’est bizarre !

DiablotinQuizJe voulais en avoir le coeur net : avec Chrome, le ping, ou délai de latence –11ms– est  excellent, et nettement meilleur qu’avec Safari –27ms-, où il n’est que très bon. Il faudra qu’on m’explique le pourquoi du comment…
A contrario, Safari est très économe en ressources consommées, quand Chrome semble éminemment dévoreur en la matière…

Je sais bien qu’à ce bon niveau-là, tout cela n’est pas excessivement important, mais j’aimerais bien comprendre pourquoi, malgré tout !

TestConnexion2Edit tardif : en la matière, rien n’est simple et tout semble décidément très relatif ! Avec un autre service de test, Safari a un ping meilleur –3ms– que les autres navigateurs –4ms-, les autres valeurs étant par ailleurs tout-à-fait cohérentes…

Cliquer sur l’image pour voir en plus grand ces drôles de résultats…-.

Concours de rangement !

Sardequin affirme que le bureau de son Mac est bien rangé ! Que nenni à mon avis ! Un bureau bien rangé, c’est plutôt ça !!! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

BureauiMac

Le Dock est escamotable, escamotons-le donc… Il suffit de descendre en bas de l’écran pour le voir apparaître, à la demande ! Quant au reste, chaque chose à sa place, qui n’est pas le bureau 😉 ! Selon mes standards, du moins…

Par ailleurs, mon convoi vers la déchetterie se prépare : au menu, une vieille, encombrante et lourde TV cathodique trinitron qui pèse la bagatelle de 57 kg et qui nécessitera un peu de main d’oeuvre et d’huile de coude pour le transport; le lecteur-graveur de CD du bureau qui ne fonctionne plus du tout depuis quelques temps : c’est irréparable pour cause d’obsolescence programmée et du fait de son grand âge; les vieilles choses dont je vous parlais hier, un vélo tout cassé et sans doute quelques petits trucs que The CookingCat ne manquera pas d’y ajouter !

La musique qui a accompagné la rédaction d’une partie de cette notule vous est proposée ci-dessous. Ça s’appelle « Trash » et c’est parfaitement adapté –en plus d’être très bien et vivifiant à cette heure…-, non ?

In memoriam. Le souvenir des vieilles choses

Ici, je vous parle d’un temps que les plus de trente ans auront du mal à appréhender ! En faisant du rangement dans mes tiroirs pleins de nouilles et de vieilleries, j’ai retrouvé –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :

VieilesChosesInf

un lecteur SyQuest EZ135 en SCSI, avec ses cartouches, qui ne peut plus me servir à rien, puisque l’interface de connexion –le haut de gamme de l’époque, bien supérieur au port parallèle des PC d’antan– est totalement obsolète depuis plus de quinze ans !
SCSIPortAvec un port SCSI, on pouvait chaîner 7 éléments sur le même port d’un ordinateur, il fallait simplement attribuer un numéro d’ordre à chaque élément et terminer la chaîne par un « bouchon terminateur » –cliquer sur l’imagette pour voir à quoi ça ressemblait-.
Ainsi, sur le même port étaient branchés le SyQuest, un graveur de CD Rom et un scanner. C’était un excellent outil de sauvegarde, à une époque où un disque dur n’excédait pas quelques centaines de Mo. Il me reste même quelques cartouches, dont je ne peux malheureusement rien faire, mais si je les mets dans le lecteur, l’ensemble semble fonctionner parfaitement –et même silencieusement-. J’ai gardé un bon souvenir de cette chose, les cartouches fonctionnant comme de petits disques durs de 135 Mo, et non comme des disquettes, au contraire de l’autre chose que j’ai retrouvée, qui est donc…

… un lecteur de disquette Iomega ZIP 100 : les cartouche de ce lecteur –USB, et donc exploitable-, qui fonctionnaient comme de « super-disquettes » permettaient d’accueillir 100 Mo de données. J’en ai une douzaine, je ne sais même plus exactement ce qui y figure, mais je vais m’empresser de vérifier. Je pense qu’il s’agit essentiellement de vieux fichiers Quark XPress que je ne pourrai pas ouvrir avec les versions actuelles du logiciel, mais peut-être y-a-t-il des sorties PDF de ces fichiers ? J’ai même retrouvé une disquette « Transfert imprimeur » !

Entre les deux, la guerre a fait rage, et ils ont assez longtemps accompagné certains des Macs présentés ici. Des deux, j’ai toujours préféré le SyQuest, beaucoup plus rapide et solide, mais il était beaucoup moins répandu, plus cher, et m’a donc peu servi d’outil de transfert. Evidemment, tout cela est maintenant archi-obsolète, en cette époque de clé USB bien plus pratique et moins chère !

Quoi qu’il en soit, une grande partie de tout cela et des tonnes de nouilles de câbles, vont partir à la déchetterie illico ! En attendant, et puisque Sardequin présentait son Dock encombré hier, presque incidemment, en voulant nous présenter son chatbois, voici le mien, beaucoup plus réduit ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Une jolie frise pour achever cette notule sans quitter tout-à-fait sa problématique !

DockiMac

Playlist baroque, ou presque

Après deux jours de répit et d’occupations variées –transport de nains vers diverses activités de vacances sous le soleil, par exemple…-, je me suis concotcé une petite playlist baroque, ou presque –il y a un intrus, assez facile à identifier, dans cette liste !-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Le problème –selon moi– de la quasi-totalité de la musique baroque, c’est qu’elle n’est pas faite pour le disque, ou alors, hors certaines oeuvres, plutôt destinée au 45T. En effet, les concerti grossi de Corelli, par exemple, sont tout-à-fait admirables individuellement –et, comme Les Quatre Saisons de Vivaldi, l’oeuvre supporte assez bien de nombreuses approches interprétatives-, mais leur écoute dans la continuité –2 pleins CD– s’évère assez vite assommante…
C’est pareil pour la quasi-totalité du répertoire de l’époque, au moins à mes oreilles ! Qui, par exemple, est capable d’entendre les 4 CD de la « Tafelmusik » de Telemann à la suite, alors même que l’ensemble est vraiment excellent replongé dans son contexte initial.

Pour la surprise, un petit extrait du disque intrus : c’est enregistré aussi tôt qu’en 1951, par le Philharmonique de Berlin, qui était encore l’orchestre de Furtwängler, et c’est étonnamment en style selon les standards de l’époque !

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