Playlist « Variations sur une playlist »

Ayant entamé la journée par « Le Nozze di Figaro » de Mozart, ce sont des variations sur cette oeuvre qui entament cette playlist singulière –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

D’abord, des Variations sur un air de l’opéra composée pour violon et piano par Beethoven, qui ne devait pas les tenir en assez haute estime pour les inclure dans son catalogue des oeuvres dignes d’êtres publiées, mais qui n’en sont pas moins aimables et facile d’approche et d’écoute –alors que ce duo violon / piano peut produire des choses parfois difficiles à appréhender, du moins pour moi…-.

Suite à cela, j’ai opté pour la Fantaisie sur deux thèmes des « Noces de Figaro » de Liszt, complétée complexifiée par Busoni : l’oeuvre, d’une écriture très ardue, est fort peu donnée en concert, et peu enregistrée. Je me suis donc rabattu sur le très ancien enregistrement, prodigieux, d’Emil Gilels : c’est avec cette oeuvre qu’il avait triomphé, haut-la-main, lors du premier concours qu’il remporta, en 1933, avant même d’être accepté au Conservatoire de Moscou.

Ce qui m’a conduit vers d’autres oeuvres de Ferruccio Busoni, compositeur italien un peu oublié de nos jours, et qui produisit une oeuvre contrapuntique complexe et dense, et des pièces pour piano d’une complexité assez extraordinaire, mais plutôt agréable aux oreilles. Son concerto pour piano est long et dense, mais mérite un coup d’oreilles approfondi, et ses oeuvres pour orchestre-dont vous trouverez un extrait pris au hasard-, dans une veine postromantique, sont réellement dignes d’intérêt et s’écoutent avec plaisir –d’autant qu’elles trouvent une bien belle interprétation par un chef, Gerd Albrecht, très attiré par ce répertoire un peu rare, et qui en tire toujours le meilleur-. Dans les deux cas, les prises de son méritent d’être entendues : elles sont exemplaires de clarté, de dynamique et d’étagement des plans sonores ! Ce qui ne gâte rien, bien évidemment !

Opulente playlist dominicale

La playlist de cette journée commencée fort tôt mais plus tard que si je l’avais commencée hier à la même heure, décalage horaire oblige, est opulente mais tout-à-fait remarquable. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

Elle a débuté par « Le Nozze di Figaro » dans une version live assez proche de la perfection : orchestre vif et d’une belle intensité dramatique, aux timbres évidemment soignés et à l’équilibre entre pupitres exemplaire, chanteurs engagés dans leurs rôles et nettement plus vivants que dans la version studio Decca de cette production, nettement moins enviable pour le coup. On pourra, évidemment, préférer ponctuellement d’autres chanteurs pour tel ou tel air –par exemple, j’ai tellement dans l’oreille le « Voi che sapete » de Jurinac que j’ai du mal à l’entendre par qui que ce soit d’autre, y compris dans cette version, ou, pourtant, Von Stade est excellente, cf. l’extrait ci-dessous-. Les lecteurs réguliers de ce blog savent que Mozart, en général, n’est pas un compositeur que j’apprécie outre mesure, mais cet album est néanmoins une félicité pour mes oreilles et cette « folle journée » s’avère miraculeuse.

L’autre gros coffret est une acquisition très récente, durant les soldes : il me faisait de l’oeil depuis un sacré bail, mais j’en avais toujours repoussé l’achat pour telle ou telle priorité plus prioritaire. Ayant quasiment fini l’écoute de l’excellent coffret « William Steinberg » offert à Noël, j’étais prêt à me laisser surprendre à nouveau par quelques découvertes –j’avais eu, il y a longtemps, quelques LP de Constantin Silvestri, qui faisant la joie des bacs en séries économiques aux temps lointains du 33T« -.

Il y a dans ce coffret de fort jolies choses et un vrai engagement du chef dans les partitions. Comme il était roumain, il aborde également des compositeurs que je n’écoute quasiment jamais, comme Enseco par exemple. J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai déjà pu en entendre : jolies couleurs, prédominance rythmique, et, surtout, engagement et partis-pris parfois surprenants mais assumés qui éloignent ses interprétations de toute fadeur un peu neutre. Silvestri était un chef très exigeant qui répétait beaucoup et longtemps, mais le résultat en vaut vraiment le coup !
Malheureusement, j’aurai une heure de moins, aujourd’hui, pour en profiter !

Short playlist « Wonderful bass lines »

Ce matin, plus de fibre dans la maison : la journée commence par un désagrément dont je me serai bien passé ! Après un très long entretien téléphonique avec la hotline, un technicien devrait venir lundi vérifier –et résoudre, je l’espère bien !– le problème actuellement non identifié… Ce qui est bien embêtant, parce que je ne serai pas à la maison et que c’est CookingCat qui devra surveiller tout cela… En attendant, je suis donc connecté au grand world wide web par le biais d’une connexion 4G, qui s’avère plutôt rapide, mais pas autant que la fibre quand même… ! Evidemment, du coup, la TV ne fonctionne plus non plus : restent, si nécessaire, DVD et Blu-Ray…

C’est donc une toute courte playlist que j’ai retenue ce matin –cliquer sur l’imagette de gauche pour la voir en plus grand– pour entamer un week-end qui s’annonce plutôt ensoleillé, afin de réhabituer mes oreilles aux sonorités mélodieuses, après la diète assez intense à laquelle elles ont été soumises ces derniers jours –par manque de temps plus que par volonté..-.

Chacune des chansons de cette playlist comporte une ligne de basse vraiment très chouette : virtuose parfois, bondissante ou très mélodique, il y en a pour tous les goûts !

C’est ainsi, aussi, que j’ai constaté que mon iTunes s’tétait transformé en karaoké potentiel : l’affichage des paroles est redevient facilement accessible, mais comme, à dire vrai, je m’en sers très rarement, je ne suis pas complètement certain que cette fonction, disponible depuis la première version du logiciel, mais assez profondément cachée depuis quelques versions, soit réapparue avec cette mise à jour livrée en pièces détachées –trois correctifs disponibles en deux jours…– : quoi qu’il en soit, elle est désormais bien visible à nouveau –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand et chanter à tue-tête dans votre salon cette très jolie chanson-.

Playlist brève et une mise à jour…

Quasiment deux jours sans rien à me mettre entre les oreilles, du fait de journées très remplies, et qui se prolongeront par une longue demi-journée laborieuse encore, qui s’achèvera tard ce soir avant un peu de répit !

En attendant, j’ai déposé dans le lecteur de Cd cet extrait d’une déjà ancienne intégrale des symphonies de Beethoven, enregistrée entre 1976 et 1979, la troisième et dernière d’un chef inscrit dans la droite lignée des « Kapellmeister » : interprétation équilibrée et relativement sobre, pas très motorique mais aux timbres soignés. je ne m’en souvenais plus vraiment, et c’est tout-à-fait bien sans être réellement remarquable néanmoins. Le son, en revanche, est excellent dans cette édition, les 33 tours étaient nettement moins bons lors de leur parution.

J’ai profité de court intermède pour réaliser la petite mise à jour que mon ordinateur réclamait… Ça marche exactement comme avant, sauf que le réglage de volume est maintenant situé à l’extrême-gauche, alors qu’auparavant, il était à l’extrême-droite : évidemment, cela n’a rien à voir avec le « grand » long débat de l’autre soir !

Lecture décevante…

Hier, j’ai emprunté à la médiathèque le livre que je vous présente à votre droite –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Il est en effet assez difficile de trouver des ouvrages consacrés à Felix Mendelssohn en français, et celui-ci me faisait donc d’autant plus de l’oeil qu’il s’agissait de l’unique monographie consacré au musicien.

J’étais donc rentré tout content, et enthousiaste à l’idée d’en savoir un peu plus sur ce compositeur que j’aime décidément de plus en plus ! En fait, le livre s’avère très décevant : une construction bizarre, ni vraiment thématique, ni complètement chronologique; une écriture abstruse; des considérations en circonvolutions implicites… Le début est intéressant, car il présente une vision assez rapide de l’Allemagne d’alors, et notamment du Berlin du début du 19ème siècle, mais l’alignement un peu à la chaîne des nombreux personnages qui accompagnèrent l’enfance puis la jeunesse de Mendelssohn s’avère vite lassante…

Au demeurant, c’est vite lu, mais ça pourrait être plus informatif avec une construction plus ferme et moins de disgressions confuses. On ne fait que deviner le caractère vraisemblablement très attachant de ce grand musicien si injustement honni presque tout de suite après son décès.

Je me suis malgré tout demandé si ce n’était pas de ma faute –après tout, certains jours, on peut passer côté d’un livre…-, mais les critiques lues ici ou là a posteriori semblent confirmer mon exact ressenti face cet ouvrage.

Il ne me reste plus qu’à trouver, sur le même sujet, un autre livre mieux construit et plus agréable à lire.

Mort d’une légende

C’était l’un des plus grands, voire le plus grand, « songwriter » du 20ème siècle, un interprète de grande talent, un excellent guitariste et un caractère de cochon : Chuck BERRY est mort ce jour à plus de 90 ans –il était né en 1926-, endeuillant une planète rock qu’il avait si profondément marquée de son empreinte. Il rejoint Johnny B Goode, qui l’attend déjà dans les étoiles…

Une drôle d’idée -de circonstance ?-

En ces temps d’actualité à la fois riche en rebondissements et source d’incertitudes quant au futur proche, la petite actualité échappe parfois à notre sagacité, mais cette nouvelle, qui n’a pas fait le tour du monde, est quand même le signe d’une inquiétude chez certains parlementaires, qui ont de drôles d’idées semblant essentiellement dictées par l’actualité un peu folle du temps…
Ainsi, un député de l’opposition d’aujourd’hui souhaite remettre en cause la liberté de la presse telle qu’elle existe aujourd’hui.

Il a donc déposé un amendement en ce sens et propose rien moins que la fin de l’anonymat des sources, garanti par la loi, au motif que dans la société numérique dans laquelle nous vivons, une plus grande transparence s’imposerait du fait d’une permissivité accrue.
Cela permettrait, toujours selon lui, d’apporter un meilleur équilibre entre la liberté d’information et le droit de chacun à être respecté.

Evidemment, il va sans dire que ce même député a voté contre la loi de transparence de la vie politique…

Playlist « White Guitar Hero »

En cette belle journée printanière, profitant d’être un peu seul à la maison depuis midi –mais cela ne va pas durer longtemps-, j’écoute un peu fort quelques-uns des « guitar heroes » qui ont marqué ma jeunesse –et pour une fois, il n’y a pas trop de blues, mais plutôt des pyrotechnies sonores qui vont bien à petites doses-. Ça dépote dans la maison ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On retrouve donc : 
Jimmy Page, au sein de Led Zeppelin, dans cet album live paru assez tardivement, mais qui comporte leurs titres majeurs dans de bonnes versions, brutes et énergiques;
Uli Jon Roth et Scorpions, dans ce qui constitue pour moi l’un des tout meilleurs live de rock. L’album fut enregistré au Japon en 1978 et m’accompagne quasiment depuis sa sortie, en 33T ou en CD;
• « 1984 » de Van Halen, dont le guitariste, Eddie Van Halen, est l’un des tout grands de la guitare électrique, avec effets à la pelle et une « maestria furia » assez plaisante de temps à autre –cf. extrait en fin de notule-;
• et, enfin, Stevie Ray Vaughan, qui gâcha malheureusement une partie de son très grand talent du fait de ses addictions, assez traditionnelles dans ce monde… En studio, c’est constamment excellent, en live, certaines soirées sont à oublier totalement !

Ce qui vous vaudra la devinette de ce jour, dont la solution semble plutôt facile à trouver : parmi ces quatre guitaristes, un seul obtint le titre envié enviable honorifique de « Jimi Hendrix blanc » : saurez-vous de qui il s’agit ?

Comme toujours, le vainqueur gagnera une magnifique Gibson Les Paul un joli cadeau !

Playlist « Aimable chouchou du moment »

Allez savoir pourquoi, Felix Mendelssohn-Bartholdy, dont je vous ai plutôt beaucoup causé ces derniers temps, est l’un de mes chouchous du moment… Sa musique est toujours agréable aux oreilles et dévoile un tempérament aimable et discret, d’une grande clarté, non dénué de profondeur toutefois : les mouvements lents de ses concertos pour piano sont absolument splendides, par exemple, et d’une grâce touchante, comme en témoigne l’extrait proposé en fin de notule. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Foin de ses oeuvres les plus célèbres aujourd’hui, sauf pour le troisième album présenté, puisque je me suis replié sur des oeuvres bien moins connues et assez peu enregistrées en définitive : ses deux concertos pour piano, déjà cités et presque proto-lisztiens par moment –le bavardage un peu vain en moins, diront certains– ainsi que l’encore plus rare concerto pour deux pianos, vraiment excellent. Quant à sa musique de chambre, si les sonates pour violoncelle et piano sont sans doute moins connues que ses quatuors à cordes, elles n’en sont pas moins très réussies et tout-à-fait plaisantes à écouter –et à entendre-.

Exactement le genre de playlist qui convient pour clore cette très jolie journée quasi-printanière, et après les commémorations de batailles épiques livrées la veille !