La playlist du jour
Profitons d’une météo capricieuse –il ne fait ni beau, ni moche, à peine gris et un peu frais, bref, ça ne ressemble à rien– pour nous égayer en musique…
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Profitons d’une météo capricieuse –il ne fait ni beau, ni moche, à peine gris et un peu frais, bref, ça ne ressemble à rien– pour nous égayer en musique…
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Chose promise, chose due ! En cette période de long week-end pascal, encore rallongé ici, une surprise pour chacun des quatre jours… A déguster de préférence petit à petit, avec un peu de chocolat chaque jour, plutôt que tout d’un coup : gare à l’indigestion !
C’est, d’abord là. Puis ici. Puis encore là. Et pour finir, c’est ici !
… mais le premier du mois, dépose des poissons partout ! Tout d’abord, la pêche aux hoax m’a permis de trouver la meilleure « fausse info » de ce jour, que je vous livre ici : on y croirait presque !!!
Puis, en guise de poissons, donc, puisque ce jour le veut : un reste d’un fond d’écran très beau et gentiment sonore, qui égaya mes longues soirées devant l’ordinateur il y a une bonne douzaine d’années.. Très reposant à regarder et à entendre !
…mais ça dépote grave, comme dirait l’autre !
Quatre heures de travaux, ou presque, pour tirer ce minuscule fil du trottoir dans la maison, et parachever l’installation proprement et soigneusement. Installateur très sympathique et pédagogue au demeurant, prenant le temps de discuter et de conseiller quant à l’emplacement des différents box fournies –l’appartement est ancien et guère conçu pour la modernité numérique, il faudra encore fignoler quelques petites choses…-.
Dans la série des petits plaisirs du week-end, j’ai « joué » à Quark XPress 10.5 une grand partie du dimanche : l’essayer, c’est l’adopter… Du coup, j’ai rangé InDesign à nouveau, jamais pu m’y faire ! Je sais, je suis un vieux rétrograde…
A nouveau printemps, nouvelle surprise ! Celle-ci se prête bien à cette sortie d’hiver et à une entrée en douceur dans la saison nouvelle…
C’est par ici ! Enjoy, ça vaut vraiment le coup… Quant à la surprise de mars, elle disparaîtra avec l’arrivée de celle d’avril, qui sera sans doute couplée à une surprise de Pâques –mon easter egg à moi 😆 -, comme d’habitude. Très bientôt, donc…
Outre une connexion des plus capricieuses ces derniers jours, la semaine a vu la mort de mon modem ! Du haut de ses vénérables six ans, Il donnait quelques signes de faiblesse depuis plusieurs semaines –déconnexions intempestive, Wi-Fi aléatoire, problèmes récurrents d’upload à un train de sénateur…-. Bref, il était temps de le changer.
Le nouveau est tout pareil, en neuf ! Et, nonobstant les soucis de ligne qui ont perduré jusqu’à cette nuit, il fonctionne exactement comme on le lui demande -ce qui est bien le moins…-. Quoi qu’il en soit, normalement, si tout va bien, nous serons « fibres » à la fin du mois, avec plein de nouveau matériel –il me faut réfléchir à l’endroit le plus pragmatique judicieux pour l’installation du boîtier et je vais pouvoir m’amuser à refaire le réseau interne, si possible en essayant de le simplifier : chouette !-.
Ce matin, entre café et croissants –c’est dimanche, que diable !-, petit tour par le bureau de vote, fort peu fréquenté à une heure si matinale –et je doute qu’il le soit beaucoup plus au fur et à mesure de l’avancement dans la journée-.
Du coup, il me reste beaucoup de temps à consacrer aux loisirs dominicaux, d’autant que la semaine à venir s’annonce chargée, une fois encore –avec notamment une traversée aller-retour du pays en diagonale, en trois jours, qui ne me réjouit pas outre mesure– ! J’ai commencé, dès le lever, par une petite playlist fort sympathique en ce début de printemps –cliquer sur les images pour les voir en grand– ! Ciel, il faut également que je pense à la surprise de printemps !!! Patience patience…
Hier soir, donc, répétition générale de Tristan und Isolde à l’opéra national du Rhin, comme j’ai eu l’occasion de vous le dire auparavant…
Comme avant chaque répétition générale, le directeur de l’opéra présente rapidement le spectacle, annonce une nouveauté –on va avoir le droit d’assister à une séance de répétition de dix minutes entre le choeur et l’orchestre avant la présentation du spectacle-, puis rappelle que s’agissant, pour les deux protagonistes principaux, de deux des plus écrasants rôles du répertoire, ils s’économiseront parfois… Bien bien bien, discours traditionnel et bien connu, en effet.
La séance de travail est brève, mais intéressante, donnant doit à la découverte du décor. Magnifique pour le premier acte, magnifique pour le deuxième acte et magnifique pour le troisième acte : au sein de ces décors somptueux, la mise en scène est une vraie réussite, sobre mais attachée aux détails des didascalies du livret.
Le prélude du premier acte laisse déjà prévoir que l’orchestre sera l’un des triomphateurs de la soirée : sous la direction d’un jeune chef allemand, Axel KOBER, déjà habitué de Bayreuth, l’orchestre, malgré l’étroitesse de la fosse, sonne merveilleusement bien, un véritable plaisir pour le oreilles. On n’avait plus été à pareille fête depuis au moins quinze ans ! Retrouver un philharmonique de Strasbourg en si grande forme –lui qui connut à son pupitre des noms aussi prestigieux que Klemperer, R. Strauss, Szell ou Furtwängler– est une très agréable surprise ! La baguette vive –un peu moins de 3h50 pour le spectacle, entractes non compris-et alerte du chef anime un discours qui sera soutenu sans faille durant toute la soirée. Le soutien apporté au soutien des chanteurs est remarquable, les trois préludes sont splendidement réussis.
Et arrivent les chanteurs… On nous avait promis de l’économie de moyens, pour Isolde, ce sera à la hauteur d’une crise économique grave pour toute la soirée : Melanie DIENER ne se livrera, durant toute la soirée, que pour une toute petite partie du duo du deuxième acte, qui laisse entrevoir un véritable potentiel –la chanteuse est une wagnérienne assurée et de très bonne réputation-. Le Tristan de Ian STOREY, autre habitué du rôle, assure gentiment durant les deux premiers actes, avant de se lâcher un peu plus dans le dernier. Là encore, le potentiel entrevu laisse augurer de représentations qui seront à la hauteur des attentes. Mais, du coup, le deuxième acte paraît un peu long, malgré les beautés de l’écriture orchestrale, qu’on redécouvre pourtant dans ces conditions.
Tous les autres ont assuré avec ferveur et passion leurs rôles respectifs, avec une mention spéciale pour le Marke d’Attila JUN, autre habitué de Bayreuth et très applaudi à la fin, et au Kurwenal de Raimund NOLTE, qui n’est pas sans rappeler par instant le jeune Fischer-Dieskau dans la vieille version avec Furtwängler.
Malgré les aléas liés aux conditions d’une représentation générale, une très belle soirée et, surtout, le plaisir de retrouver un orchestre dans une forme aussi éblouissante, mais également d’entendre un « Tristan und Isolde » dans un allemand aussi bien maîtrisé ! Je compte bien y retourner, pour le coup !
[spoiler]Edit d’un peu après : les bonnes versions –y compris anciennes– sont à foison sur Deezer. Personnellement, je vous recommande, avant toute autre, celle-ci.[/spoiler]
Le jeu du « Mot du jour », concept initié par Gilsoub, est expliqué ici. Il s’agit donc d’employer, chaque jour, un mot tiré au sort. Je viens de me rendre compte qu’au mois de janvier, j’aurais pu me servir de « Wagnérien », mais je ne l’ai pas fait ! Aujourd’hui, le mot du jour est « Walkyrie ». Ça tombe bien, il s’agit, si vous avez suivi la notule « Onze petites et grandes choses », de l’un de mes deux opéras préférés… En faisant un peu le tour des blogs participant à ce jeu, j’ai cru comprendre que cet opéra faisait presque peur aux auditeurs, qui, en l’écoutant, auraient envie d’envahir la Pologne, à l’instar de Woody Allen !
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Et pourtant, hors la chevauchée des Walkyrie, assez tonitruante et un peu piaillante, il faut bien le reconnaître –sur un texte qui parle écurie et chevaux, le saviez-vous ?-, « Die Walküre », c’est le triomphe, le plus souvent, de l’intimisme et du chuchotement !
L’argument en est à la fois mince et complexe, puisqu’il s’agit d’une partie d’une somme plus large, fondée sur des textes mythologiques largement revus et corrigés par Wagner.
• Donc, Siegmund, pourchassé par ses ennemis, arrive dans la demeure de Sieglinde, fatigué et assoiffé. Elle lui donne à boire en attendant le retour de son mari, Hunding. Il s’avère que celui-ci est le chef de ses ennemis. Les lois de l’hospitalité aidant, il lui offre cependant le gîte et le couvert pour une nuit. Durant cette nuit, donc, Sieglinde tombe amoureuse de Siegmund –et réciproquement– et lui dévoile l’endroit où il peut récupérer une épée, plantée dans un tronc d’arbre.
Au fur et à mesure de leurs conversations, ils se rendent compte qu’ils sont frère et soeur –leur père n’est autre que Wotan, le roi des dieux-, mais cela ne les empêche pas d’entretenir une relation incestueuse qui clôt le premier acte.
• Au deuxième acte, Wotan convoque sa fille, Brünnhilde, la Walkyrie –mais, oui, c’est elle, et c’est aussi une demi-soeur de Siegmund et Sieglinde, si vous suivez toujours…-. Il lui demande de protéger Siegmund contre ses ennemis. Mais, l’arrivée de Fricka, la femme de Wotan, va l’obliger à changer ses plans : elle le met en effet face à ses contradictions et il se retrouve un peu coincé… C’est ce qu’il explique un peu plus tard à Brünnhilde, à laquelle il interdit désormais d’aider Siegmund.
La Walkyrie lui désobéit, et c’est Wotan lui-même qui est obligé de tuer son rejeton, au grand dam de Sieglinde, enceinte de son frère –oui oui, déjà : leur fils sera Siegfried, qui apparaîtra dans l’opéra suivant– et de Brünnhilde. Les deux femmes s’enfuient et c’est la fin du deuxième acte.
• Au troisième acte, Brünnhilde demande à ses soeurs Walkyrie de la protéger contre la colère de Wotan, mais elles refusent. Brünnhilde essaie alors d’apaiser la colère de son père, qui, finalement, cède : pour la punir, il la laissera endormie sur un rocher entouré de flammes, que seul un véritable héros ne connaissant pas la peur pourra traverser pour la réveiller –ce sera Siegfried, qui deviendra donc l’amant de sa tante, mais ceci est une autre histoire-. Ainsi s’achève le troisième acte, par les adieux de Wotan à la Walkyrie.
Durant l’opéra, les échanges entre deux personnages sont très nombreux, la trame musicale est très dense, souvent complexe, mais les éclats demeurent rares en définitive. Et, surtout, s’agissant d’un opéra, et plus encore de Wagner, la mise en fosse de l’orchestre est essentielle pour profiter de ces chuchotements…
Suite aux soucis de serveur dont je vous avais entretenu dernièrement, certains dysfonctionnements étaient apparus dans l’affichage de certaines pages –en passant par les archives, la feuille de style était corrompue et rien n’était plus lisible-.
Il m’a fallu un temps conséquent, hier et un peu ce matin, pour remettre tout cela en ordre, passant notamment par un nettoyage complet des fichiers corrompus sur le serveur !
Les choses semblent désormais réparées, et le nouveau thème est nettement plus proprement -et simplement- codé que l’ancien.
La musique qui a présidé à l’élaboration de cette notule me semble d’actualité : c’est énervant à souhait –comme le fait de revérifier certaines lignes de code quand on n’a pas trop le temps : parfois, le samedi, il faut remplir le frigo !-, mais ça a aussi servi de support un jour pour montrer que « simple, c’est mieux que compliqué »…
Aujourd’hui, voulant profiter d’un peu de musique, j’ai débuté la journée fort tôt ! Plein de temps à rattraper !
Et il faudrait que je prenne de l’avance, parce que ça ne va pas aller en s’améliorant… Jeudi matin, après avoir passé près de deux heures à mettre au point mon planning des semaines à venir, il a fallu recommencer, plusieurs courriels étant arrivés pendant la réalisation de la chose…