La sécu est sauvée !

Evidemment, je vous parle ici du régime local de sécurité sociale, et cette information n’attirera guère l’attention des grands quotidiens nationaux –quoi que : voilà de quoi exacerber encore quelques jalousies…– ! C’est à lire ici, par exemple.

SécuLocalePour comprendre la problématique, il faut se référer à la récente loi sur les mutuelles complémentaires –obligatoires ici depuis 1911-, qui créait une réelle difficulté de transposition en droit local. En effet, ici, la « sécu locale», qui concerne tous les travailleurs de droit privé, est excédentaire tout en remboursant nettement mieux que le régime « général » –80% au lieu de 35% sur les médicaments, forfait journalier gratuit en cas d’hospitalisation…-, et le droit local interdit, de toute manière, qu’elle soit déficitaire –le cas échéant, les prélèvements peuvent être augmentés afin d’éviter tout déficit, mais c’est une disposition très bien admise puisque les remboursements sont élevés, même si elle repose sur une contribution supplémentaire aux mutuelles des seuls salariés, et c’est ce dernier point qui posait problème d’harmonisation avec le régime général, qui impose une participation de l’employeur-.

De même, les jours de carence n’existent pas –article 616-, les absences quel qu’en soit le motif sont rétribuées dès le premier jour –pour « une cause indépendante de la volonté du travailleur » ou pour « un malheur dont il n’est pas fautif », la notion de malheur étant très large eu égard à la jurisprudence : maladie, accident, décès d’un proche…-.

Et dire que je suis au régime général !

Playlist en roue libre

C’est une bien modeste playlist –un et un seul album– qui a accompagné ces deux derniers jours, pour cause d’un trop-plein d’occupations diverses, variées et néanmoins professionnelles pour l’essentiel, d’autant que j’ai perdu un temps assez conséquent dans les bouchons pluvieux d’hier et aujourd’hui. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : toutes les pochettes des albums de cette série sont très jolies, avec un souci de détail descriptif bien adapté-.

Haydn9394L’album écouté bénéficie d’une réputation très controversée, et contrastée : en France, il est de bon ton de ne pas apprécier outre mesure –voire moins– les enregistrements de Karajan dans les symphonies londoniennes de Haydn. Curieusement, en Allemagne, l’appréciation est nettement plus positive, et encore meilleure dans le pays anglo-saxons.

Le grand spécialiste de Haydn au 20ème siècle, le musicologue Howard Chandler Robbins Landon, en parlait comme faisant partie des toutes meilleures versions, et le magazine Gramophone les qualifiait de « fully enjoyable ». Comme d’habitude, la « vérité » doit se situer entre les deux, et je n’aime pas suffisamment Haydn pour thésauriser, et donc connaître en profondeur, de nombreuses versions de ses symphonies dans cette optique « large » : dans mon souvenir, Jochum est sans doute plus allant dans les menuets, mais pas forcément plus agréable dans les autres mouvements. En définitive, l’extrait proposé ci-dessous vous permettra de vous faire votre propre idée de la chose !

Playlist en mode gestion

Tricoter et détricoter mon agenda de mai et juin, c’est le fastidieux labeur auquel je m’occupe avec ardeur ces derniers jours… Trop de tâches et pas assez de cases aux moments adéquats ! Donc, je déplace, je remplace et je replace, ou du moins je m’évertue à le faire en attendant de le refaire !

Du coup, faisant cela, je ne fais pas autre chose, et, notamment, la pile des disques en attente diminue pas. Depuis quelques jours, je n’ai guère eu l’occasion d’en écouter beaucoup, mais j’ai pris du de plaisir, cependant, à découvrir les albums suivants –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, qui ne sont pas, de loin, des nouveautés eu égard à la date de leur sortie, mais qui attendaient que je leur prête une oreille un peu attentive ! Le Schumann, –extrait en écoute juste ci-dessous– en particulier, est intéressant mais assez dépaysant pour les oreilles habituées aux grandes versions berlinoises de Furtwängler, Kubelik ou Karajan !

Playlist10052016

,

Aujourd’hui, on commémore… Mais quoi ?

« Un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. » Ferdinand Foch

WW2_0805Est-ce parce que ce 8 mai tombe un dimanche que l’on en parle aussi peu ? Pourtant, le 8 mai marque la fin, au moins en Europe, de la plus énorme boucherie jamais connue –la seconde guerre mondiale est le conflit qui a fait le plus de victimes militaires et civiles depuis l’aube de l’humanité-. Or, prenez n’importe quel quotidien de ce jour, et vous n’en trouverez quasiment nulle trace !

Souvenons-nous, cependant, avec ce tout court extrait du poème « Babi Yar » d’Evgueni Evtouchenko…

Ici, en silence, tout hurle,
et, me découvrant,
je sens mes cheveux blanchir lentement.
Et je deviens un long cri silencieux
au-dessus des milliers et milliers d’ensevelis :
je suis chaque vieillard ici fusillé,
je suis chaque enfant ici fusillé.
Rien en moi. jamais, ne pourra l’oublier.

Vous danserez bien une valse ?

ValsesSardequin nous propose d’écouter, sur son blog, une valse qui n’en est pas une ! J’ai compté jusqu’à 3, ça ne correspondait pas, j’ai recompté dans tous les sens, mais non : ce n’est pas une valse !

En voilà donc une, toute courte mais très bien écrite, où la pulsation à trois temps vous saisira et vous donnera peut-être des fourmis dans les jambes ! 1-2-3 : comptez !

Les plus grands –citons en passant les frères Strauss et leur père, le non moins célèbre Richard Strauss, Tchaikovsky, Chopin, Beethoven dans son recueil de danses allemandes, Mozart…– se sont illustrés dans l’écriture de valses plus ou moins célèbres –et plus ou moins dansantes : parfois l’écoute se satisfait d’elle-même…-. Bien interprété –il s’agit essentiellement de ne jamais « bourriner » la pulsation, tout en la rendant perceptible-, cela reste délicieux !

Musique et politique, ou vice versa

RS-YCAGWYWMusique et politique ne font visiblement pas bon ménage partout et tout le temps ! C’est à lire ici, et c’est assez révélateur d’un personnage qui semble raconter n’importe quoi et faire à peu près ce qu’il veut, en toute fausse naïveté, sans trop s’embarrasser de fioritures… A une autre époque et en d’autres lieux, une autre chanson du groupe –et avec son aimable autorisation– avait notablement servi une candidate depuis devenue chancelière !

La chanson concernée, dans sa version intégrale la seule qui fasse vraiment sens –lors de sa sortie en single, et sur les nombreuses compilations du groupe, c’est une version amputée du début qui était proposée-, est en écoute ci-dessous.

318-17-2-39-1

Et hop, pour mon retour, une brève notule tout en chiffres et dans le désordre !

TGV318 : c’est la vitesse de pointe du TGV que j’ai emprunté, à travers la Meuse à l’aller comme au retour. A cette vitesse, le paysage défile vite, et les champs de colza aussi !

17 : c’est, en minutes, le temps qu’il ma fallu ce jour pour aller de Montparnasse à la gare de l’Est en métro. Je suis tombé sur une bonne rame, assez peu remplie qui plus est. Un collègue, qui avait pris celle qui suivait immédiatement –il marchait sans doute moins vite que moi dans les longs couloirs de Montparnasse-, a mis bien plus de temps que cela –près de 25 minutes, et sa rame était bondée…-.

2 : c’est le nombre de courts extraits pour satisfaire Christophe en illustrant la notule d’il y a quelques jours ! Le son rejoint ainsi l’image !

JM_BFLC39 : c’était, à peu près, la fièvre dont j’étais atteint hier, durant le séminaire auquel je participais, en nage, forcément… Du coup, il ne m’en reste qu’un souvenir assurément vague !

1 : c’est le nombre d’album écouté ces trois derniers jours. c’est peu –mais il est excellent-, et j’ai donc du retard à rattraper ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Notule en vrac !

Muguet2016NouveauLogoSurprises_DROITEDu muguet pour ce premier mai, entamant un mois plein de jours fériés tombant un dimanche, mais aussi une surprise que vous trouverez ici et qui vient se substituer à celle du mois d’avril, désormais indisponible –cette nouvelle surprise mensuelle est vraiment à découvrir– et une playlist franco-française de surcroît !

Le premier mai est traditionnellement dévolu à un joyeux défilé en famille à travers la ville, avec baskets, drapeaux et autres cornes de brumes ! Cette année, outre que ça fait longtemps déjà que les nains ne viennent plus et que la famille se résume à ma seule personne en ce genre d’occasion, il fait si moche –avec nuages énormes et pluie qui mouille sérieusement– que j’ai séché la manif’ qui devrait être très parsemée selon les échos que j’en ai à cette heure ! Ça n’empêche pas de vous offrir ce petit brin de muguet pour célébrer dignement l’événement.

La playlist, enfin, atteste qu’en France, on sait faire du bon Rock aussi, entre chanson française et rock alternatif-cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist01052016

Original et copie : en images !

Parfois, une photographie en noir et blanc, ça permet d’offrir une valeur ajoutée à un cliché… Sauf qu’avec les appareils photos numériques, c’est assez difficile à obtenir de manière automatique : les logiciels les plus courants permettent de réaliser assez simplement cette opération, d’un coup de clic… Mais le cliché est invariablement décevant, et seul le post-traitement, à mon sens, permet d’obtenir des résultats un peu probants.

Comme j’avais un peu de temps ce matin, je me suis livré à cet exercice intéressant : outre la réalisation de quelques portraits, sur les deux photos ci-dessous, il s’agit d’obtenir un niveau de détails et de contraste qui offrira un surcroît de « personnalité » au fichier brut de base –le négatif, en quelques sortes, puisque je shoote invariablement en Raw-. Aucune conversion automatique ne permet d’obtenir ces résultats, évidemment, et il faut ajuster bien des paramètres pour arriver à quelque chose d’un peu satisfaisant. Tout cela prend un peu de temps, mais, à mes yeux, et de temps en temps, ça vaut vraiment le coup. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

Exemple1

Exemple2

,

La « révolution vinyle » : une mode coûteuse ?

may-2016-issue-cover_0Le mensuel anglais « Gramophone » fait sa couverture, ce mois-ci, avec une jolie photo d’un album 33T –LP pour long player, en anglais-, annonçant fièrement le « retour du LP : ce qui se cache derrière l’attrait renouvelé du vinyle ?».

Je m’attendais donc à l’annonce fracassante de chiffres de vente explosifs et éloquents signifiant ce retour. Ah ben oui, mais en fait non, ou pas vraiment…

Si l’on considère le marché du classique, les ventes de 33T ont atteint la mirobolante part de 1,5% des ventes totale de disques en 2014, retrouvant ainsi la part qu’elles atteignaient à leur plus haut en pleine période de déclin, il y a une petite vingtaine d’années -1,6%-. L’article précise qu’une réédition prestigieuse, en 2013, a cependant permis d’écouler, à l’échelle de la planète et en deux ans, les 2 000 albums pressés –le coffret de 6 LP est en vente au prix de 110€ quand même…-, et qu’une autre encore, plus attendue, pourrait permettre d’atteindre 3 000 ventes !

LinnDiablotinIl s’agit-là de produits luxueux, et d’autres rééditions ont atteint des chiffres nettement moins élevés ! Le plaisir d’avoir de jolies pochettes n’a pas de prix, visiblement ! Pour ce qui est de la qualité sonore, et malgré les 180g du vinyle, je ne demande qu’à écouter et comparer… Mais pour avoir fait un essai assez récemment, et dans d’excellentes conditions, je ne suis pas sûr d’être pleinement convaincu.

Parallèlement, la firme écossaise Linn, qui fabrique des « turntables » hors de prix –entre 3500€ et 19 000€, excusez du peu– et, de surcroît, excessivement difficiles à mettre en oeuvre pour en tirer la quintessence, a vu ses ventes bondir de 70% entre 2012 et 2015 : chiffre a priori impressionnant, mais encore faut-il savoir combien ils en vendaient en 2012 : mon petit doigt me dit : « Très peu » ! –Cliquer sur l’imagette de droite pour voir la platine, très jolie, en plus grand-.

Au demeurant, l’article reste intéressant à lire. Mais passé l’effet de mode, qu’en restera-t-il dans quelques années ?

Retour en haut