Playlist « A touch of Jazz »

Le jazz n’est pas ma tasse de thé, les lecteurs réguliers de ce blog le savent bien : je n’y comprends souvent pas grand-chose et n’y trouve guère de repères, mais, dans cette playlist, j’ai pris pas mal de plaisir quand même –les puristes vous diront que ce n’est pas du jazz, ça doit être la bonne raison…-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’album le plus déconcertant est sans conteste le premier, projet initié par Charlie Wattsex-Blues Incorporated, toujours Rolling Stones et leader de diverses formations de jazz selon différentes configurations-, avec Jim Keltner : un album quasi exclusivement composé de pièces de batteries et percussions, par un artiste qui a toujours refusé, au sein de son groupe, d’effectuer le moindre solo de batterie, c’est assez rare et souvent intéressant, de nombreuses influences étant assimilées, sur lesquelles chaque morceau est fondé. A consommer avec modération toutefois, au risque d’une certaine monotonie –vous pouvez tenter la chose à travers l’extrait ci-dessous-. On retrouve le même Charlie Watts es leader d’un quintet vocal, en 1996. Le batteur explique lui-même la genèse de ce projet dans une de ses seules interviewes. Du jazz d’accès facile, où il se contente d’accompagner, très bien, à la batterie, des musiciens de grand talent.

Les deux autres albums sont d’idéaux compléments à cette playlist gentiment jazzie. Juste ce qu’il faut pour terminer mars en beauté !

Playlist 3 fois 4 saisons

Pour célébrer, en ce début de printemps, une journée quasi-estivale, je me suis concocté cette petite playlist en forme de météo musicale ! –Cliquer sur l’image pour la voir en pus grand-.

De quoi entamer joyeusement cette belle soirée ! Vous pourrez en profiter un tout petit peu en cliquant sur l’extrait ci-dessous… Court mais réjouissant !

Playlist valeurs sûres

Après mon périple poitevin express –façon de parler…-, mes oreilles étaient avides d’un peu de musique, mais ayant assez à faire par ailleurs, il me fallait une playlist composée de musiques suffisamment connues pour que je puis les écouter « presqu’en passant ». D’où ce repli vers des valeurs sûres. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

J’ai été content de retrouver la chanson proposée en extrait ci-dessous, ça faisait bien longtemps que je ne l’avais plus écoutée et je l’ai toujours appréciée –et c’est elle qui, en France, installa définitivement la popularité du groupe, à la toute fin des années 70 !

Pendant ce temps, j’ai procédé à de multiples mises à jour, demandées par mon ordinateur, ce qui a pris un peu de temps. Il me souvient d’une époque où les mises à jour étaient mensuellement fournies sur les CD Rom des revues que l’on achetait. Désormais, tout passe par internet, et je me félicite d’avoir opté pour la fibre, parce que plus de 2Go à télécharger pour ces mises à jour, ça pèse, mais ça arrive en moins de cinq minutes…

Et maintenant, il est temps de s’attaquer au premier barbecue de l’année : le printemps semble vouloir s’installer durablement !

Tout est possible…

Tel fut le slogan de la compagnie ferroviaire nationale, il y a quelques années… Tout reste possible, d’ailleurs, grâce au TGV du Poitou : sauf arriver ou partir à l’heure… Un retard important à l’aller –25 minutes– et au retour –plus de 15 minutes-, mais pas assez important pour prétendre à un remboursement partiel du billet –il faut dépasser la demi-heure-.

Avec un TGV tel que celui vu en gare de Poitiers –la photo est mauvaise, je sais, mais si vous cliquez sur l’image, vous la verrez quand même en plus grand-, ces retards n’étonnent guère…

Playlist « Variations sur une playlist »

Ayant entamé la journée par « Le Nozze di Figaro » de Mozart, ce sont des variations sur cette oeuvre qui entament cette playlist singulière –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

D’abord, des Variations sur un air de l’opéra composée pour violon et piano par Beethoven, qui ne devait pas les tenir en assez haute estime pour les inclure dans son catalogue des oeuvres dignes d’êtres publiées, mais qui n’en sont pas moins aimables et facile d’approche et d’écoute –alors que ce duo violon / piano peut produire des choses parfois difficiles à appréhender, du moins pour moi…-.

Suite à cela, j’ai opté pour la Fantaisie sur deux thèmes des « Noces de Figaro » de Liszt, complétée complexifiée par Busoni : l’oeuvre, d’une écriture très ardue, est fort peu donnée en concert, et peu enregistrée. Je me suis donc rabattu sur le très ancien enregistrement, prodigieux, d’Emil Gilels : c’est avec cette oeuvre qu’il avait triomphé, haut-la-main, lors du premier concours qu’il remporta, en 1933, avant même d’être accepté au Conservatoire de Moscou.

Ce qui m’a conduit vers d’autres oeuvres de Ferruccio Busoni, compositeur italien un peu oublié de nos jours, et qui produisit une oeuvre contrapuntique complexe et dense, et des pièces pour piano d’une complexité assez extraordinaire, mais plutôt agréable aux oreilles. Son concerto pour piano est long et dense, mais mérite un coup d’oreilles approfondi, et ses oeuvres pour orchestre-dont vous trouverez un extrait pris au hasard-, dans une veine postromantique, sont réellement dignes d’intérêt et s’écoutent avec plaisir –d’autant qu’elles trouvent une bien belle interprétation par un chef, Gerd Albrecht, très attiré par ce répertoire un peu rare, et qui en tire toujours le meilleur-. Dans les deux cas, les prises de son méritent d’être entendues : elles sont exemplaires de clarté, de dynamique et d’étagement des plans sonores ! Ce qui ne gâte rien, bien évidemment !

Opulente playlist dominicale

La playlist de cette journée commencée fort tôt mais plus tard que si je l’avais commencée hier à la même heure, décalage horaire oblige, est opulente mais tout-à-fait remarquable. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

Elle a débuté par « Le Nozze di Figaro » dans une version live assez proche de la perfection : orchestre vif et d’une belle intensité dramatique, aux timbres évidemment soignés et à l’équilibre entre pupitres exemplaire, chanteurs engagés dans leurs rôles et nettement plus vivants que dans la version studio Decca de cette production, nettement moins enviable pour le coup. On pourra, évidemment, préférer ponctuellement d’autres chanteurs pour tel ou tel air –par exemple, j’ai tellement dans l’oreille le « Voi che sapete » de Jurinac que j’ai du mal à l’entendre par qui que ce soit d’autre, y compris dans cette version, ou, pourtant, Von Stade est excellente, cf. l’extrait ci-dessous-. Les lecteurs réguliers de ce blog savent que Mozart, en général, n’est pas un compositeur que j’apprécie outre mesure, mais cet album est néanmoins une félicité pour mes oreilles et cette « folle journée » s’avère miraculeuse.

L’autre gros coffret est une acquisition très récente, durant les soldes : il me faisait de l’oeil depuis un sacré bail, mais j’en avais toujours repoussé l’achat pour telle ou telle priorité plus prioritaire. Ayant quasiment fini l’écoute de l’excellent coffret « William Steinberg » offert à Noël, j’étais prêt à me laisser surprendre à nouveau par quelques découvertes –j’avais eu, il y a longtemps, quelques LP de Constantin Silvestri, qui faisant la joie des bacs en séries économiques aux temps lointains du 33T« -.

Il y a dans ce coffret de fort jolies choses et un vrai engagement du chef dans les partitions. Comme il était roumain, il aborde également des compositeurs que je n’écoute quasiment jamais, comme Enseco par exemple. J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai déjà pu en entendre : jolies couleurs, prédominance rythmique, et, surtout, engagement et partis-pris parfois surprenants mais assumés qui éloignent ses interprétations de toute fadeur un peu neutre. Silvestri était un chef très exigeant qui répétait beaucoup et longtemps, mais le résultat en vaut vraiment le coup !
Malheureusement, j’aurai une heure de moins, aujourd’hui, pour en profiter !

Short playlist « Wonderful bass lines »

Ce matin, plus de fibre dans la maison : la journée commence par un désagrément dont je me serai bien passé ! Après un très long entretien téléphonique avec la hotline, un technicien devrait venir lundi vérifier –et résoudre, je l’espère bien !– le problème actuellement non identifié… Ce qui est bien embêtant, parce que je ne serai pas à la maison et que c’est CookingCat qui devra surveiller tout cela… En attendant, je suis donc connecté au grand world wide web par le biais d’une connexion 4G, qui s’avère plutôt rapide, mais pas autant que la fibre quand même… ! Evidemment, du coup, la TV ne fonctionne plus non plus : restent, si nécessaire, DVD et Blu-Ray…

C’est donc une toute courte playlist que j’ai retenue ce matin –cliquer sur l’imagette de gauche pour la voir en plus grand– pour entamer un week-end qui s’annonce plutôt ensoleillé, afin de réhabituer mes oreilles aux sonorités mélodieuses, après la diète assez intense à laquelle elles ont été soumises ces derniers jours –par manque de temps plus que par volonté..-.

Chacune des chansons de cette playlist comporte une ligne de basse vraiment très chouette : virtuose parfois, bondissante ou très mélodique, il y en a pour tous les goûts !

C’est ainsi, aussi, que j’ai constaté que mon iTunes s’tétait transformé en karaoké potentiel : l’affichage des paroles est redevient facilement accessible, mais comme, à dire vrai, je m’en sers très rarement, je ne suis pas complètement certain que cette fonction, disponible depuis la première version du logiciel, mais assez profondément cachée depuis quelques versions, soit réapparue avec cette mise à jour livrée en pièces détachées –trois correctifs disponibles en deux jours…– : quoi qu’il en soit, elle est désormais bien visible à nouveau –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand et chanter à tue-tête dans votre salon cette très jolie chanson-.

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