Considérations budgétaires 

Ouch ! Prochain dérapage en vue pour mon porte-monnaie : le prix du paquet de cigarettes, en France devrait passer à moyen terme de 6,50 – 7,00 € à 10 € ! Jolie hausse en perspective… Et en même temps –locution très à la mode en ce moment-, cela ne me choque pas outre mesure en termes de santé publique !

Comme je fume environ 7 à 8 paquets par mois, et jamais dans la maison au risque de me faire incendier par The CookingCat, –soit 3 à 5 cigarettes par jour, selon mon humeur, jamais moins que 3, ni jamais plus que 5-, ça fait quand même une hausse mensuelle de près de 30 €  ! Reste plus qu’à aller les acheter en tram en Allemagne, où elle sont bien moins chères –parfois, mais rarement, je le fais, on peut même les acheter en supermarché, et pour moins de 7 €, on a un « gros » paquet de 28 à 30 cigarettes, moins moche que les paquets français de surcroît…-; ou bien à passer par le Luxembourg en allant en vacances, c’est encore nettement moins cher…

Evidemment, les plus à plaindre ce sont les gros fumeurs ! Quant à la musique qui a accompagné la rédaction de cette notule, elle est tout-à-fait adaptée, non ?

Playlist en forme d’hommage

Un seul album dans la playlist du soir, puisqu’il faudra vraisemblablement que je ressorte assez rapidement pour une réunion en soirée… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Mais c’est un très bel album en forme d’hommage à un très grand chef, disparu il y a assez peu de temps –en janvier 2014– et qui connut un assez singulier destin.

En effet, alors que son mandat à Berlin, comme successeur de Karajan, entre 1989 et 2000, provoqua maints commentaires assez peu amènes -sur son absence d’autorité, sur le répertoire proposé en concert, sur une hypothétique baisse du niveau de l’orchestre…-, son retour ponctuel vers le pupitre du même orchestre, après une très grave maladie opérée au tout début du millénaire, se solda régulièrement par de vraies réussites, reconnues et saluées comme telles.

Au printemps 2013, il réapparut une dernière fois à la tête de la phalange berlinoise, très fatigué et amaigri, pour une courte série de concerts, comprenant notamment la musique de scène « Le songe d’une nuit d’été » de Mendelssohn et la « Symphonie fantastique » de Berlioz.

Ces concerts furent enregistrés et publiés sous le label de l’orchestre, richement accompagnés de textes plutôt intéressants et de multiples témoignages des musiciens de l’orchestre, saluant avec une belle unanimité les rapports extrêmement chaleureux qu’ils avaient fini par développer avec leur ancien chef titulaire.

Si la « Symphonie fantastique » s’inscrit parmi les versions les plus lisibles et architecturées de l’oeuvre, et constitue à ce titre une vraie réussite, elle manque néanmoins un peu de folie, mais elle est formellement magnifique –et l’orchestre joue superbement-.
Mais c’est surtout le Mendelssohn qui est merveilleux, d’une élégance raffinée qui sied parfaitement à l’oeuvre et rend justice au musicien. Abbado avait déjà enregistré les symphonies de Mendelssohn à Londres dans les années 80 –de belles versions, mais pas les plus significatives sans doute, au moins à mes oreilles-, mais le soupçon d’engagement complémentaire qu’il met ici et la transparence diaphane de l’orchestre font de cette version l’égale des toute meilleures. L’oeuvre, de surcroît, est ravissante, et l’on a du mal à croire que l’ouverture –un court extrait ci-dessous, juste pour vous donner envie d’en connaître plus…– ait été composée par un jeune génie de 17 ans !

Albums en série, part 9

4 albums pour mélomanes audiophiles

Cette série ravira vos oreilles par la qualité sonore émanant de chacun de ces disques : rappelons d’abord cette évidence, pour le principe, à savoir qu’un très bon enregistrement, même sur un ensemble Hi-Fi imparfait –et il n’en existe aucun qui soit parfait-, sonne toujours mieux qu’un enregistrement moyen ou médiocre sur le même ensemble ! .

Même si ma discothèque comporte un nombre assez important d’enregistrements anciens, voire très anciens, je goûte avec plaisir les belles prises de son et, sans être un audiophile forcené, je sais apprécier à sa juste valeur une prise de son de qualité –sauf que je préfère écouter la musique plutôt que le son-. Et j’aime bien, de temps à autre, profiter de très beaux systèmes Hi-Fi. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le concerto pour violon de Sibelius, dans cette version très correcte mais pas exceptionnelle, bénéficie d’une excellente prise de son, encore magnifiée sur un lecteur de SACD : la spacialisation est excellente, de même que la balance entre le violon et l’orchestre. C’est ample, aéré et naturel, sans aucune esbroufe.

La deuxième symphonie de Mahler par Kaplan et l’orchestre philharmonique de Vienne est sans doute le plus bel enregistrement d’une symphonie de Mahler du point de vue sonique. Ces « grosses machines » sont évidemment difficiles à faire entrer dans un salon de dimensions standard, mais ici, tout est réussi : timbres, équilibre entre les pupitres, dynamique… La version SACD apporte un surcroît de profondeur et s’avère encore meilleure que le CD. Comme la version s’avère très « philologique », même si elle manque un peu d’arrière-plans, on peut recommander cette version pour découvrir l’oeuvre : tout y est remarquablement lisible !

Enfin, en matière symphonique, j’ai rarement, voire jmais, entendu mieux –en matière de prise de son– que cette excellente version de la Symphonie Fantastique de Berlioz par un tout jeune chef, Robin Ticciati ! C’est très proche de l’idéal, et l’on ne trouve aucun reproche à émettre ! Tout y est : largeur de la bande passante, lisibilité et équilibre des pupitres, beauté des timbres… C’est un enregistrement exceptionnel, qui gagne encore à être écouté à volume sonore un peu élevé !

L’album Bashung / Gainsbourg comporte un bon nombre de percussions naturelles et d’instruments acoustiques qui permet d’apprécier la diversité des timbres et des couleurs de cet instrumentarium varié et original. La basse électrique est également très bien enregistrée, et l’émergence de la voix, enregistrée en une seule prise et bien timbrée, au sein de cet orchestre, est très bien réalisée, et apporte un vrai plaisir d’écoute de cette belle oeuvre formidablement revisitée.

Surprise en forme d’ode à la nature

A l’entame de ce nouveau mois et avec les congés approchant, pour peu que vous soyez un juilletiste, se profilent les longues balades à travers la campagne ou les sites touristiques les plus variés, en fonction de vos appétences !

Pour vous accompagner dans ces tribulations que je vous souhaite joyeuses et enrichissantes, une surprise en forme d’ode à la nature vous attend ! ENJOY ! Elle est assez copieuse, et nourrissante…
Comme toujours, la surprise du mois précédent est retirée du serveur, vous n’aviez qu’à en profiter avant !