Playlist pour le piano

A divers degrés et malgré la variété du répertoire de cette playlist entamée tôt ce matin, c’est bien le piano qui y est mis à l’honneur, aujourd’hui ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’album de Supertramp, « Even In The Quietest Moments », met le piano à l’honneur sur une pochette restée fameuse, mais également dans la musique qu’il contient : des chansons pop très bien construites, fondées sur des mélodies entêtantes et des textes qui vont du relativement convenu au plus original et, effectivement, une utilisation assez massive du piano –grand piano de concert et/ou piano électrique, cf. extrait 1-. L’album n’a pas tout-à-fait connu la gloire de son successeur « Breakfast In America », mais ces deux-là constituent le sommet de la discographie d’un groupe qui connut un succès phénoménal à la fin des années 70 et au début des années 80, avant une éclipse finalement très rapide…

Rachmaninov, pour beaucoup de « mélomanes avancés », d’enseignants en musicologie –au moins celle dont j’ai suivi sporadiquement les cours il y a longtemps, mais je sais que c’est aussi le cas de bien d’autres…– ou de chroniqueurs de la presse un peu spécialisée, jouit d’une appréciation assez peu favorable : on lui reproche généralement trop de « sentimentalisme » et une oeuvre tournée vers le passé plutôt qu’inscrite dans son époque. Mal joué, on peut effectivement tomber dans ces clichés, mais, pourtant, ses concertos pour piano, quand ils sont bien interprétés, comme c’est le cas dans ces disques ou le pianiste espagnol Rafael Orozco –qui fit une carrière de météorite et enregistra, à ma connaissance, assez peu– est très bien accompagné par le jeune –à l’époque– chef néerlandais Edo De Waart, ils s’écoutent avec beaucoup de plaisir non coupable !

Diana Krall est une pianiste-chanteuse –ou une chanteuse-pianiste ?– proposant un répertoire assez proche du jazz sans en être tout-à-fait… Elle joue superbement du piano, et sa voix légèrement voilée et rauque convient vraiment bien au répertoire abordé. Très agréable à écouter au petit matin !

Enfin, cette playlist s’achève sur un répertoire remarquablement virtuose : « Les années de pèlerinage » de Franz Liszt est un cycle de pièces pour piano relativement tardif dans la production du prodige hongrois, assez éloigné des productions de jeunesse. Etonnamment, au disque, on retrouve finalement assez peu couramment ce cycle rassemblé intégralement : cette version, formidablement enregistrée, est exceptionnelle de maîtrise et d’engagement, dans des oeuvres difficiles pour le pianiste et d’approche parfois complexe pour l’auditeur –cf.extrait 2– !

Analogie sonore : réponse à la devinette

Je vous avais proposé, ici et il y a un peu longtemps, une devinette restée sans solution, alors que je pensais qu’elle était plutôt facile à résoudre.

Le second morceau, inspiré du premier mouvement du seizième et dernier quatuor à cordes de Beethoven, proposé en premier extrait, donc, est l’introduction du dernier mouvement de la troisième symphonie de Mahler, que je vous recommande avec ferveur d’écouter en entier : ce mouvement est l’une des plus grandes réussite du compositeur, à mes oreilles au moins.
Sardequin avait proposé une solution plutôt pertinente, mais pourtant erronée…

Extinction d’une espèce

Avec le décès, hier, de « Fast » Eddie Clarke, l’Homo Mötörheadus a totalement disparu de la planète dans sa forme primitive… Même s’il avait quitté le groupe au sommet de la gloire d’icelui, il en était membre fondateur. Par la suite, il préféra un oubli relatif au sein d’un nouveau groupe qu’il créa, Fastway, qui ne perça jamais totalement en France.
Jusqu’à hier, donc, il était le dernier représentant du Mötörhead originel, après la mort du charismatique leader et bassiste Lemmy Killmister et celle du batteur historique du groupe, Phil Taylor, il y a un tout petit peu plus de deux ans –décembre et novembre 2015 respectivement-.

N’en restent plus, désormais, que des souvenirs : vous noterez qu’il faut des mandibules d’acier pour mâcher du chewing-gum en rythme, comme le fait le batteur !

Playlist avec un U et contrôle de géométrie !

J’ai malheureusement consacré très peu de temps à l’entretien de mes oreilles ces derniers jours : peu lundi, pas du tout mardi, et je reprends modestement aujourd’hui seulement ! Il faut dire que la mise en forme de la restitution d’audit dont je vous parlais dernièrement m’a pris un temps considérablement plus long que celui que je souhaitais y consacrer, mais l’ensemble prend désormais la forme présentable d’un fichier de près de 300 pages… Je me demande qui lira cela exhaustivement !

Aujourd’hui donc, pendant mon contrôle de géométrie –subi par ma voiture, pas par moi, à vrai dire : depuis que j’avais tapé un peu fort un trottoir, elle ne roulait plus tout-fait droit. J’en ai aussi profité pour changer les pneus avant, usés tout bizarrement du fait de ce défaut de parallélisme…-, j’ai dégusté une petite playlist alphabétique, consacrée à la lettre U. Et donc, je n’ai même pas eu le temps de faire les soldes : je laisse cette activité dispendieuse à TheCookingCat ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A vrai dire, cette playlist est très contrastée : s’il ne commençait par par cette lettre, j’aurais complètement oublié « Ummagumma » des Pink Floyd1969-, drôle de disque assez inégal et un peu longuet à mes oreilles sur la durée. De même, « Undercover » des Rolling Stones1983– n’est pas, de loin, mon album préféré du groupe, même s’il comporte quelques jolies choses, mais très marquées années 80, notamment dans sa production. C’est honnête, mais pas au-delà.

En revanche, tant « Unknown Pleasures » de Joy Division1979– et « Unplugged in New York » de Nirvana –1994– sont d’excellents albums, qui ont, chacun à leur manière, marqué leur époque. Ma préférence va au premier –un extrait ci-dessous, à écouter très fort de préférence pour en profiter pleinement…-, mais le second est excellent aussi !

Trois Gibson Les Paul pour une chouette orgie sonore !

A vrai dire, je ne savais même pas que le groupe s’était reformé après la disparition, il y a déjà un peu longtemps, de son fondateur, remplacé par deux musiciens : un bassiste audiblement efficace et un « gringalet » de chanteur dont le timbre semble, de manière très surprenante, très adéquat au répertoire du groupe !

Je suis donc tombé tout-à-fait par hasard sur ce chouette extrait de concert !

Playlist avec un T

Peu de musique ces derniers jours, pour cause de plein d’autres choses à faire… Et, notamment, m’interroger sur mon prochain lieu de villégiature estivale, puisqu’il semble que celui où nous allions régulièrement ces dernières années ait été englouti par les flots –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. J’aurais bien voulu y être pour voir ça : d’ici cet été, tout aura séché !

En attendant, c’est une playlist alphabétique consacrée aujourd’hui à la lettre T qui résonne dans la maison. Là encore, le choix était remarquablement vaste, et il a fallu éliminer plein de choses que j’aurais eu plaisir à écouter également ! Reste donc dans cette sélection du jour –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :

• Lou ReedTransformer – 1973. Peut-être le plus connu des albums de l’artiste, il contient son unique vrai grand succès populaire, « Walk On The Wild Side« , avec contrebasse, saxophone et choeurs doop-doo-doop faciles à chanter !

• Carla Olson & Mick TaylorToo Hot For Snakes – 2008. Malgré une date de sortie relativement récente, l’album contient des chansons enregistrées en live en 1990, ainsi que d’autres enregistrées en studio par la chanteuse texane, avec ou sans Mick Taylor. Celui-ci nous livre, sur « Sway« , ce que je considère comme le plus beau solo de l’histoire du Rock, et brille également sur « Winter« , une reprise des Rolling Stones qu’il composa avec Mick Jagger –de l’aveu même de ce dernier-, mais pour laquelle il ne fut pas crédité.

• ScorpionsTokyo Tapes – 1978. Dernier album du groupe allemand avec la guitare de feu d’Uli Jon Roth. L’un de mes live préférés, avec quelques titres vraiment excellents : « We’ll Burn the Sky« , « Fly To The Rainbow » ou « Polar Nights« , qui ne sont pas forcément les plus connus du groupe –un petit extrait ci-dessous-. Cette réédition japonaise a été totalement remixée, améliorant considérablement l’impact de la section rythmique et la lisibilité de la guitare rythmique de Rudolf Schenker, un peu noyée dans toutes les éditions précédentes.

• The Flamin’GrooviesTeenage Head – 1971. L’un des tout meilleurs albums de ce groupe vaguement maudit, qui ne perça jamais tout-à-fait, et se trouva confronté à des changements de personnel incessants. Sauvage et rauque, souvent considéré comme l’équivalent américain du « Sticky Fingers » des Rolling Stones, paru la même année.

Ils sont partout et ils sont méchants !

Toute la presse commence à en encore ce matin, mais l’histoire détaillée a peiné à émerger… Souhaitons la bienvenue à Meltdown et Spectre, deux mignons mais très méchants bugs informatiques, qui se cachent partout, et dont l’étendue des dégâts potentiels reste à ce jour difficile à évaluer…

Pour tout savoir, à défaut de tout comprendre, c’est ici que l’information est le mieux expliquée

Surprise pour entamer 2018 !

Alors que je vis, ici, les volets bien fermés depuis le début de la matinée pour cause de tempête –ça a soufflé vraiment fort vers 7 heures, il pleut abondamment et des objets volent dans la rue, mais pas encore de tuiles tombées, même si le vent semble reprendre à nouveau…-, la première surprise de l’année vous attend ! ENJOY !

De quoi passer la journée un peu au chaud, en attendant que les éléments se calment ! Retour d’un peu plus de clémence pour cet après-midi, paraît-il…