Bain de jouvence pour vieux bluesman blanc

John Mayall aura 86 ans en novembre et il est toujours vaillant lorsqu’il prodigue, avec des compagnons sans cesse renouvelés et sans cesse talentueux, ses albums de blues, avec ou sans son groupe fétiche, les Bluesbreakers. 

Son nouvel opus, sorti il y a un petit trimestre, et qui a rejoint ma discothèque aujourd’hui, apporte d’énormes satisfactions à l’écoute ! Entouré de pas moins de six guitaristes tous aussi remarquables les uns –et une : Carolyn Wonderland– que les autres, il propose sur « Nobody Told Me« , 10 chansons et 50 minutes de blues-rock entraînant, superbement construit et toujours admirablement interprété –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.. Le vieux « parrain » du blues anglais s’y connaît, pour faire briller les musiciens qu’il invite, et les six guitaristes viennent rallonger la déjà longue liste de leurs illustres prédécesseurs !

Un très bel album, encore mieux que l’excellent « Talk About That » qui le précédait, et dont je vous parlais ici.

Playlist brève -mais intense- !

Quatre albums pour constituer une courte mais intense playlist ce soir : les albums des Ramones débordent rarement au-delà de la demi-heure, malgré, presque toujours, un format « 12 titres » sur chacune d’eux. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Composé de quatre faux frères, les individualités du groupe n’avaient pas forcément grand-chose pour oeuvrer ensemble : Joey Ramone, chanteur –de grand talent– et leader du groupe à la scène, était un progressiste  introverti et dégingandé, qui servit longtemps de souffre-douleur à Johnny Ramone, guitariste ultra-conservateur et leader du groupe à la ville : les deux hommes ne se parlèrent plus durant plus des quinze dernières années de la vie du groupe ! Dee-Dee Ramone, le bassiste, était un junkie notoire, rebelle à toute forme de discipline, qui trainait longtemps ses guêtres avec Johnny Thunders, dont je vous ai déjà parlé ici. Enfin, les batteurs successifs présents sur ces albums, Tommy Ramone puis Marky Ramone, furent, le premier un personnage rigoureux et loin des excès prêtés aux musiciens de punk rock, et le second un alcoolique talentueux avant de se ranger des voitures.

J’aime plus particulièrement au sein d’une discographie assez abondante, les albums « Rocket To Russia » et « Pleasant Dreams », ce dernier particulièrement mélodieux et moins monolithique que ses prédécesseurs.  Sur la vidéo ci-dessous et si vous ne résister pas à cette déferlante sonore, vous pouvez vous rendre directement à 11:45 : l’excellente chanson « The KKK Took My Baby Away » est écrite, selon la légende, par Joey Ramone et destinée à Johnny Ramone, qui lui avait « piqué » sa petite amie… Ambiance…

Une playlist revigorante !

Devinette très facile !

La devinette de ce 1er mai est toute facile ! Quand le cinéma influence le rock, cela donne lieu, parfois, à de jolies pochettes d’albums !
Il s’agit, aujourd’hui, d’observer même pas trop attentivement l’image ci-dessous, puis de répondre aux 2 questions :
de quel film est extraite la première photographie ?
quel est l’album dont la pochette s’en inspira largement (nom du groupe – titre de l’album) ?

Après cela, vous pourrez partir à la cueillette du muguet, et, durant tout le mois, profiter des ponts traditionnellement offerts en mai !